7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 siopathologie du diabète de type 2: le développement progressif de la résistance périphérique à l'insuline (avec réduction de la captation du glucose), la dysfonc- tion progressive des îlots bêta (avec chute de la pro- duction insulinique croissement de la production hépatique de glucose, le tout résultant en une élévation logique de la glycémie. plus de contrôler le diabète, se pose la question de l'agent antidiabétique à ajouter pour intensifier le traitement. les différents traitements antidiabétiques oraux. mine s'adresse aux 3 mécanismes physiopathologiques du DT2. En outre, la metformine atténue la prise de poids liée à l'administration de la SU, mais ne la com- pense pas entièrement. Les hypoglycémies et des perturbations intestinales sont les autres effets indési- rables typiques de l'association SU-metformine. plémentaire à la metformine. De plus, elles pêchent par leurs effets secondaires (rétention hydrique, prise de poids, fractures, anémie...). inhibiteur de la DPP-4 à la metformine présente plu- sieurs avantages. D'abord, elle s'adresse aussi aux 3 mécanismes physiopathologiques du DT2. Par contre, elle est efficace quelle que soit la durée du diabète, est neutre sur le plan pondéral, n'induit pas d'hypogly- cémies (5% pour sitagliptine + metformine vs 32% pour SU + metformine, à 52 semaines, dans une étude publiée en 2007 par M.A. Nauck et al. dans Diabetes Obes Metab, par exemple) et pourrait protéger la fonction bêta. En outre, tant les inhibiteurs de la DPP-4 que la metformine corrigent la réponse des incrétines (actions synergiques). Bien entendu, les perturbations gastro-intestinales liées à la metformine restent. bète réduit l'espérance de vie de quelque 6 années. En effet, le diabète est associé à différentes causes de décès prématuré, dont les affections rénales, qui multiplient par 3,02 le risque de décès non CV (S.R. Seshasai, et al. NEJM 2011). De plus, la cooccurrence d'un diabète et d'une affection rénale chronique (ARC) amplifie à la fois le risque d'infarctus myocardique de décès toutes-causes (M. Tonelli, et al. Lancet 2012). bli à Hong-Kong (A. Luk, et al. DMRR 2013), quelque 19% des patients DT2 souffrent d'une ARC. d'hypoglycémies (18,9 vs 8,2% dans la cohorte JADE. A. Luk, et al.). Celles-ci ne sont pas anodines et mul- tiplient par 2-2,5 le risque de MCV, d'hospitalisations et de décès (P.F. Hsu et al. Diabetes Care 2013). Plus de la moitié (55%) de ces hypoglycémies surviennent chez des patients traités par sulphonylurées (W.Y. So et al. 2002). De fait, K. Krobot et al. (Curr Med Res Opin 2012) ont clairement montré que le risque d'hypoglycémie encouru sous glipizide était plus élevé chez les patients plus âgés, avec des valeurs plus basses d'HbA1c, alors que sous sitagliptine, ce risque était beaucoup moins élevé et quasi indépendant de l'âge et des valeurs d'HbA1c (Figure 1). sous insuline, tandis qu'on observe un gain de poids et une rétention hydrique sous glitazones, une réduction de l'efficacité des inhibiteurs de la SGLT2 (dapaglifo- zine) et un risque (hypothétique) d'acidose lactique sous metformine. Par contre, la sécurité d'emploi et l'efficacité de la sitagliptine sont bien établies en cas d'ARC, notamment par 2 larges études menées chez des patients avec une ClCr<50ml/min (JC Arjo- na Ferreira, et al. Diabetes Care 2012)(risque d'hypo sévère 3x moins élevé que sous glipizide) ou en dia- lyse (J.C. Arjona Ferreira, et al. Am J Kidney Dis)(-40% d'hypo sévère vs glipizide). En outre, les inhibiteurs de la DPP-4 exercent des effets positifs sur la microalbu- minurie. metformine, le praticien aura pour défi de réduire l'HbA1c de son patient afin de minimiser le risque de complications microvasculaires (cf. UKPDS), sans pour autant accroître son risque macrovasculaire. En effet, différents travaux, dont la fameuse méta-ana- lyse de Turnbull (Diabetologia 2009), suggèrent qu'un insulinique à l'insuline hépatique de glucose hypoglycémies. Non seulement elles péjorent le pronostic des patients, mais elles dégradent significativement leur qualité de vie. Une étude réalisée dans son service a montré que les patients qui avaient déjà expérimenté au moins un épisode sévère redoutaient leur récidive, qui est considérée comme anxiogène. En conséquence, ils limitaient leurs acti- vités sociales et de loisir, quand ils ne devaient pas adapter une partie de leur activité professionnelle. |