7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 et Bruxelles sont en effet en train d'emboîter le pas à la Flandre, suite à une initiative émanant du terrain. Après une période un peu chaotique qui aura vu de multiples pro- jets non coordonnés voir le jour, une plateforme a vu le jour en décembre 2013, avec comme objectif de rassembler les acteurs des soins de santé et de travailler ensemble aux thématiques de la qualité et de la sécurité, en ce y compris l'accréditation. Le travail en 2014 ne manquera pas, puisque interrogations et craintes sont toujours pré- sentes dans bon nombre d'esprits. Il faudra sensibiliser le monde hospitalier à l'accré- ditation et soutenir celui-ci dans ses projets liés à l'amélioration de la qualité et de la sécurité. Il faudra aussi réaffirmer que l'accréditation n'est qu'un outil et pas une fin dans ce domaine ne doit pas exister. Penser autrement pourrait mettre à mal les chances de succès du processus. Il est primordial que l'ensemble des acteurs prennent conscience du seul objectif à viser: assurer aux patients la meilleure qualité et sécurité des soins. L'année prochaine sera sans aucun doute une année cru- ciale, dont l'issue pourrait impacter durablement notre secteur. soins et de la sécurité des patients). autre système» modèle de concertation tel que nous le connaissions et cette tendance est allée en s'aggravant ces dernières désenchanté et épuisé. Ce dernier doit exercer son métier dans un environnement de plus en plus hostile... En effet, il doit d'une part faire face aux contraintes liées au nombre sans cesse grandissant de lois et règlements assortis de sanctions et, d'autre part, il ploie sous les contraintes administratives intolérables, que cela soit en termes de temps ou de coûts. De plus, il ne peut plus gagner sa vie dignement, étouffé par différentes mesures: économies à charge des honoraires, suppléments limités, augmentation des frais d'exploitation, diminution des bénéfices, tiers payant social bientôt obliga- toire... Et avec pour seule perspective une pension de misère! et jouir de loisirs auxquels tout un chacun aspire. l'évolution de la société. Ne serait-il pas temps de parler de salariat et d'enfin octroyer au corps médical la protection offerte aux autres travailleurs, tout en tenant compte du haut degré d'exigence de sa formation (9 années au mini- mum)? Cette solution permettrait d'ailleurs de développer le travail en équipe multidisciplinaire et ce dans un cadre sécurisé. radiologie d'un organe unique de représentation. Auparavant co-existaient la société scientifique Société Royale Belge de Radiologie-SRBR et le groupement professionnel, l'Union Nationale des Radiologues. Afin de coordonner leurs actions, le Consilium Radiologicum a été créé il y a une dizaine d'années. L'importance numérique de la communauté radiologique belge (environ 1.400 radiologues) et la diversité de ses sous-spécialités ont rendu indis- pensable l'évolution de ces organes vers un système fonctionnel plus effi- cace. Les sociétés précitées ont été dissolues cette année et le 16 novembre 2013 est née la Société Belge de Radiologie, organe unique de représenta- tion des radiologues. Les défis à relever sont importants pour cette nouvelle SBR, car il faudra assurer une représentation optimale de l'imagerie médicale qui, si elle est mal connue du grand public, a également une image floue chez divers décideurs de la santé. La diminution de l'irradiation d'origine médicale de la population est un objectif important pour le futur, qui nécessitera un changement dans la prescription, une modification du comportement des patients, qui ne doivent pas exiger d'examens radiologiques, et la substitution vers des examens peu ou non irradiants. Cette substitution ne sera optimale que lorsque l'on disposera de suffisamment d'IRM en Belgique. Ceci sera une négociation importante avec les autorités en 2014. Afin que la prescription soit la mieux adaptée, des recommandations du bon usage des examens d'imagerie seront actualisés via une brochure (Focus in Medical Imaging), qui sera envoyée chaque trimestre à l'ensemble des médecins belges. Le remaniement nécessaire de la nomenclature représentera un autre grand chantier à réaliser pour la nouvelle SBR. loi sur l'euthanasie, vraie progression de l'autonomie du patient. Pour les «mau- vais» côtés: la crise devient structurelle, l'Etat est désargenté, d'où des coupes sombres dans le médical, malgré les accords. On doit tous faire des efforts, mais je m'inquiète... - Depuis les grèves des années 1960, jamais tant de mesures n'ont été prises Qui croirait que c'est sans impact sur la qualité des soins? Cet argent était-il fet: déplacer le risque du gouvernement vers l'hospitalier et les médecins. Dans ce climat de fausse concertation et de chute des moyens, cette réforme ne présage rien de bon, ni pour le patient, ni pour nos conditions de travail. médecins des provinces de Liège et du Luxembourg. |