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Le Spécialiste
13-21
26 décembre 2013
www.lespecialiste.be
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GLEM:
l'Inami assouplit
leur financement
Si les groupes locaux d'évaluation médicale (GLEM) respectent un
certain nombre de conditions, ils ont droit à un subside de 200 euros
par réunion, octroyé par l'Inami. Les critères sont les suivants: le GLEM ne bénéficie pas d'un
financement ou d'un sponsoring externe et organise quatre réunions par année civile
auxquelles participent au moins trois membres. Le paiement s'effectue chaque année. Un
montant unique de 800 euros est donc versé sur le compte du GLEM.
Cependant, en raison de la publication tardive de l'Arrêté royal concerné (du 27 décembre
2012), de nombreux responsables de GLEM ignoraient que la date, le sujet, la participation des
membres, etc. devaient être communiqués à l'Inami au plus tard à la fin du mois suivant celui
au cours duquel s'était tenue la réunion du GLEM. En 2011 et 2012, 808 des 1.726 GLEM n'ont
pas respecté cette condition, ce qui leur barrait en principe l'accès au subside public.
Pour éviter cela, l'Absym a proposé au Groupe de direction de l'accréditation de suspendre
la dernière condition (le délai de transmission des renseignements) pour les années 2011 et
2012. Cette proposition a été reprise dans un AR modificatif publié au Moniteur belge le 9 août
2013. Les réunions GLEM qui ont eu lieu en 2011 et 2012 et respectent tous les autres critères
ont donc droit à un subside de 200 euros. Il n'est pas nécessaire d'introduire une nouvelle
demande, mais l'Inami demande de communiquer le numéro de compte bancaire sur lequel le
subside peut être versé.
Les responsables de GLEM recevront des instructions précises de l'Inami à ce sujet (ou les
ont déjà reçues entre-temps). Mais attention: depuis le 1
er
janvier 2013, les renseignements
demandés (sujet, participation des membres) doivent obligatoirement être transmis par voie
électronique au Service des soins de santé de l'Inami, au plus tard à la fin du mois suivant celui
au cours duquel la réunion a eu lieu.
G.V.
JS0966F
L'Echo
La prescription des
pédiatres à la loupe
920 pédiatres ont reçu en juillet et août leur «rapport d'activités indivi-
duel» de la part de l'Inami. Ce rapport concerne la prescription de mé-
dicaments (pour au moins 10.000 euros en officine publique) en 2011.
Objectif de ce profil: permettre aux médecins d'évaluer l'efficacité de leur
comportement prescripteur et de se comparer à un groupe de référence
exerçant à temps plein.
Dans ce document, plusieurs tableaux décrivent en détail le comporte-
ment prescripteur pour plusieurs classes de médicaments spécifiques
(statines, IPP et antibiotiques) et pour les classes ATC les plus importantes
en pédiatrie.
Les pédiatres ne sont pas les seuls médecins à avoir reçu leur profil. 628
internistes, 1.361 psychiatres, 553 gastro-entérologues, 617 dermatolo-
gues, 766 cardiologues, 791 ophtalmologues, 305 urologues, 414 ORL,
417 pneumologues... ont reçu leur rapport de la «Commission profils des
spécialistes».
Début août 2013, le comportement prescripteur de certains médecins
généralistes a fait grand bruit dans la presse médicale et générale. 160
d'entre eux ont été pointés du doigt parce qu'il avait prescrit trop d'anti-
biotiques, de statines et d'IPP. Ces médecins «sous surveillance» risquaient
une amende pour sur-prescription.
V.C./G.V.
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Nouvelle fuite à la centrale de Fukushima, de l'eau radioactive se déversant
dans l'Océan Pacifique.
JS0966BF
JS0966CF
Le Conseil
d'Etat critique
un juge du SECM
Le 12 août, le journal Le Soir a révélé que le président de la
Chambre de recours de l'Inami a été sévèrement rappelé à l'ordre
par le Conseil d'Etat.
D'après des témoignages, cet ancien magistrat de la Cour d'appel
de Liège présiderait ses audiences sans prendre de notes, sans poser
la moindre question et sans lire le moindre document. Il déclarerait
systématiquement le praticien coupable, recopiant intégralement
dans son jugement les conclusions de l'accusation.
C'est le dossier d'un chirurgien dentiste liégeois à qui l'Inami
réclamait 29.000 euros qui est à l'origine de cette affaire.
Condamné en 2007, le médecin avait immédiatement introduit un
recours, qui n'a donné lieu à une décision du juge que plus de cinq
ans plus tard, le 1
er
mars 2012. Cette décision du président de la
Chambre de recours de l'Inami a été cassée par le Conseil d'Etat,
en des termes particulièrement sévères.
Selon les conseillers, le magistrat controversé s'est contenté de
«copier-coller» les conclusions de l'Inami, sans tenir compte des
arguments avancés par la défense du chirurgien dentiste. Pour le
Conseil d'Etat, la Chambre de recours de l'Inami «n'a pas exercé les
compétences qu'il lui appartient de mettre en oeuvre».
Des critiques qui tombaient mal après la grande opération séduc-
tion lancée par le SECM début juin 2013. Pour rappel, la «police
de l'Inami» ­ régulièrement critiquée dans les médias ­ avait à
l'époque présenté à la presse son rôle, son fonctionnement et son
impact.
V.C.
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