![]() IC à IV. Les objectifs principaux étaient la qualité de vie et la PFS, ces deux objectifs ayant été redéfinis après les ré- sultats de l'essai japonais (4). Le premier constat concerne l'excellente adhérence aux deux schémas, sans différence de tolérance selon les 2 bras. La PFS a été semblable dans les deux groupes (18,8 mois en hebdomadaire et 16,5 mois dans l'autre groupe; p = 0,18) et ce, quel que soit le sous- groupe considéré. Les données de survie globale ne sont pas encore connues. Quant à la qualité de vie, évaluée toutes les semaines au cours des 9 premières semaines, elle est significativement en faveur du schéma hebdoma- daire ( tivement moins de neutropénies (p = 0,002), de neu- tropénies fébriles (p = 0,02) et de thrombocytopénies (p < 0,001) dans le groupe de chimiothérapie hebdo- madaire. La même remarque vaut pour certains effets secondaires non hématologiques: alopécie (p < 0,001), neuropathies (p < 0,001), vomissements (p < 0,001) ou insuffisance rénale (p = 0,03). de 1,5mg/m tologique, ce qui justifie la recherche de doses moindres ou de schémas différents», explique Andres Cervantes- Ruiperez (Valence). C'est un doublet séquentiel cisplatine parés au doublet traditionnel (n = 410) dans OV16 (5) pour des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire IIB à IV (5). Les premiers résultats après un suivi médian de 3,6 ans ayant déjà été publiés (6), ce sont les résultats finaux au terme d'un suivi médian de 8,2 ans qui sont présentés ici. Le nombre de cycles réalisés a été similaire dans les deux groupes, avec plus fréquemment un délai avant adminis- tration ou une réduction de dose dans le groupe séquen- tiel. il n'y a cependant pas eu de différences concernant la toxicité tardive, la PFS étant également similaire à long terme (14,6 mois dans le groupe séquentiel et 16,2 mois dans le groupe traditionnel; p = 0,83). Le même constat vaut pour la survie globale, qui a été respectivement de 44,2 et 44,8 mois (p = 0,54). Certains sous-groupes bénéficient cependant significativement plus du traite- ment traditionnel: les patientes avec réduction optimale, les patientes de stade ii et celles avec un excellent état général (PS égal à 0). A C - O OI mean sc aux cancers de stade III, pour lesquels la chirurgie de réduction reste pour l'instant le traitement de première intention. MITO- 7 de son côté, qui avait montré un avantage en qualité de vie, n'était cependant probablement pas suffisamment `densifié' pour observer un avantage en PFS ou en OS. Enfin, OV16 confirme ce que GOG 182 avait montré, à savoir l'absence de bénéfice de l'ajout d'un 3 |