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Le Spécialiste
13-21
26 décembre 2013
www.lepsecialiste.be
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Le Vif/L'Express
Le système de soins belge
est-il performant?
En collaboration avec l'Institut Scientifique de Santé Publique (ISP) et l'Inami,
le KCE a sélectionné 74 indicateurs pour mesurer la performance du système
de soins belge. Sur la base des résultats, publiés le 13 février, les chercheurs ont ensuite évalué divers
paramètres, tels que l'accessibilité financière, la couverture vaccinale, le nombre de césariennes, etc.
Le rapport publié début 2013 présente en réalité les résultats d'une seconde évaluation de
ce type, la première ayant été réalisée en 2010. Il s'inscrit dans la lignée des engagements
pris par les pays européens dans le cadre de la Charte de Tallinn (2008), qui impose aux Etats
membres de l'UE de réaliser à intervalles réguliers des mesures de la performance de leurs
systèmes de santé. Chez nous, la prochaine étude est prévue pour décembre 2015.
Le rapport 2013 observe une évolution positive de plusieurs indicateurs relatifs à l'état de santé des
Belges (espérance de vie, mortalité infantile...), même si l'accessibilité des soins reste préoccupante,
en dépit de toutes les mesures sociales mises en place ces dernières années. Dans le domaine de la
prévention, les chiffres varient suivant les régions et les pathologies. Globalement, le KCE qualifie
néanmoins les résultats du système belge de «moyens à bons» en termes d'efficience, même
s'il reste aussi un certain nombre de postes de gaspillage ­ comme par exemple la réalisation de
mammographies de dépistage chez des patientes qui ne font en principe pas partie du groupe-cible.
G.V.
Soins intensifs pédiatriques:
peut mieux faire!
La prise en charge des enfants victimes de pathologies aiguës potentiel-
lement létales dans une unité de soins intensifs (SI) pédiatriques spécia-
lisée améliore sensiblement leur pronostic. Pourtant, les services de ce
type spécifiquement destinés aux jeunes patients ne sont actuellement
pas reconnus en Belgique ­ une particularité qui fait de notre pays une
triste exception à l'échelon de l'Europe occidentale, rappelle le 5 février
le Dr Annick De Jaeger, chef du service de SI pédiatriques de l'UZ Gent.
L'UZ Gent est l'un des sept hôpitaux belges qui disposent actuellement
d'une unité de soins informelle spécialisée dans la prise en charge des
enfants en état critique.
La reconnaissance constitue un premier pas dans l'amélioration de la
qualité des soins, tandis que l'absence de normes officielles peut au
contraire déboucher sur des situations inacceptables. «Certains enfants
qui se trouvent dans un état critique font pratiquement le tour du pays
avant d'aboutir enfin au bon endroit»
, souligne le Dr De Jaeger. Centraliser
les SI pédiatriques est indispensable pour pouvoir offrir des soins spéciali-
sés à ces petits malades. A l'échelon européen, on estime que les besoins
s'élèvent à environ 2,7 lits de SI pour 100.000 enfants âgés de 1 à 18 ans.
D'après la spécialiste, l'Association belge des Intensivistes Pédiatriques
apporte depuis 15 ans déjà sa collaboration constructive à la mise en
place d'une nouvelle réglementation. «Mais à chaque fois que nous
pensions y avoir enfin mis la dernière main, des changements à la tête
du pays nous ont forcés à tout reprendre à zéro...»
Il serait également
nécessaire de créer une formation adaptée pour les spécialistes en SI
pédiatriques. «La quasi-totalité des médecins qui pratiquent actuelle-
ment cette spécialité sont allés de leur propre initiative apprendre le mé-
tier dans de grandes unités internationales reconnues qui voient passer
un nombre important de cas»
, explique le Dr De Jaeger. «La formation
belge débouchant sur l'indispensable reconnaissance en tant qu'intensi-
viste ne cible en effet que les adultes. Il faut créer un titre professionnel
particulier en médecine intensive pédiatrique, qui pourrait être obtenu
au terme d'une formation comprenant d'abord un tronc commun, puis
un volet plus spécifique avec des stages en pédiatrie.»
G.V.
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De la viande de cheval est découverte dans des lasagnes préparées de différentes
grandes marques vendues en supermarché, pourtant estampillées «100% pur boeuf».
Elargissement et actualisation de la loi sur l'euthanasie
Le 20 février, les Commissions réunies de la Justice et des Affaires sociales du Sénat
débutent les auditions parlementaires préparatoires à l'élargissement de la loi du 28 mai
2002 sur l'euthanasie. Le sénateur socialiste Philippe Mahoux propose de mettre en place
un cadre législatif autorisant cette pratique chez les patients mineurs dans certains cas de
figure. Les conditions sont notamment que le demandeur soit apte à exprimer sa volonté
et que sa demande, formulée dans le respect du cadre réglementaire, soit appuyée par
son représentant légal. La capacité de jugement du jeune patient serait évaluée par un
spécialiste en psychiatrie de l'enfant ou de l'adolescent (ou par un autre médecin disposant
d'une expertise comparable), qui devrait ensuite rédiger une attestation confirmant que le
mineur est capable d'évaluer raisonnablement les conséquences de sa requête.
Elke Sleurs, sénatrice N-VA, gynécologue et présidente de la Commission des Affaires
sociales du Sénat, a introduit trois propositions de loi concernant l'élargissement et
l'actualisation de la loi sur l'euthanasie ­ des textes globalement très proches de la position
défendue par le PS. La N-VA souhaite notamment que soit levée l'obligation de réitérer la
déclaration anticipée tous les cinq ans. «Cette déclaration
doit rester valable à vie, et la commune devrait en rappeler
l'existence au patient tous les dix ans»
, estime le Dr Sleurs,
qui se dit également favorable à la création d'une base
de données centralisée. La sénatrice souligne par ailleurs
que, si son parti n'est pas partisan d'un élargissement
de la loi aux sujets déments, il en va tout autrement des patients pédiatriques. «L'âge
mental est plus important que l'âge civil. Lorsqu'il est confronté à des souffrances physiques
insupportables, un mineur capable d'exprimer sa volonté doit pouvoir bénéficier d'une
euthanasie. Le médecin qui pose cet acte devra néanmoins toujours consulter un pédiatre
et un confrère spécialisé dans la pathologie concernée, et les parents ou tuteurs de l'enfant
devront être impliqués dans la décision»
, conclut Elke Sleurs.
G.V.
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