médecine ont exprimé leur refus d'ensei- gner les pratiques non conventionnelles mandé «fermement de mettre fin à tout finance- ment public des pratiques non-conventionnelles», telles que l'ostéopathie, l'homéopathie ou l'acu- poncture. Dans un communiqué commun, les doyens des facultés de médecine de l'ULB, la VUB, l'UGent, l'ULg, l'Université de Mons, la KUL, l'UCL, l'Uni- versité d'Hasselt, l'UA et l'Université de Namur font référence à un rapport du KCE (N°154b) qui «a bien confirmé l'absence de toute démonstra- tion d'efficacité de ces pratiques à l'exception de quelques domaines particuliers du traitement des maux de dos pour l'ostéopathie». Pour les doyens, la réalisation d'un diagnostic et d'une indication de traitement par un porteur d'un diplôme de médecin doit être un préalable à l'accès à ces praticiens. «Afin de préserver les deniers publics dans une période de forte restric- tion où même des traitements médicaux basés sur les preuves voient leur financement raboté, les doyens recommandent fermement de mettre fin à tout financement public de ces pratiques non conventionnelles», concluent les doyens. Les hautes autorités académiques se décla- rent prêtes à intégrer certains éléments de ces pratiques dans les enseignements, à condition qu'une évaluation scientifique sérieuse atteste de leur efficacité. Emboîtant le pas aux facultés de médecine, l'Absym a demandé aux instances politiques de jeter aux oubliettes, une fois pour toutes, la loi Colla de 1999, qui traite des pratiques dites non- conventionnelles en médecine. «Il est plus que temps d'arrêter l'exercice illégal de la médecine», réclame Marc Moens, président de l'Absym. charlatans» paritaire qui doit se pencher sur la recon- naissance de quatre pratiques non-conven- tionnelles l'acupuncture, la chiropractie, l'homéopathie et l'ostéopathie a formulé des avis plaidant pour leur reconnaissance en Commission santé publique de la Chambre. Cet avis a relancé le débat sur l'utilité de ces pratiques. «Cette évolution crée une profonde inquiétude au sein de l'Absym», communique le syndicat. «En finale, la soi-disant Commis- sion paritaire était composée de "représentants des soins de santé" alternatifs, les membres des facultés ayant déjà quitté la Commission à cause du caractère absurde de cette situation. De plus, à l'heure actuelle (et nous espérons que cette situation sera maintenue) la situa- tion de la "médecine parallèle" est en profond conflit avec l'AR 78 du 10 novembre 1967 qui prévoit entre autres des sanctions pénales pour l'exercice illégal de la médecine. L'appro- bation du gouvernement, coïncidence ou pas, lement conduire enfin à respecter la loi.» L'Absym compte inviter très prochainement les universités et les étudiants en médecine pour mieux débattre des médecines non- conventionnelles et convaincre les politiciens, comme en 1999, «que ces niaiseries et trom- peries n'ont pas leur place dans la loi». Le syndicat médical demande un signal court ter les règles pénitentiaires légales de l'AR 78 concernant l'exercice illégal de la médecine. «Protégez la population des charlatans. La poli- tique de tolérance et d'encouragement de ces actes de soins pseudo-médicaux a uniquement conduit à la croissance et la floraison de pra- tiques sectaires dangereuses», regrette l'Absym. demandent aux autorités de ne pas soutenir par un financement public ou une reconnaissance officielle les médecines «parallèles». S0 de code (montants en euros) 01/02/2013 le 01/02/2013 titre professionnel particulier en neurologie pédiatrique, y compris un rapport écrit éventuel porteur du titre professionnel particulier en neurologie pédiatrique, y compris un rapport écrit éventuel particulier en endocrino-diabétologie professionnel particulier en endocrino-diabétologie hématologie clinique en hématologie clinique hématologie et oncologie pédiatriques en hématologie et oncologie pédiatriques |