7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 nonce hélas pas plus rose! nu. Dans un système de pay-for-service, c'est évidemment une absurdité complète à moyen et à long terme, mais le gouvernement ne s'est malheureusement pas encombré d'une telle considération. Le remboursement d'examens technologiques est raboté sans aucune vision avec, à la clé, d'une part un déficit de plus en plus marqué de bon nombre d'établissements hospitaliers déjà sous-financés et, d'autre part, une tendance consciente ou inconsciente à la surconsommation. Tout le monde en est bien conscient, mais personne ne fait rien. flagrante encore lorsqu'elles décident, en concertation avec les principaux acteurs concernés (à l'exception de la société scientifique BSC et du Collège, systématiquement écartés des décisions stratégiques), d'autoriser des dizaines de nouveaux laboratoires de cathéterisme B1-B2. Une telle mesure ne manquera pas de déboucher sur une augmenta- tion des dépenses en cardiologie interventionnelle, d'une part, et sur une baisse de la qualité suite à un morcellement accru, d'autre part. Là encore, chacun en est conscient mais personne ne fait rien. Et entre-temps, on assiste à un nombre sans cesse crois- sant d'innovations diagnostiques, qui ne sont pas rembour- sées. Les patients cardiovasculaires belges ne méritaient pourtant pas cela! du fédéral aux communautés. Les soins en deviendront-ils plus efficients, ou allons-nous nous trouver empêtrés dans une structure encore plus complexe, avec encore plus de règles à respecter? A l'Absym, nous défendons plus que ja- mais une participation active reposant sur la concertation et nous sommes prêts à prendre nos responsabilités à de multiples niveaux. Nous continuons à défendre une médecine libre de qualité, que nous tenons à évaluer en continu. Cette surveillance doit toutefois être organisée sans avoir recours à une for- faitarisation purement bureaucratique. Les soins priment sur un enregistrement irréfléchi et répétitif à différents niveaux de pouvoir. Les technologies de l'information ne peuvent pas devenir un outil d'économies: leur objectif doit être d'aider les méde- cins à partager de manière simple et sélective les données médico-sociales du patient avec d'autres prestataires cela d'un financement suffisant. Les malades chroniques béné- ficieront d'une prise en charge plus multidisciplinaire, dont le généraliste sera le véritable pi- vot. Les «case managers» dont rêvent des professeurs ex- soixante-huitards complète- ment dépassés à la Yvo Nuyens et Jan De Maeseneer sont une piste à éviter. La participation des patients aux soins de santé devrait être organisée de façon structurelle et dans le respect des pres- tataires de soins. Force est toutefois de constater que les mutuelles, désireuses avant tout de protéger leurs propres intérêts, font encore trop peu d'efforts en ce sens. doute pas radicalement diffé- songe en première instance au surtout sentir dans le secteur des soins aux personnes âgées. Le rôle de plus en plus marqué des nouvelles technolo- gies est une autre évolution, peut-être moins visible, mais certainement pas moins fondamentale. En 2014, le grand public sera exposé pour la première fois aux systèmes d'e-health, peaufinés depuis de nombreuses années et réservera la société. Les hôpitaux et autres structures en vue d'accroître la performance de leurs dossiers-pa- tients. Les données de santé seront aussi de plus en plus partagées par le biais de la plateforme e-health, mais aussi au sein de la première ligne, grâce à la première application de Vitalink (le partage du schéma médicamenteux). Nous nous préparons ainsi peu à peu à un système de soins qui table beaucoup sur la collaboration pour affronter la flam- bée des maladies chroniques et préserver voire améliorer la qualité des soins, et où un patient de mieux en mieux informé endossera un rôle (pro)actif dans l'organisation de sa prise en charge. On ne peut qu'espérer que ceux qui nous gouvernent auront à coeur, en 2014, d'accorder aux TIC l'attention et la place qu'ils méritent. nous aura appris que la ministre des Affaires sociales et de la Santé pu- blique Laurette Onkelinx (PS) a mal- heureusement la liberté de prendre les décisions qui lui chantent. Alors que tous les secteurs sont priés de faire des économies, elle entérine la reconnaissance des médecines alternatives (ouvrant toute grande la porte à leur remboursement), supprime le contingentement (ce qui risque d'aggraver la surconsom- mation dans le Sud du pays), auto- rise les mutuelles à rembourser des séances de sauna... et on en passe. Le seuil coin de ciel bleu réside dans sa politique anti-tabac, qui est indé- niablement positive. Cela ne com- pense toutefois évidemment pas l'absence de réelle vision pour les soins de santé du futur. A l'heure actuelle, force est de constater que notre offre de soins reste de bonne qualité, grâce aux prestataires et en dépit du système. La sixième réforme de l'Etat va rendre les choses encore plus complexes, encore plus chères, et représentera un véritable boulet financier pour la Flandre tout cela grâce aux partis traditionnels. Il n'y a donc qu'une seule manière d'en finir avec cette situation: un système de soins de santé flamand qui conserve ce qui fonctionne et adapte ce qui doit l'être. C'est là que réside l'opportunité de recons- truire un système social stable un système où il fait bon travailler pour les prestataires et qui assurera des soins de qualité aux patients pour les cinquante années à venir. |