![]() « mauvais usage de celle-ci, selon le registre belge des avor- tements, alors que l'on dispose avec les DIU d'un moyen ef- ficace et bien toléré, y compris chez la nullipare». L'insertion d'un Cu-IUD chez la nullipare est beaucoup plus aisée que nombre de praticiens l'imaginent (2% seulement des pa- tientes ressentent de vives douleurs). En outre, la douleur ressentie par la femme est de courte durée et rarement sévère (1). Il en va de même pour le LNG-IUS qui, sur un échantillon de 224 nullipares, n'a pas pu être inséré dans 6 cas seulement, tandis que 17% des femmes se plaignaient de douleurs importantes liées à la procédure (2). Par ail- leurs, dans une étude portant sur un panel de patientes dont 51% avaient moins de 20 ans, les auteurs n'ont pas noté de différences en termes de difficulté de l'insertion selon l'âge, les femmes les plus jeunes étant généralement plus satisfaites du moyen contraceptif proposé. Quand le misoprostol est nécessaire, c'est la dose de 400µg qui est la dose optimale (3), a priori au cours des 3 heures qui pré- cèdent l'insertion (4). « universités et associations scientifiques de gynécologie-obstétrique du pays s'est réuni afin de dégager un consensus d'utilisation des dispositifs intra-utérins (DIU) chez la nullipare, qu'il s'agisse de dispositifs intra-utérins au cuivre (Cu-IUDs) |