Toutefois, s'il ressort que certains manquements existaient au moment de la conclusion de la vente, il se pourrait que la vente ne soit pas aussi définitive que cela! Le fait est que le contrat de vente doit répondre à certaines conditions de validité pour la réalisation valable de la vente. Il faut ainsi une «concordance de volonté» entre les parties, la capacité des parties à contracter et le contrat doit avoir un objet et une cause particulière. pourrait y avoir un problème en ce qui concerne son «consentement» aux fins de la vente de son logement. Si, d'un point de vue médical, il ressort clairement que cette personne (la vendeuse) était démente, on peut en conclure que d'un point de vue juridique il est fort possible que le consentement donné au moment de la vente n'était pas valable. Ce qu'il faut bien évidemment démontrer. À savoir qu'il faut pouvoir prouver, sur la base de son dossier médical par exemple, que cette personne ayant procédé à la vente était démente et qu'elle n'était effectivement plus en état de réaliser un contrat de vente valable. Dans ces circonstances, la personne qui a procédé à la vente n'a pas pu donner un consentement valable pour la vente qui, de ce fait, peut être déclarée nulle. conjointement doivent, pour ce faire, en avoir «la volonté». Il s'agit du «consentement» de la partie qui souhaite conclure un contrat. Cette «concordance de volonté» est la principale condition de validité et la base d'un contrat valable. Il s'agit, en outre, ici du consentement de toutes les parties concernées. Cette volonté de contracter des parties doit être exprimée d'une manière ou d'une autre. Elle peut être tant «expresse» que «tacite», pour autant toutefois que la volonté de contracter soit clairement exprimée. Elle peut être «expresse», en cas d'accomplissement d'un acte déterminé dont il ressort clairement qu'il y a volonté de contracter. Elle peut aussi être «tacite», par exemple en cas d'inaction de l'une ou de de considérer cette inaction comme un consentement à contracter. a procédé à la vente ont également la possibilité d'invoquer la nullité de cette vente, bien qu'ils soient, en principe, subrogés aux droits et aux obligations du défunt et qu'ils doivent, dès lors, respecter les contrats conclus. de «lésion»? volonté», notre législation prévoit une autre voie de droit permettant de dissoudre la vente, à savoir «la lésion». Ainsi, l'article 1674 du Code civil stipule que si le vendeur a été lésé de plus de sept douzièmes dans le prix d'un immeuble, il a le droit de demander la rescision de la vente, quand même il aurait expressément renoncé dans le contrat à la faculté de demander cette rescision et déclaré donner la plus-value. que s'il s'agit d'une vente effective d'un immeuble. Seul le vendeur peut, en outre, invoquer la lésion et celle-ci doit s'élever à sept douzièmes de la valeur de l'immeuble. si la différence entre le prix de vente effectif du logement vendu par une personne démente et la valeur de ce logement est très importante. Le vendeur doit cependant être lésé de plus de sept douzièmes. Un héritier peut donc également demander la dissolution de la vente en se fondant sur ce principe de la lésion. importants, que vous pouvez communiquer à un proche parent d'un patient atteint de démence. En votre qualité de médecin, vous n'aurez aucune peine à prouver l'état médical de cette personne en vous appuyant sur son dossier médical. Sans doute sera-t-il également important pour le juge de disposer d'un certificat médical pour statuer sur la dissolution ou non de la vente effectuée par une personne atteinte de démence. cause de démence? vous signale que ce dernier a vendu son logement à bien trop bas prix. Cette personne se demande si sa mère démente était toujours en droit de procéder à cette vente vu son état médical. Quels conseils pouvez-vous prodiguer dans ce genre de situation? deux moins cher Cette mesure devrait rapporter 89 millions à l'Etat. Laurette Onkelinx invite les médecins et pharmaciens à «jouer leur rôle social» lors de la prescription d'un médicament. cancer du col de l'utérus (le Cervarix par an à l'assurance maladie. Rappelons que cette réduction fait partie des mesures décidées dans le cadre du budget 2013: baisse générale de 1,95% mais avec possibilité pour chaque firme de moduler sur son portefeuille de médicaments, baisse suite à la comparaison «benchmarking» du prix des médicaments encore sous brevet avec celui de 6 pays européens et baisses récurrentes (arrivée de nouveaux génériques et baisse des vieux médicaments de 17%). à la pharmacie de 10 millions d'euros. «Beaucoup de médicaments encore sous brevet baissent, sans pour autant que le patient soit affecté. La part du patient qui est un % du prix est en effet plafonnée (à 9,3 et 14,10 selon le statut préférentiel ou pas du patient), commente le Cabinet Onkelinx. Pour les médicaments plus anciens pour lesquels le brevet est expiré et pour lesquels les génériques sont arrivés, le prix est en général en dessous du seuil et les baisses affectent directement les patients.» La ministre Onkelinx estime «essentiel que médecins et pharmaciens jouent leur rôle social et prescrivent aux patients les médicaments équivalents les plus avantageux pour eux. Le pharmacien, en tant que spécialiste du médicament, est le mieux placé pour conseiller la marque la moins chère du même traitement ou pour, si le médecin lui fait confiance et prescrit sous le nom de la molécule (ou en DCI), choisir entre les différentes marques disponibles.» réaliser un contrat conjointement doivent, pour ce faire, en avoir «la volonté». Il s'agit du «consentement» de la partie qui souhaite conclure un contrat. Cette «concordance de volonté» est la principale condition de validité et la base d'un contrat valable. |