![]() souffrant d'une affection cardiaque s'élève de 0,5 à 1%. En Belgique et dans les autres pays occidentaux, on a constaté au cours des 30 dernières années un glissement des affec- tions rhumatismales vers les affections cardiaques congé- nitales. Selon le que la cardiomyopathie survient chez 7% et les affections cardiaques ischémiques chez 2% des femmes souffrant d'une cardiopathie et envisageant une grossesse (1). tenir compte du fait qu'une grossesse entraîne de nom- breuses modifications cardiovasculaires. On assiste à une augmentation du volume sanguin, du volume d'éjection, du débit cardiaque, du rythme cardiaque, de la coagula- tion, tandis que la résistance vasculaire systémique (RVS) diminue (2). Chez les femmes en bonne santé, l'échogra- phie permet également de détecter durant la grossesse une insuffisance mineure de la valve tricuspide (dans environ 1 cas sur 4), de la valve pulmonaire (1 cas sur 4) et de la valve mitrale (1 cas sur 4). Ces modifications hémo- dynamiques peuvent donner lieu à des problèmes durant la grossesse chez des femmes présentant une obstruction grave de la valve, une fonction cardiaque diminuée, une hypertension pulmonaire, des affections cardiaques cya- notiques ou une rigidité vasculaire accrue. une insuffi- sance ou une sténose modérée de la valve et une légère elles que peu de problèmes. En 2006, l'OMS a publié une classification du risque maternel en cas de grossesse en fonction de la pathologie cardiaque ( catégories i et ii ne présentent aucun risque ou un risque légèrement augmenté, contrairement aux catégories III et IV, qui présentent un risque significatif ou fortement aug- menté, auquel cas l'avis d'un spécialiste et une surveillance multidisciplinaire intensive sont exigés. Dans la catégorie IV, il peut même être recommandé d'interrompre la grossesse. forte corrélation. Les facteurs maternels susceptibles d'in- duire un risque néonatal chez les femmes souffrant de car- diopathies sont essentiellement les catégories NYHA > II ou une cyanose, une obstruction du coeur gauche, l'uti- lisation d'anticoagulants oraux durant la grossesse et la présence d'une prothèse valvulaire mécanique (4). liorer le bon déroulement de la grossesse, de préserver la santé de la mère et de réduire le risque foetal. En ce qui concerne le moment de l'intervention cardiaque, il faut s'interroger sur le type de valvulopathie exigeant un trai- tement avant la grossesse, sur le type de valvulopathie pouvant s'aggraver et nécessitant un traitement durant la grossesse et sur le type de valvulopathie pouvant être opéré après la grossesse. particulier, essentiellement afin d'éviter des complications cardiaques. Le choix du traitement, chirurgical ou non, dépend du risque pour la mère et le foetus. Avant la grossesse, l'évaluation et l'approche doivent toutefois s'effectuer |