7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 le KCE a sélectionné 74 indicateurs pour mesurer la performance du système de soins belge. Sur la base des résultats, publiés le 13 février, les chercheurs ont ensuite évalué divers paramètres, tels que l'accessibilité financière, la couverture vaccinale, le nombre de césariennes, etc. Le rapport publié début 2013 présente en réalité les résultats d'une seconde évaluation de ce type, la première ayant été réalisée en 2010. Il s'inscrit dans la lignée des engagements pris par les pays européens dans le cadre de la Charte de Tallinn (2008), qui impose aux Etats membres de l'UE de réaliser à intervalles réguliers des mesures de la performance de leurs systèmes de santé. Chez nous, la prochaine étude est prévue pour décembre 2015. Le rapport 2013 observe une évolution positive de plusieurs indicateurs relatifs à l'état de santé des Belges (espérance de vie, mortalité infantile...), même si l'accessibilité des soins reste préoccupante, en dépit de toutes les mesures sociales mises en place ces dernières années. Dans le domaine de la prévention, les chiffres varient suivant les régions et les pathologies. Globalement, le KCE qualifie néanmoins les résultats du système belge de «moyens à bons» en termes d'efficience, même s'il reste aussi un certain nombre de postes de gaspillage comme par exemple la réalisation de mammographies de dépistage chez des patientes qui ne font en principe pas partie du groupe-cible. peut mieux faire! lement létales dans une unité de soins intensifs (SI) pédiatriques spécia- lisée améliore sensiblement leur pronostic. Pourtant, les services de ce type spécifiquement destinés aux jeunes patients ne sont actuellement pas reconnus en Belgique une particularité qui fait de notre pays une triste exception à l'échelon de l'Europe occidentale, rappelle le 5 février le Dr Annick De Jaeger, chef du service de SI pédiatriques de l'UZ Gent. L'UZ Gent est l'un des sept hôpitaux belges qui disposent actuellement d'une unité de soins informelle spécialisée dans la prise en charge des enfants en état critique. La reconnaissance constitue un premier pas dans l'amélioration de la qualité des soins, tandis que l'absence de normes officielles peut au contraire déboucher sur des situations inacceptables. «Certains enfants qui se trouvent dans un état critique font pratiquement le tour du pays avant d'aboutir enfin au bon endroit», souligne le Dr De Jaeger. Centraliser les SI pédiatriques est indispensable pour pouvoir offrir des soins spéciali- sés à ces petits malades. A l'échelon européen, on estime que les besoins s'élèvent à environ 2,7 lits de SI pour 100.000 enfants âgés de 1 à 18 ans. D'après la spécialiste, l'Association belge des Intensivistes Pédiatriques apporte depuis 15 ans déjà sa collaboration constructive à la mise en place d'une nouvelle réglementation. «Mais à chaque fois que nous pensions y avoir enfin mis la dernière main, des changements à la tête du pays nous ont forcés à tout reprendre à zéro...» Il serait également nécessaire de créer une formation adaptée pour les spécialistes en SI pédiatriques. «La quasi-totalité des médecins qui pratiquent actuelle- ment cette spécialité sont allés de leur propre initiative apprendre le mé- tier dans de grandes unités internationales reconnues qui voient passer un nombre important de cas», explique le Dr De Jaeger. «La formation belge débouchant sur l'indispensable reconnaissance en tant qu'intensi- viste ne cible en effet que les adultes. Il faut créer un titre professionnel particulier en médecine intensive pédiatrique, qui pourrait être obtenu au terme d'une formation comprenant d'abord un tronc commun, puis un volet plus spécifique avec des stages en pédiatrie.» 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 grandes marques vendues en supermarché, pourtant estampillées «100% pur boeuf». débutent les auditions parlementaires préparatoires à l'élargissement de la loi du 28 mai 2002 sur l'euthanasie. Le sénateur socialiste Philippe Mahoux propose de mettre en place un cadre législatif autorisant cette pratique chez les patients mineurs dans certains cas de figure. Les conditions sont notamment que le demandeur soit apte à exprimer sa volonté et que sa demande, formulée dans le respect du cadre réglementaire, soit appuyée par son représentant légal. La capacité de jugement du jeune patient serait évaluée par un spécialiste en psychiatrie de l'enfant ou de l'adolescent (ou par un autre médecin disposant d'une expertise comparable), qui devrait ensuite rédiger une attestation confirmant que le mineur est capable d'évaluer raisonnablement les conséquences de sa requête. Elke Sleurs, sénatrice N-VA, gynécologue et présidente de la Commission des Affaires sociales du Sénat, a introduit trois propositions de loi concernant l'élargissement et l'actualisation de la loi sur l'euthanasie des textes globalement très proches de la position défendue par le PS. La N-VA souhaite notamment que soit levée l'obligation de réitérer la doit rester valable à vie, et la commune devrait en rappeler l'existence au patient tous les dix ans», estime le Dr Sleurs, qui se dit également favorable à la création d'une base de données centralisée. La sénatrice souligne par ailleurs que, si son parti n'est pas partisan d'un élargissement de la loi aux sujets déments, il en va tout autrement des patients pédiatriques. «L'âge mental est plus important que l'âge civil. Lorsqu'il est confronté à des souffrances physiques insupportables, un mineur capable d'exprimer sa volonté doit pouvoir bénéficier d'une euthanasie. Le médecin qui pose cet acte devra néanmoins toujours consulter un pédiatre et un confrère spécialisé dans la pathologie concernée, et les parents ou tuteurs de l'enfant devront être impliqués dans la décision», conclut Elke Sleurs. 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 |