tution de diminuer la moyenne des émissions de CO tionnement, notamment par une réduction de 1.500 litres de carburant par an. En outre, pour les plus courageux, un parking de vélos est mis à la disposition des travailleurs. Cette démarche écologique et économique dépasse le cadre de la mobilité. «En 2012, l'hôpital a également investi plus d'un million d'euros dans la rénovation de ses infrastruc- tures de chauffage et de production d'eau chaude. D'autres actions avaient été initiées en 2007, notamment par le placement de panneaux photovoltaïques et la récupération l'établissement. La «mobilité verte» a été mise en place au CHU Tivoli grâce à un partenariat avec Cofely et Electrabel (deux filiales de GDF Suez). La société Cofely Services assure le financement et le leasing des 3 voitures électriques (Peugeot Ion). Les bornes de recharge (Car- Plug) fournies par Electrabel ont été installées et seront entretenues par Cofely. Ces bornes fournissent des informations en temps réel quant à la consommation et aux coûts de chargement en électricité. et l'INDC Entité jolimontoise avaient tous les deux proposé en 2011 d'unir Warquignies. Le premier par une fusion administrative, le deuxième par une inté- gration. Les discussions autour du choix du partenaire privilégié ont fait couler beau- coup d'encre durant des mois dans la presse régionale et spécialisée. D'autant plus que le Conseil médical du CHR avait intenté une action en justice. Mécontent à l'époque de ne pas être associé aux discussions, le CM avait saisi le 1 Mons pour non-prise en compte de l'avis des médecins dans cette importante prise de décision... La direction de l'hôpital avait dû attendre l'arrêt du tribunal. Elle avait ensuite choisi en février 2012 l'Entité joli- montoise. Mais finalement, après de nom- breuses négociations avec la nouvelle direc- tion des Cliniques Saint-Luc, la direction du s'allier directement aux Cliniques universi- taires Saint-Luc. tances communes entre les deux institutions, favorisant un maximum de collaborations médicales, tout en maintenant la possibilité d'accords locaux avec des hôpitaux tiers. Cet accord offre également de nouvelles pers- pectives pour la population du bassin de soins Mons-Borinage», annoncent les signataires du projet. Du côté du CHR, les responsables considèrent qu'il s'agit «d'un nouveau projet d'avenir qui s'ouvre pour l'hôpital. La signature de cet accord permet en effet au CHR d'entrevoir la poursuite de son redressement, ayant atteint à présent l'équilibre financier recherché, et de pérenniser son activité. L'équipe de manage- parvenue, grâce au soutien des partenaires solides que sont Saint-Luc/UCL et l'Université catholique de Lille, mais aussi grâce à l'impli- cation et à la fidélité des équipes médicales, soignantes et administratives, à poursuivre une activité médicale de qualité.» Du côté des Cliniques universitaires Saint- Luc, l'objectif est «d'établir un réseau qui fasse en sorte que le patient quelle que soit la porte par laquelle il entre dans ce réseau rencontre une même qualité de soins, un même système de valeurs et un même esprit d'excellence.» les services médicaux du CHR et de Saint- Luc. Une quinzaine de collaborations entre services sont déjà en place entre les deux institutions. A terme, les partenaires parlent de 25 à 30 collaborations médicales. «Ces collaborations viseront à offrir aux patients du bassin de soins "Mons-Borinage" des soins de qualité universitaire, précisent les promoteurs du projet. Par ailleurs, les liens historiques et forts existant avec l'INDC jolimontoise seront poursuivis. Les coopérations transfrontalières continueront à se développer, en concertation notamment avec notre partenaire, l'Université catholique de Lille». que cette association hospitalière repose sur un projet médical solide. «Des ressources médicales supplémentaires seront engagées en fonction des projets médicaux communs. Les comptes annuels de chaque institution feront l'objet d'une analyse consolidée. Des modes de collaboration et des synergies pour- ront également être définis pour des services non médicaux. Selon Jean-Marie Limpens, administrateur général du CHR Saint-Joseph Warquignies, le personnel, les syndicats et une partie du corps médical sont favorables à cette association avec un hôpital universitaire. «Au niveau du corps médical, le départ d'une trentaine de médecins, encore actuellement en préavis, pèse très lourd. On ne peut pas dire que le corps médical de Mons est mobilisé aujourd'hui comme un seul homme derrière ce projet. Il y a une sorte de choc post-trau- matique à surmonter. Néanmoins, la plupart des chefs de service du CHR ont déjà rédigé des fiches de collaboration avec Saint-Luc.» démissionné et doit être réélu. scellé fin décembre un projet d'association hospitalière avec les Cliniques universitaires Saint-Luc. L'épilogue d'un long feuilleton? l'utilisation de véhicules électriques avec des bornes de recharge. Le personnel peut désormais circuler entre les différents sites du centre hospitalier et effectuer des visites post-natales à domicile en utilisant des voitures électriques. |