CDH Michel de Lamotte rappelle que cette initiative veut renforcer la proximité des services de santé. «Elle s'adresse à Pourtant, aux yeux du Groupement liégeois des Associations et des Médecins omnipraticiens (Glamo) et de la Fédération liégeoise des Associations de Médecins généralistes (Flamg), deux organismes recon- nus, ce projet n'atteindrait pas ses objectifs et représenterait surtout «un puits de dépenses inutiles». D'après eux, la grande majorité des résultats de ces dépistages, transmis ensuite aux médecins traitants, seraient déjà connus grâce au dossier médical global (DMG) ou à des consultations de spécialistes. De plus, les méthodes utilisées ne seraient pas pertinentes, elles feraient double emploi et seraient même parfois dommageables (excès d'irradiation dû à des mammotests répétés, par exemple). prévention en Fédération Wallonie-Bruxelles, elle veille à la mise en place et à l'organisation de programmes de dépistage. «Le choix de la Fédéra- tion, notamment dans le cadre de la médecine préventive, est de considérer le médecin généraliste comme médecin de référence. Pour le dépistage organisé, comme celui du cancer du sein ou du cancer du col de l'utérus, le gynécologue peut être considéré de manière équivalente au médecin référent. Plus spécifiquement, le car de la Province de Liège propose un dépistage du cancer du sein aux femmes de 40 à 69 ans, alors que les recommandations internationales prônent un dépistage des femmes de 50 à 69 ans. Ceci crée une confusion auprès du public cible qui reçoit, d'une part, une invitation de la Province de Liège à partir de 40 ans et, d'autre part, une invitation de la Fédé- ration Wallonie-Bruxelles à partir de 50 ans. L'absence de cohérence entre les messages des services publics est préjudiciable à la participation des femmes au mammotest», précise la ministre. Face à ce message contradictoire, l'administration de la ministre a ren- contré en 2012 les responsables de la Province pour les inciter à inviter exclusivement les femmes de 50 à 69 ans. «Ces derniers ont indiqué qu'ils n'avaient pas l'intention d'arrêter le dépistage pour les sujets de moins de 50 ans. Pour rappel, chacune des provinces est autonome dans ses com- pétences. Il n'appartient pas à la Fédération d'interférer dans le choix des provinces en matière de santé et elle n'octroie aucun financement pour les activités de ces cars», ajoute la ministre. Le débat n'est donc pas terminé! les quatre partenaires de la réin- sertion professionnelle (au sud du systématiquement tout au long du trajet de réinsertion d'une personne qui recherche du travail. L'objectif commun est d'accompagner plus efficacement la personne qui le sou- haite dans son retour vers l'emploi, depuis le premier contact avec le médecin-conseil jusqu'au retour sur le marché du travail. Un objectif ambitieux puisqu'en Belgique, le taux d'activité des personnes ayant subi une inca- pacité de travail de longue durée est faible. Il plafonne à 45%, alors que dans des pays 70%. De plus, cette convention concerne, a priori, de nombreuses personnes. Fin 2011, le nombre d'invalides s'élevait à 269.499 per- sonnes dans notre pays. et de l'emploi (Forem), accompagnés des spécialistes de l'intégration des personnes en incapacité et son médecin-conseil à déter- miner les possibilités de retour sur le marché de l'emploi. Sur base de leurs propositions, le médecin-conseil décidera, en concerta- tion avec le travailleur, quelle piste suivre», annonce l'Inami. Le rôle dévolu au médecin- conseil dans ce dispositif est important: il remplit une mission générale de sensibilisa- tion et d'accompagnement du bénéficiaire quant aux conséquences médico-sociales de l'incapacité, grâce à son rôle dans le maintien de l'intégration sociale du bénéficiaire. Le médecin-conseil est l'interlocuteur direct de la personne en incapacité de travail et peut lui proposer des mesures permettant une réinsertion socio-professionnelle. site de l'Inami (www.inami.be) ser des dépistages. Ces cars circulent dans toute la province, offrant le dépistage gratuit de diffé- rentes pathologies telles que le diabète, l'excès de cholestérol, les grandes affections thoraciques, l'ostéoporose, le cancer du sein ou de la prostate. De nombreux médecins référents n'apprécient pas cette initiative de la main qui entraîne une réduction du débit sanguin vers les doigts) est le plus généralement observé chez l'homme âgé en moyenne de 40 ans. «Les travailleurs les plus à risque sont les uti- lisateurs de marteaux-piqueurs, les mécaniciens d'automobile, les constructeurs d'échafaudages, les métallurgistes, les mineurs, les machinistes, les bouchers, les charpentiers et les briqueteurs», indique le Cabinet du Secrétaire d'Etat aux Affaires sociales, aux Familles et aux Personnes handicapées, chargé des Risques professionnels. Récemment, le FMP a indemnisé quelques dizaines de personnes victimes de ce syndrome, via son système ouvert. Dans ce cas, le travailleur victime doit prouver que sa maladie est causée par son travail. «Grâce à la reconnaissance de la maladie sur la liste, des cas supplémentaires de- vraient être reconnus pour tous les travailleurs du secteur privé (ainsi que ceux des institutions com- munales et provinciales) qui sont victimes de cette maladie, puisqu'ils n'auront plus à prouver que leur affection est due à leur travail. Ceci facilite et écourte bien entendu la procédure de reconnais- sance de la maladie et son indemnisation», com- mente-t-on au Cabinet de Philippe Courard. «Les maladies professionnelles évoluent avec le temps et la réalité du marché du travail. Voilà pourquoi il faut adapter la liste, avec un souci constant: celui de faciliter la tâche aux travailleurs victimes de maladies professionnelles et de les indemniser justement et rapidement», estime Philippe Courard. Par ailleurs, le FMP publie des dépliants destinés aux médecins spécialistes et au grand public. Les deux premières parutions concernent la préven- tion des maladies professionnelles et la réadapta- tion. Elles sont téléchargeables sur le site du Fonds des Maladies professionnelles (www.fmp.fgov.be). un statut d'invalide en Belgique. Laanan l'Awiph coordonnent leurs actions pour offrir un accompagnement plus structuré au travailleur en incapacité qui souhaite retrouver du travail. |