![]() monte à 50% en cas de cancer ovarien séreux de haut grade (15), une forme de cancer contre laquelle l'olaparib a démontré un taux de réponse significatif (16) ainsi qu'une amélioration de la PFS, mais pas de la survie globale en traitement d'entretien en cas de cancer de l'ovaire sen- sible au platine en rechute (17). Ceci avait amené l'arrêt du développement de l'olaparib dans les cancers de l'ovaire. « leure PFS et une meilleure survie globale que dans les autres sous-groupes», signale Jonathan Ledermann (Londres). C'est dans ce contexte que les mutations BRCA ont été déterminées de manière rétrospective chez 121 patientes supplémentaires (18). L'actualisation rapportée ici a réé- valué le bénéfice de l'olaparib en fonction du statut BRCA germinal, qui n'était pas requis à l'entrée dans l'étude. Et les résultats sont clairs: chez les patientes présentant une mutation germinale, la survie sans progression est allon- gée de 4,3 à 11,2 mois (HR = 0,18; p < 0,00001), alors que le bénéfice reste modeste chez les patientes «BRCA sauvage». Enfin, une tendance à une meilleure survie glo- bale chez les patientes «mutées» se dessine, avec un gain de 3 mois non significatif (34,9 mois contre 31,9 mois; HR = 0,74; p = 0,208). Le temps jusqu'à introduction d'un second traitement est également significativement allon- gé chez les patientes mutées, passant de 16,3 à 23,8 mois (HR = 0,46; p < 0,0003), avec une qualité de vie équiva- lente dans les deux groupes. avec la radiothérapie assure une meilleure survie en cas de cancer du col de stade avancé que la radiothérapie seule. Mais les résultats sont loin d'être parfaits, ce qui a suscité de nouvelles voies d'abord complémentaires. Parmi celles- ci, l'immunothérapie, dont le potentiel a été présenté par une équipe japonaise avec le Z-100. Cet agent immuno- modulateur, dose la plus efficace étant de 40µg (19). Cependant, un essai clinique de phase III a montré ensuite que la dose la plus faible (0,2µg) offrait une meilleure survie que la dose standard (20). C'est donc cette dose minimale qui devait être comparée au placebo dans un essai portant sur 249 femmes atteintes d'un carcinome épidermoïde du col uté- rin de stade FIGO 2B-4A (21). Ce traitement était combiné conjointement à la chimio- et/ou à la radiothérapie à rai- son de 2 injections/semaine, ensuite toutes les 2 semaines jusqu'à récurrence au cours de la période de suivi, durant laquelle une chimiothérapie adjuvante était également prescrite. Premier constat, le nombre de décès observés a été nettement moindre que prévu, ce qui a conduit à l'arrêt de l'étude après 5 ans de suivi (69,8 mois). Deuxième constat, la survie globale, objectif principal, a été améliorée non significative (p = 0,0737). La survie sans récurrence a par contre été similaire dans les deux groupes, comme c'est le cas dans d'autres essais d'immunothérapie (22). tiqué dans la plupart des centres par dosage du CA125 et ultrasonographie transvaginale ne réduit pas la mor- talité chez les femmes à haut risque (défini comme étant > 10% avant 35 ans), car il semble manquer de sensibilité pour détecter un cancer de l'ovaire au stade précoce (23). UK FOCSS ( sensibilité (81,3%) et démontré la haute valeur prédictive négative (99,9%) et la valeur prédictive positive acceptable (25,5%) de cette manière de procéder. « et le bénéfice sur la survie n'a pas été démontré (24), ce qui pose la question du délai entre deux dépistages.» C'est dans ces conditions qu'une deuxième phase a débuté en 2007 avec un dépistage quadrimestriel du CA125, doublé d'une échographie transvaginale en cas d'augmentation des taux et référence au gynécologue si ce dernier exa- men se révèle également anormal (25). 4.531 femmes ont ainsi été dépistées entre 2007 et 2012 et suivies durant 3,75 ans en moyenne; 30.375 dosages du CA125 et 12.309 échographies ont été réalisés. La performance de ce mode de dépistage est résumée dans le au cours de laquelle tous les cancers ont été détectés par l'échographie, le dosage du CA125 est pareillement inté- ressant en phase II. Enfin, les cancers d'intervalle ont été diagnostiqués très rapidement. (GOG 218, ICON-7), sans bénéfice sur la survie cependant. Il n'est pas impossible que cette absence de bénéfice soit liée aux traitements proposés après progression. Mais le pazopanib engendre un taux élevé d'hypertension artérielle, gérable malgré tout. Dans l'essai sur l'olaparib, le statut gBRCAm (mutation germinale de BRCA) a confirmé être un prédicteur puissant (HR = 0,18), qui sera utilisé lors des études de phase III qui viennent de démarrer. Avec POLKA, on peut retenir que le volasertib a montré une activité similaire en monothérapie que d'autres agents, mais qu'il nous faut attendre l'analyse des biomarqueurs pour mieux cerner son intérêt. Enfin, l'essai avec le Z-100 illustre à quel point il est difficile d'estimer l'efficacité d'un traitement. Cela dit, l'intérêt de combiner radiothérapie et immunothérapie semble confirmé.» New York) |