Auris manquait de piment. La nou- velle mise davantage sur l'émotion. pavillon de 5,5cm, perd du poids (- 50 kilos en moyenne) et s'offre une robe plus stylée. La plate-forme est celle de sa devancière, mais gagne en rigidité et est guidée par une direction moins démultipliée. L'Auris profite donc d'une base technique proche de celle de sa cousine, la Lexus CT 200h. l'habitacle se couvre de plastiques basiques. Heureusement, l'équipement est bien fourni et peut se compléter d'accessoires luxueux, comme le toit panoramique vitré (non ouvrant), le système effectuant les créneaux automatiquement ou le combiné multimédia avec écran tactile, sur lequel il est possible de rédiger des SMS, voire même de tweeter... L'habitabilité arrière est également correcte et le coffre grandit (360l). A noter qu'un break sera également proposé à l'été et qu'il se déclinera aussi en hybride. blocs de l'ancienne. Pas de petits propul- seurs essence suralimentés dernier cri, donc, mais de classiques moteurs atmosphériques à injection indirecte: les 1.33 VVT-i de 99ch et 1.6 Valvematic de 132ch. En Diesel, le 1.4 D de 90ch devrait faire le gros des ventes, mais le 2.0 D de 124ch est plus cos- taud: il reprend dès les plus bas régimes et se montre toujours silencieux. Tous moteurs peuvent désormais s'équiper d'un Stop & Start. Quant à la boîte automatique, elle version hybride. miques, Toyota propose toujours une ver- sion hybride de l'Auris. Celle-ci reprend des composants connus et à peine modifiés. On retrouve donc un propulseur de 136ch, qui associe un moteur 1.8 à essence et une unité électrique alimentée par une clas- sique batterie nickel-métal hydrure, moins performante que les éléments lithium-ion. Les accus ne sont plus disposés sous le plan- cher du coffre, mais bien sous la banquette arrière; le volume du coffre est donc désor- mais identique à celui des autres versions. confortable et prend moins de roulis que l'ancienne: sa tenue de route est équilibrée, à défaut d'être joueuse. Par contre, l'hybride se fait toujours remarquer sur les grands riation continue fait «mouliner» le moteur à l'accélération. Mais globalement, cette ver- sion hybride (87g/km de CO consommation. Nous avons relevé une moyenne de 5,6l/100km durant notre essai et il est même possible de faire baisser cette valeur en ville et dans les embouteillages, où l'hybride peut évoluer momentanément (sur 2km et jusqu'à 50km/h maximum) en mode électrique. Malgré la disparition des primes, les conducteurs citadins pourront donc amortir le prix élevé de l'hybride (de 24.550 à 29.010). Le tarif des Auris «thermiques» varie lui de 16.910 à 25.660. opération séduction ne nuit pas à la consommation, puisqu'une version hybride reste proposée. Lingotto s'est taillé une réputation en béton en devenant une véritable toute l'Europe. La preuve? Il s'en est écoulé plus de 416.000 exemplaires depuis sa sortie en 1983, un record pour un modèle de niche. Fiat n'est donc pas près d'abandonner le filon et on le comprend d'autant mieux qu'à l'heure actuelle, la Panda 4x4 reste une pro- position unique dans la catégorie. Mieux, face à une concurrence qui bluffe souvent avec des modèles déguisés en SUV, mais presque toujours 4x2, la Panda 4x4 ne fait pas sem- blant parce qu'elle rassemble toujours les ingrédients de base de la «crapahuteuse invé- térée», dont une vraie transmission intégrale. reste pas moins coquette! Le choix de nou- veaux boucliers intégrant des protections de circonstance ne dénature en rien la bouille de la sympathique Italienne. Au contraire, d'aspect plus robuste, mais toujours élégants, ils augmentent même son pouvoir de séduc- tion au même titre que les jolies jantes, le large carénage latéral, le rehaussement de la caisse de 5cm ou les deux nouvelle teintes exclusives, le vert «Toscane» et l'orange «Sicile». Autre détail intéressant, mais invi- sible celui-là: la présence d'un vrai protège- carter sous le bouclier avant qui évitera les mauvaises surprises dans les situations diffi- ciles. Mais le véritable coeur de cette Panda, c'est sa transmission intégrale qui, comme sur le modèle précédent, agit toujours grâce à un embrayage multidisques. Sauf que celui-ci est aujourd'hui plus réactif et qu'il participe de ce fait à la qualité du compor- tement routier. En outre, l'utilisateur profite aussi désormais d'un verrouillage manuel de l'embrayage qui permet de bloquer la jusqu'à 50km/h pour aider à une évolution sereine sur les terrains difficiles. Plus que jamais, l'Italienne reste une franchiseuse hors pair! tandis qu'on profite de beaucoup d'espaces de rangement autant que d'une qualité de finition très satisfaisante pour une citadine de ce type. Sous le capot, le choix est donné entre deux moteurs: le tout bon treize-cents Diesel dont la nouvelle rampe commune a permis de faire passer le couple à 190Nm (au lieu de 145Nm précédemment) et le récent Twinair, le bicylindre turbo de 85ch. Des deux, c'est l'essence qui nous a le plus plu: particu- lièrement alerte, il confère à la Panda un bel allant tandis que sa sonorité met les sens en émoi. Une vraie mécanique à l'italienne. Le groupe motopropulseur diesel est, quant à lui, plus performant qu'avant, tant en accélé- rations et en reprises qu'en consommation, mais petite déception: il ne développe tou- jours sa puissance que sur 5 rapports alors que la Twinair en dispose de 6. Cela dit, la Panda 4x4 roule très bien. Elle est à la fois saine et confortable tandis que sur les terrains cassants, elle déploie tout son art et se fraye un chemin aussi facilement voire même plus facilement grâce à son gabarit rikiki que bien des gros 4x4 établis. C'est là la plus belle preuve d'aboutissement qu'elle pouvait nous offrir. icône en Italie. Pour cette 3 alliant toujours compacité et capacités hors pair en tout-terrain. |