7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 médecine années à venir consisteront à faire évoluer le sys- tème de soins vers une performance accrue. Nous comptons sur le monde médical afin de soutenir une logique de santé publique, de sorte qu'elle soit à l'avant-plan. Il faudra une adaptation décente du budget, qui tienne compte du contexte socio- économique. La santé, dans sa définition complexe, fait partie des droits de l'homme et, à ce titre, nous devons garantir un accès à des soins de qualité pour tous. Pour maintenir la meilleure médecine au service du patient et de la société, il faut défendre le bien-être des médecins en leur assurant une bonne qualité de vie professionnelle. Dans cette démarche, l'environnement lié aux soins est primordial: ainsi, l'articulation des 1 ses compétences. Parallèlement, cela sera une gageure de réformer le finance- ment des hôpitaux. Le débat sur le financement mixte all-in/à l'acte constitue une réelle opportunité d'évoluer. La crainte majeure est une marchandisation excessive de la médecine. Il faut garder sa place à l'humanité, tant au profit du patient que du médecin. La régio- nalisation des soins de santé doit être mûrement réfléchie et organisée. Le projet majeur sera de partager les idées du MoDeS avec le plus grand nombre et les confronter. Nous invitons les médecins à s'engager dans une conception moderne de la médecine devant s'adapter aux changements de paradigmes et aux innovations technologiques (télémédecine, monitorings...), parallèlement à certaines modifications des types de financement. Le MoDeS veut se faire connaître en tant qu'organisation syndicale tournée vers l'avenir et la qualité de vie du médecin. tentes? La nouvelle année qui approche sera évidemment marquée par des activités prévues de longue date, mais il ne fait aucun doute qu'elle aura aussi comme toujours une part d'imprévu. Plus encore que dans le passé, nos soins de santé seront déterminés par l'action régulatrice d'une série d'instances, dont l'impact pèsera de plus en plus lourd sur nos actes médicaux. La législation européenne et la réalisation de la sixième réforme de l'Etat en sont deux exemples. Les prochaines élections aussi auront certaine- ment des conséquences majeures, mais nous n'en ressen- tirons vraisemblablement les conséquences que plus tard, dans les années à venir. La diminution des moyens financiers disponibles pour la santé et la divergence des points de vue quant à la meilleure manière de les utiliser risquent de géné- rer des tensions croissantes. C'est la raison pour laquelle je voudrais appeler à une concertation franche entre tous les acteurs concernés (autorités, mutuelles, associations de médecins, directions hospitalières), en prenant pour point de départ le bien-être du patient. En ce qui concerne plus spécifiquement la neurologie, nous nous attendons à voir nos propositions pour la rationalisation de l'honoraire EEG coulées dans un cadre légal concret. Il sera également capital de développer davantage les unités de prise en charge des AVC, qui devraient idéalement être organisées en fonc- tion de l'évolution actuelle: thrombolyse et prise en charge interventionnelle réalisée par des experts au sein de centres spécialisés. Notre organisation pro- fessionnelle veut continuer à participer à la réalisation de cet objectif en 2014. Enfin, notre résolution pour l'année à venir est de développer également une collaboration plus étroite avec les sociétés scientifiques à d'autres niveaux. de santé mentale ont un impact non seulement marqué mais de plus en plus important sur la collectivité on songe notamment aux conséquences en termes d'incapacité de travail (prolongée), au burn-out, à la dépression. Le grand défi pour 2014 sera d'oser le débat fondamental sur la part du budget de la santé que la société est prête à consacrer à des soins de santé mentale (SSM) de qualité. Les 6,1% actuels sont en effet largement insuffisants pour répondre de façon qualita- tive aux besoins croissants, et si nous voulons améliorer les SSM, nous devons être prêts à y investir davantage. On observe également que le secteur est de plus en plus tiraillé entre la demande légitime des autorités et des acteurs concernés de désinstitutionnaliser la prise en charge et la réticence ou l'incapacité croissante de la société à assumer ou même à tolérer les comportements déviants. C'est dans ce contexte que s'inscrit la forte personnes présentant d'importants problèmes de santé mentale. Réconcilier ces deux tendances anta- gonistes sera l'un des grands défis futurs de notre secteur. Enfin, il est nécessaire de poursuivre nos efforts en faveur de SSM plus ouverts et plus transparents, notamment au travers du recours à des indicateurs de qualité. en son nom propre. que de revaloriser les prestations intellectuelles, ce qui concourra à assurer un temps suffisant pour le contact médecin-patient. aux politiques en lien avec l'allongement de la vie (offre de soins chroniques) et aux politiques de prévention. Enfin, anticipons les enjeux du futur de la médecine: réorganisation du paysage hospitalier avec spécialisation en pôles spécifiques à partir de projets médicaux, accès aux médicaments innovants, à la médecine personnalisée et à la pharmaco- génétique, aux nouvelles technologies et équipements lourds... Autant de défis à relever pour cette année 2014, que je vous souhaite à tous excellente! |