![]() rapeutique a été bien toléré et les problèmes d'alopécie et de neutropénie sont restés peu fréquents. Les porteuses des mutations du BRCA1/2 ont montré un pourcentage de réponse supérieur aux non-porteuses (47% contre 33%). Les scores de déficience de la recombinaison homologue (HRD) étaient significativement corrélés avec la réponse pathologique, dans la mesure où le score HRD était supérieur ou égal à 10 chez 70% des patientes et inférieur à 10 chez 20% d'entre elles (p < 0,0001). Les participants au congrès de l'ASCO ont par ailleurs ap- pris que les recherches sur l'iniparib avaient dû être inter- rompues en raison d'un manque de résultats en phase III. sions de l'étude GeparSixto. Pour cette étude de phase II, du carboplatine a été ajouté à un traitement néo- adjuvant dans des cas de cancer du sein triple négatif ou HER2-positif, toujours à un stade précoce (5). Au total, 595 patientes ont pris part à l'étude. Elles ont été traitées en néoadjuvant par administration hebdomadaire de paclitaxel (80mg/m négatif ont également reçu du bevacizumab (15mg/kg toutes les trois semaines), tandis que les patientes at- teintes d'un cancer HER2-positif ont reçu du trastuzu- mab (6-8mg/kg toutes les trois semaines) et du lapatinib (750mg/jour pendant 18 semaines). Du carboplatine AUC 1,5 a été administré chaque semaine en outre dans un des deux bras de l'étude. Les résultats ont montré une augmentation significative de la réponse pathologique complète par adjonction de carboplatine, de 37,2% à 46,7%. Une augmentation abso- lue de plus de 20% a été observée dans les cas de cancer triple négatif (37,9% contre 58,7%), mais pas chez les pa- tientes atteintes d'un cancer HER2-positif (36,3% contre 33,1%). Cette amélioration de l'efficacité doit être mise en balance avec le pourcentage élevé d'interruptions du traitement (48% avec carboplatine, 39% sans). Gunter Von Minckwitz a terminé en évoquant les résultats attendus de l'étude CALGB40603, une étude de phase II destinée à évaluer l'adjonction de bevacizumab et/ou de carboplatine à un traitement par paclitaxel hebdomadaire, suivi d'une chimiothérapie AC dose-dense. cancer du sein triple négatif en sept sous-types (6) dans le but de mieux prédire la réponse pathologique complète. sous-type instable (uNS). Cette classification a été élabo- rée après une analyse du profil d'expression génique dans 21 jeux de données sur le cancer du sein (7). Le plus fort taux de réponse pathologique complète a été observé dans le sous-groupe BL1, le plus faible dans les sous-groupes BL2 et LAR. Le rapport entre la réponse complète et l'absence de réponse complète variait de 0,52 à 0,00 et 0,10, respectivement. Hiroko Masuda a conclu que cette classification en sous- types pourrait mener à la définition de stratégies person- nalisées innovantes pour les patientes atteintes d'un can- cer du sein triple négatif. une validation prospective des différents sous-types devra toutefois encore être réalisée. dence des cancers du sein de stade t1a-b N0M0 a enregis- tré une forte augmentation en raison de l'intensification du dépistage. Elle s'est demandé comment ces cancers ont été traités pendant la dernière décennie et quelle a été l'influence du traitement sur le pronostic. L'oratrice a analysé une cohorte de 24.931 femmes pré- sentant un nouveau diagnostic de cancer du sein unila- téral de stade I à III. Les patientes avaient été suivies sur des sites du étaient au stade t1a-b N0M0 et ont donc pu être incluses dans l'analyse. Il est apparu que l'utilisation de la chimiothérapie avait été différente d'un sous-groupe à l'autre au cours des 10 dernières années, avec des modifications significatives en fonction du temps. Le recours à la chimiothérapie a aug- menté pour les tumeurs HER2-positives et les tumeurs HER2-négatives non hormonodépendantes de stade T1a. En termes de survie sans récidive à distance, le pronostic était excellent pour les tumeurs HER2-négatives hormonodépen- dantes non traitées (toujours plus de 95% pour T1a et T1b). Certains sous-groupes, comme les tumeurs non hormono- dépendantes de stade T1bN0, présentent un risque de récidive suffisamment important pour envisager une chimiothérapie (8). Il reste bien sûr du pain sur la planche, notamment déve- lopper des stratégies thérapeutiques efficaces avec une toxicité minimale pour ce groupe de patientes. cine-cyclophosphamide (AC) au paclitaxel (T) en traitement |