![]() dans la pathogenèse du cancer de l'ovaire de stade avancé, « voie orale à la dose de 800mg/j, d'autant qu'il avait montré une activité de bon aloi en monothérapie dans les essais de phase II (7)», signale Andreas du Bois (Essen). Il a été administré après randomisation sous contrôle placebo (n = 468) pendant 24 mois chez 940 femmes atteintes d'un cancer ovarien avancé sans progression après chimiothé- rapie de première ligne et dont la tumeur était < 2cm (8). AGO-OVAR16 a montré que le pazopanib permet une amé- lioration significative de 33% de la PFS (17,9 mois contre 12,6 mois; HR = 0,766; p = 0,0021) ( fiés. La survie globale par contre n'est pas modifiée, mais les données ne sont pas définitives. Les effets secondaires étaient ceux que l'on attendait avec un excès d'hyperten- sion (gérable), de toxicité hépatique, de neutropénie, des diarrhées et de la fatigue. Ces effets secondaires ont néan- moins entraîné de fréquentes réductions de dose, la dose médiane en fin d'étude étant de 607,4mg, une réduction observée de manière plus manifeste chez les asiatiques. dans 96% des cas une mutation de TP53. « quentes de la voie du FOXM1, un facteur de transcription normal réprimé par les TP53 sauvages (9)», explique Eric Pujade-Lauraine (Hôtel-Dieu, Paris). PlK-1 (polo-kinase 1), qui participe de cette voie, n'est exprimée que durant la mitose, dont elle est un des facteurs régulateurs principaux molécule, se lie à la poche ATP de cette PlK-1 et induit ainsi une inhibition de la mitose et l'apoptose de la cellule (11). Il a montré une belle activité dans un essai de phase I (12), ce qui a justifié POLKA (2). Dans cet essai de phase II, le volasertib 300mg IV toutes les 3 semaines (n = 54) à été comparé à une chimiothérapie en monothérapie (n = 53) chez des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire résis- tant ou réfractaire au platine jusqu'à progression, moment auquel les patientes du groupe comparatif passaient au volasertib, les autres bénéficiant du traitement choisi indépendamment par l'oncologue (13). patientes sous volasertib n'avaient pas montré de pro- gression après 24 semaines, moins cependant que dans le groupe chimiothérapie (43,1%), mais pour un taux de réponse globale similaire et avec une hématotoxicité lar- gement supérieure dans le groupe volasertib, nécessitant une adaptation de la dose. Par ailleurs, s'il semble que la PFS médiane soit meilleure dans le groupe contrôle, il ap- paraît aussi qu'un sous-groupe de patientes survit nette- ment plus longtemps sous volasertib. « de qualité pour débusquer les sous-groupes susceptibles de bénéficier du traitement», conclut Pujade-Lauraine. paration de l'ADN simple branche dans les tumeurs avec déficience en recombinaison homologue, ce qui mène à la mort cellulaire. Dans les cancers ovariens, 10-15% des cel- lules n'ont pas cette recombinaison homologue en raison |