généraux n'ont pas dit leur dernier mot Les premiers intéressés ne semblent en tout cas pas convaincus que le temps est venu de céder la place aux sous-spécialités: sept internistes sur dix estiment qu'ils ont encore un rôle à jouer. comme internistes généraux et exercent effectivement cette spécialité. Interrogés sur les raisons de ce choix de carrière, 95% invoquent «l'approche globale du se cantonner à une seule sous-discipline» ou «un intérêt pour toutes les facettes de la médecine interne». Une bonne partie (42%) affirme par contre ne pas avoir été influencée par «les possibilités de carrière». dernières années, et trois quarts de ces 75% estiment qu'elle a perdu en importance au profit de ses sous-disciplines. Une proportion comparable (72%) estime que les hôpitaux recrutent moins de spécialistes en médecine interne générale qu'il y a dix ans. Pour 68% des répondants, ce recul s'explique avant tout par la perte d'un certain nombre de prestations techniques et par une rémunération moins attrayante. Dans le futur, les internistes généraux pensent surtout avoir un rôle à jouer dans la prise en charge des patients atteints de pathologies multiples (92%) ou de maladies systémiques, rares et non traitables (82%). représentative de l'avis des spécialistes en médecine interne, pneumologues, rhumatologues, oncologues médicaux, gastroentérologues et cardiologues. L'échantillon a été sélectionné parmi l'ensemble des médecins de 65 ans ou moins enregistrés auprès de l'Inami dans l'une de ces disciplines. Après nettoyage du fichier, le bureau d'études a finalement expédié via Bpost 3.745 questionnaires à 2.024 médecins francophones et à 1.721 néerlandophones; l'envoi initial a été suivi de deux rappels. L'enquête s'est déroulée entre le 3 juin et le 7 octobre 2011. Environ la moitié des questionnaires (48,8%) ont été dûment complétés et renvoyés à l'expéditeur; les résultats sont donc représentatifs pour les disciplines susmentionnées. Le bureau a finalement pu traiter 950 formulaires du côté francophone et 821 du côté néerlandophone (soit 1.771 au total). 11% assurent uniquement des gardes à l'hôpital même, à raison d'environ 60,5 heures par mois, tandis qu'une bonne moitié (52%) se borne à rester appelable (116,5 heures par mois en moyenne). Les 37% restants combinent les deux systèmes, totalisant en moyenne quelque 160,2 heures de garde mensuelles. aux gardes assurent en moyenne 127 heures de permanence chaque mois; ce chiffre est toutefois plus élevé au Nord du pays qu'en Belgique francophone. |