![]() fréquentes que prévu. L'étude n'a donc pas été jugée suf- fisamment puissante pour déterminer la signification des écarts entre les deux bras. Les problèmes de lymphoedème étaient significativement plus fréquents dans le groupe chirurgie après 1, 3 et 5 ans. La fonction de l'épaule et la qualité de vie étaient compa- rables dans les deux groupes. En bref, la dissection axillaire et la radiothérapie axillaire permettaient d'obtenir un contrôle locorégional excellent et comparable en cas de ganglion sentinelle positif. mandé si la mastectomie totale et la chirurgie conservatrice pouvaient être associées à des pronostics différents chez les femmes très jeunes. Dans cette population, l'équivalence de ces deux techniques n'a pas encore été établie avec certitude. une analyse de cohorte a donc été organisée pour tenter de clarifier la situation. Dans le cadre de cette étude rétrospective, l'oratrice et son équipe ont analysé toutes les patientes âgées de 35 ans maximum, inscrites dans un registre du cancer de la région de l'Ontario et diagnostiquées avec un carcinome du sein invasif entre 1994 et 2003. Les femmes qui avaient atteint le stade IV pendant les 6 premiers mois suivant le diagnostic ont été exclues de l'analyse, ainsi que celles qui n'avaient pas subi d'intervention chirurgicale. L'analyse, basée sur des données allant jusqu'à mars 2012, s'est concentrée sur la survie et la survie sans maladie. Une analyse complète a été possible pour 870 des 1.522 femmes ainsi identifiées. Dans le groupe ayant bénéficié cédées et 32% ont présenté une récidive. Dans le groupe ayant bénéficié d'une mastectomie, ces pourcentages étaient de 42% et 46%, respectivement (3). Dans cette cohorte, May Lynn Quan a constaté une fré- quence non négligeable des décès par cancer du sein et des récidives, avec une prédominance des récidives à dis- tance. Après correction pour le profil de risque, les femmes sélectionnées pour la chirurgie conservatrice avaient des chances de survie et de récidive comparables à celles des femmes qui avaient subi une mastectomie totale. L'oratrice a conclu que ces données ne permettent pas de confirmer qu'un âge inférieur à 35 ans constitue une contre-indica- tion pour la chirurgie conservatrice, comme le stipulent les directives publiées en 2007 par le PrECOG-0105, une étude non randomisée de phase II sur l'iniparib, utilisé comme inhibiteur de PARP1 (4). L'étude a inclus 80 femmes présentant un nouveau dia- gnostic de cancer du sein de stade I à IIIA triple négatif ou associé à une mutation du gène BRCA1 ou 2. sés de carboplatine AUC2 (jours 1 et 8), de gemcitabine à 1.000mg/m néoadjuvant, avant chirurgie définitive et évaluation de la réponse pathologique. Le critère d'évaluation principal était la réponse patholo- gique complète. L'étude a atteint le critère d'évaluation principal, avec une réponse pathologique complète chez 36% de la popula- tion en intention de traiter (itt). La contribution relative de l'iniparib n'a pas pu être déterminée en raison de la |