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I
Le Spécialiste
13-2
13 février 2013
www.lespecialiste.be
Le Spécialiste est une publication réservée
aux médecins spécialistes et médecins
spécialistes en formation.
Bimensuel
· 21 numéros/an
Tirage:
18.500 exemplaires
Rédacteur en chef:
Vincent Claes
v.claes@gambelnet.be
Ont contribué à ce numéro:
Dominique-Jean Bouilliez, Filip Ceulemans,
Jean-Yves Hindlet,
Thierry Goorden, Jean-Claude Verset
Assistante de rédaction:
Sandrine Sluysmans
Régie publicitaire:
Michèle Veys
m.veys@gambelnet.be
Production:
Laura Marlot, Sandrine Virlée
Editeur responsable:
Dr Vincent Leclercq
Tous droits réservés, y compris la traduction,
même partiellement.
Paraît également en néerlandais. L'éditeur ne pourra être
tenu pour responsable du contenu des articles signés,
qui engagent la responsabilité de leurs auteurs. En raison
de l'évolution rapide de la science médicale, l'éditeur
recommande une vérification extérieure des attitudes
diagnostiques ou thérapeutiques recommandées.
Copyright
Gambel sprl
Avenue des Fougères 6
1950 Kraainem
Tel 02/785.07.20
Fax 02/731.33.55
E-mail info@gambelnet.be
I
32
Le Spécialiste est une publication réservée
aux médecins spécialistes et médecins
spécialistes en formation.
Bimensuel
· 21 numéros/an
Tirage:
18.500 exemplaires
Rédacteur en chef:
Vincent Claes
v.claes@gambelnet.be
Ont contribué à ce numéro:
Geert Verrijken, Vincent Liévin, Filip Ceulemans,
Dominique-Jean Bouilliez,
Jean-Yves Hindlet, Philippe Mauclet
Jean-Claude Verset, Alex Van Nieuwenhove
Assistante de rédaction:
Sandrine Sluysmans
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Laura Marlot, Sandrine Virlée
Editeur responsable:
Dr Vincent Leclercq
Abonnement annuel:
125e
Tous droits réservés, y compris la traduction,
même partiellement.
Paraît également en néerlandais. L'éditeur ne pourra être
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qui engagent la responsabilité de leurs auteurs. En raison
de l'évolution rapide de la science médicale, l'éditeur
recommande une vérification extérieure des attitudes
diagnostiques ou thérapeutiques recommandées.
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Le Spécialiste a lu pour vous...
Dans chacun de ses numéros,
le Spécialiste vous propose une
sélection d'articles concernant
les soins de santé. Ces articles ont
été publiés, durant les semaines
précédentes, par des médias
d'information générale belges.
REVUE DE PRESSE
Médecine non conventionnelles:
«Il faut un cadre pour trier les bons des mauvais»
- Le Soir: S'il y a une volonté de garantir la sécurité du patient, c'est qu'une insécurité
existe.
- Michel Van Hoegaerden (vice-président de la commission paritaire des pratiques non
conventionnelles): Oui. Les pratiques non conventionnelles existent. Les gens qui les
pratiquent sont là. Il y a près de 3.000 personnes qui travaillent dans ce secteur. Et plus
d'un tiers des Belges se rend chez eux. Ce n'est pas anodin! Donc, il faut pouvoir dire
au patient si ces gens-là sont oui ou non à même de pratiquer ces soins. Il faut pouvoir
définir un cadre de compétence minimum pour que l'homme de la rue ne puisse pas se
prétendre acuponcteur et mettre une plaque devant sa maison en disant: «Venez ici, je
vais venir vous mettre des aiguilles un peu partout.» Le droit est là pour protéger les
gens, pas pour emmerder le monde, si je peux dire les choses comme ça. Et puis, il faut
savoir que les ostéopathes, acuponcteurs, homéopathes ou chiropracteurs de Belgique
veulent aussi éliminer les moins bien formés d'entre eux. Et pousser leurs pratiques vers
le haut.
Le Soir du 31 janvier, page 13.
Y a-t-il un
pilote au bloc
opératoire?
Pour diminuer les erreurs médicales, Frederik
van der Monde, ancien pilote reconverti,
propose que le monde chirurgical s'inspire
des règles de sécurité de l'aviation civile.
Dans le domaine médical, on appelle cela
pudiquement des événements indésirables ...
Comprenez: des erreurs humaines. Le secteur
développe toute une série de techniques afin
de limiter au maximum les cas. Par exemple,
grâce aux enseignements que l'on peut tirer
des rapports d'incident ou via l'utilisation de
check-lists.
Frederik van der Monde veut aller plus
loin. En tant que directeur de la toute nou-
velle société REPORT'in, il propose des
"techniques complémentaires" à celles déjà
existantes. Pour ce faire, il entend s'inspirer
de pratiques ayant fait leurs preuves dans...
l'aviation civile.
«Dans une salle d'opération, on travaille de la
même façon que dans un cockpit, explique
celui qui est aussi pilote de ligne. On retrouve
le commandant de bord qui peut être compa-
ré au chirurgien, le copilote à l'anesthésiste, et
les hôtesses aux infirmières. Les contraintes
des métiers sont également proches: prise de
décision dans un espace temporel très court,
travail en vase clos et en équipe, caractère
irréversible de la décision, etc.»
Après plus d'un an de boulot, son projet ­
mis en place avec son associé Philippe Le
Marchand ­ est aujourd'hui prêt. Le site
Internet de la société en synthétise bien la
philosophie: «Le risque, l'incident et l'erreur
font partie du quotidien de tout homme.
Cependant, il est de notre devoir de tout
mettre en oeuvre afin de minimiser la pro-
babilité de leur répétition. Dans cet esprit,
une des méthodes d'apprentissage les plus
efficaces est le partage d'expérience.»
La Libre Belgique en ligne du 31 janvier
Le tabac a rapporté
2 milliards d'euros à
l'Etat en 2012
Le montant total des recettes de droits d'accises
sur les tabacs manufacturés s'élève à un peu
plus de deux milliards d'euros pour l'année 2012
(2.004.657.498,49 euros exactement), selon les
statistiques définitives du SPF Finances. Le service
public fédéral a également enregistré la mise à la
consommation de 11,2 milliards de cigarettes et
de 8.261 tonnes de tabac à rouler.
L'Echo en ligne du 31 janvier.
J
S0
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F
Cuba au temps du
choléra
Depuis l'été 2012, l'île lutte contre une
épidémie. Avec discrétion. (...) Depuis
l'été dernier, la plus jolie des grandes villes
coloniales de l'Est cubain vit au temps du
choléra. Le 2 juillet, en effet, le ministère de
la Santé a informé officiellement la popula-
tion dans le Granma, le quotidien du Parti
communiste cubain, qu'une épidémie de
choléra frappait Manzanillo, une bourgade
du sud-est de l'île. La Havane a alors révélé
que plus de 158 personnes étaient infectées.
Seuls trois seraient décédées. Par la suite, à
l'exception d'une note d'information opti-
miste à la fin août, les autorités sanitaires
sont demeurées plus vagues sur l'ampleur
de l'épidémie.
Le Soir en ligne du 26 janvier
Une protection sociale fédérée
pour les francophones et les
germanophones
«Le transfert des compétences en matière de soins de santé concerne 15% du budget de l'Inami.
Il est donc essentiel que la gouvernance de ces matières soit bien coordonnée avec le national où se
trouve "encore" 85% du budget des soins de santé. La formule la plus simple, déjà connue et qui a fait
ses preuves depuis 50 ans, est dès lors de reprendre le modèle de gestion paritaire avec les partenaires
sociaux, les employeurs, les syndicats, les mutualités, et de concertation avec les prestataires de soins
dans tous les secteurs concernés. Nous proposons de regrouper à tout le moins les matières des per-
sonnes handicapées, des soins de santé et de la famille formant la protection sociale fédérée au sein
d'un organisme d'intérêt public composé paritairement (comme pour la gestion globale de la sécurité
sociale) et puis de créer trois départements homogènes: personnes handicapées, santé et famille,
fonctionnant sur la base de la concertation. Les matières actuellement administrées par les Commu-
nautés seraient regroupées au sein de ces départements.»
Extrait de l'éditorial de Jean Hermesse, secrétaire général des Mutualités chré-
tiennes, dans En Marche, N°1489, 24 janvier 2013.
Gare aux acomptes avant
l'opération
Certains acomptes sur les honoraires médicaux, réclamés par les hôpitaux flambent.
«C'est 5.000 euros ou pas d'opération»: mardi 5 février, le quotidien flamand Het Laatste Nieuws
évoquait sous ce titre la situation de cette femme à laquelle l'Hôpital universitaire de Gand a récem-
ment réclamé un acompte de 5.000 euros à valoir sur une opération chirurgicale ­ une reconstruc-
tion mammaire après un cancer des seins ­ qu'elle devait subir quelques semaines plus tard: «Ce
montant, indiquait le courrier que lui adressait l'hôpital, doit être versé au moins quatorze jours avant
la date à laquelle votre opération est planifiée. A défaut de quoi nous n'aurons d'autre solution que de
vous retirer momentanément de la liste des patients opérables.»
Un hôpital peut-il ainsi réclamer, à titre d'acompte, des montants de cette importance à un patient?
Rien, à vrai dire, ne l'empêche. «Il faut distinguer les acomptes réclamés pour l'hébergement hospi-
talier et ceux qui portent sur les honoraires médicaux et certains frais périphériques, explique Michel
Mahaux, directeur adjoint chez Santhea, la Fédération des hôpitaux publics et non confessionnels.
Les premiers sont bel et bien réglementés alors que, pour les seconds, c'est beaucoup moins clair.»
S'agissant de l'hébergement hospitalier, le montant des acomptes est en effet fixé par une convention
nationale passée entre les établissements hospitaliers et les organismes assureurs.
S'agissant des honoraires médicaux, en revanche, il n'y a pas de règle. Ici, l'acompte réclamé par l'hô-
pital porte sur la partie des frais qui n'est pas prise en charge par l'organisme assureur: il est calculé à
partir d'un devis hospitalier qui intègre notamment les honoraires des spécialistes concernés et divers
frais périphériques (prothèses...).
Le Soir du 6 février, page 6.