![]() toutefois associée à un risque augmenté durant la gros- sesse. Ces femmes peuvent développer une défaillance cardiaque entre les troisième et cinquième mois de gros- sesse. Cela se produit essentiellement lorsque la valve est < 1,5cm². Lorsque l'hypertension pulmonaire associée accrue s'élève à > 50% de la pression systémique, le risque de problèmes augmente. En cas de sténose mitrale grave, un traitement est également recommandé avant la gros- sesse, par exemple une dilatation par ballonnet lorsque l'anatomie s'y prête. Dans le cas contraire, l'implantation d'une valve mécanique ou biologique doit être envisagée. gauche, elles sont mieux tolérées que la sténose durant la grossesse, suite à la diminution de la résistance vasculaire systémique. L'évaluation avant une conception éventuelle inclut une échocardiographie, un test d'effort et une IRM/ un scanner en cas de dilatation aortique (valve aortique bicuspide ou VAB). Un traitement médical ou un bon suivi est recommandé en cas d'insuffisance légère à modérée de la valve mitrale ou aortique et permet de préserver la frac- tion d'éjection du ventricule gauche. il existe toutefois un risque supérieur en cas d'insuffisance grave avec une frac- tion d'éjection < 40% et une catégorie NYHA III-IV. Chez ces femmes, une intervention chirurgicale est recomman- dée avant la grossesse, de préférence une réparation de la valve mitrale en cas d'insuffisance de la valve mitrale (iM) ou une réparation de la valve aortique en cas d'insuf- fisance de la valve aortique (IA), associée ou non à une réparation de la racine aortique. risque accru de dissection, surtout durant le troisième trimestre de la grossesse et pendant le travail. Chez les patientes souffrant du syndrome de Marfan, le risque de dissection augmente à partir d'un diamètre aortique > 40mm. Les directives recommandent d'effectuer une imagerie de l'ensemble de l'aorte avant la grossesse chez les patientes souffrant du syndrome de Marfan ou d'autres pathologies aortiques connues (catégorie IC). Les femmes souffrant de ce syndrome et d'une dilatation de l'aorte as- cendante > 45mm doivent faire l'objet d'une intervention chirurgicale avant la grossesse, tandis qu'en cas de VAB associée à un diamètre aortique > 50mm, une intervention chirurgicale avant la grossesse doit également être envi- sagée. Il est important de souligner que, chez les patientes souffrant du syndrome de Marfan, l'aorte a tendance à se dilater progressivement durant la grossesse lorsque le diamètre En cas d'anévrisme de l'aorte ascendante, une chirurgie prophylactique est recommandée, de préférence via une procédure épargnant la valve. bien tolérée en l'absence de cyanose. Le développement croître le risque de troubles du rythme cardiaque durant la grossesse. À partir d'un gradient de pointe > 64mmHg avant la grossesse, une dilatation par ballonnet est recommandée. En cas d'insuffisance de la valve tricuspide (IT), le traitement dépend des lésions concomitantes. L'insuffisance augmen- tera durant la grossesse et en cas d'insuffisance de la valve tricuspide d'un niveau 3-4/4, une réparation de la valve tri- cuspide est recommandée avant la grossesse. qui, guéries d'une tétralogie de Fallot, envisagent une gros- sesse. En l'absence de symptôme (NYHA I-II), aucun pro- blème cardiaque ne survient généralement. En cas d'insuf- fisance grave de la valve pulmonaire et de ventricule droit dilaté, le risque de défaillance cardiaque et de troubles du rythme cardiaque augmente durant la grossesse. En cas de symptômes chez des patientes présentant des facteurs de risque, un remplacement de la valve pulmonaire doit être envisagé avant la grossesse, soit à l'aide d'une homogreffe pulmonaire, soit via une valve percutanée. souhaitent mener à bien une grossesse, une évaluation approfondie est absolument nécessaire avant la gros- sesse. Celle-ci doit se composer d'une évaluation clinique (statut NYHA, affections cardiaques antérieures), d'une échographie, d'un scanner/une IRM de l'aorte ou des lé- sions congénitales. il faut considérer aussi bien le risque maternel que le risque foetal. Le planning de grossesse et de famille doit également entrer en ligne de compte. Une bonne approche exige incontestablement l'intervention d'une équipe multidisciplinaire se composant d'obstétri- ciens, de cardiologues et de chirurgiens cardiaques. Un traitement chirurgical antérieur à la grossesse est re- commandé en cas d'obstruction grave de la valve du côté gauche, de fonction cardiaque diminuée, d'hypertension pulmonaire grave et d'une pathologie de l'aorte liée à l'anévrisme avec une rigidité vasculaire accrue. Une réparation chirurgicale de la valve est préférée à un remplacement de la valve, le cas échéant. Les lésions peu importantes de la valve avec une fonction ventriculaire préservée peuvent généralement être traitées médicale- ment. En cas d'affection cardiaque congénitale complexe, une évaluation approfondie et une collaboration multidis- ciplinaire sont essentielles avant la grossesse. |