![]() pas déjà envisageable il y a 2 ou 3 ans? cette époque-là. Nos finances étaient dans le rouge. De plus, nous ne pensions pas que la 6 à l'heure actuelle, une certaine incertitude sur les modes de financement des hôpitaux académiques. peu près le même nombre de lits? en 2005, il était prévu que le réseau Iris et l'hôpital Erasme donnent chacun 48 lits pour renforcer le New Bordet. Sur l'ensemble du campus, il y aura 1.066 lits: 150 de l'Institut Bordet et 916 d'Erasme. votre institution présentait un déficit. N'est-il pas difficile, voire risqué, de se lancer dans un projet de construction dont le coût va s'élever à entre 240 et 260 millions d'euros? Avez-vous les moyens de vos ambitions? Comptez-vous, comme le Chirec, faire appel à la Banque européenne d'investissement pour financer une partie du projet? Ou disposez-vous, comme les Cliniques de l'Europe, d'importants fonds en réserve? belges étaient en déficit. Erasme faisait partie de ce groupe. Aujourd'hui, 25% des hôpitaux sont dans le rouge mais notre institution ne figure plus dans ce groupe. Il y a donc une évolution positive de nos finances. Nous n'avons pas, comme d'autres institutions, de fonds propres. Nos déficits ont été financés par des emprunts. Depuis 2010, notre endettement diminue. De nos jours, le monde bancaire prête de plus en plus difficilement aux hôpitaux. Nous avions de base dont le coût s'élevait déjà à 160 millions d'euros pour les investissements prévus jusqu'en 2022 une opération de «sale and lease back» (1). Nous avions lancé un appel d'offres. Trois candidats ont soumissionné pour le montant de 160 millions d'euros. Nous étions en phase de négociation avec ces trois financiers. L'opération aurait dû se terminer fin mars 2013. La nouvelle orientation du projet a mis fin à ces négociations mais nous avons proposé à ces mêmes investisseurs de se lancer dans notre projet de construction. Ils ont manifesté un intérêt positif. Je ne sais pas si, il y a un an, j'aurais trouvé les fonds pour reconstruire Erasme. Aujourd'hui, nous allons trouver les 240 à 260 millions nécessaires. Il faut préciser que les 600 logements étudiants qui vont être construits vont être valorisés. Par ailleurs, le transfert de la faculté de pharmacie va se faire à moindre coût que si l'ULB avait dû investir autre part que sur notre campus. Nous n'avons pas de fonds propres mais nous allons pouvoir valoriser notre seul actif: nos bâtiments. Ce montage reste un pari. Nous comptons évidemment être très attentifs aux coûts de construction et d'équipement. va-t-elle être l'occasion de repenser l'organisation de l'activité médicale? médicale de l'hôpital Erasme a été faite il y a 35 ans. Elle ne correspond donc plus à celle que l'on ferait aujourd'hui. Toutes les activités médicales qui ont été ajoutées l'ont été au hasard des possibilités géographiques. On se retrouve, par exemple, avec une activité mère-enfant éclatée dans l'ensemble de l'hôpital. De plus, le bâtiment est vertical. Or, la plupart des structures intégrées fonctionnent désormais sur des plateaux horizontaux. Lorsque vous passez d'un étage à l'autre dans notre hôpital, vous passez véritablement d'un univers à un autre parce que tout s'est cloisonné logiquement à cause de cette verticalité. Toute structure hospitalière doit être repensée en fonction des nouvelles obligations. Par exemple, la réforme de la cardiologie impose certaines contraintes architecturales (des salles intégrées de 60m en organisant mieux que par le passé des services pour des patients à mobilité réduite (gériatrie...) Il y aura deux gigantesques plateaux. Un regroupera le quartier opératoire, les urgences, la réanimation... L'autre sera un plateau médico-technique permettant de manière fluide le transfert des patients d'une machine à l'autre avec la possibilité d'arriver par un parcours ambulatoire ou un parcours hospitalier. Le fait que le New Bordet jouxtera le New Erasme et qu'ils auront à peu près le même âge permettra de mieux organiser les interactions techniques, médicales et thérapeutiques entre les deux institutions. Il s'agit d'une belle opportunité pour pouvoir repenser notre activité médicale. En outre, nous allons pouvoir améliorer le confort des patients et du personnel. intégrée du corps médical, ou tout au moins les chefs de service, à cette réflexion? pow-wow mais nous allons évidemment pensé l'organisation mère-enfant. Pour le quartier opératoire, nous avons déjà rencontré tous les intervenants. Nous connaissons tous leurs besoins. Nous savons déjà comment organiser les interactions entre l'activité cardiovasculaire et la chirurgie cardiaque. Idem pour les neurosciences et la neurochirurgie. Une programmation est déjà sur papier. Nous allons pouvoir l'adapter aux nouvelles possibilités qu'offrira la nouvelle infrastructure. Les membres du petit groupe de pilotage de l'activité médicale vont prendre l'avis des chefs de service de façon à dégager un consensus. Nous ne pourrons jamais, de façon idéale, répondre aux demandes de chacun. Nous allons également fonctionner de manière transversale et intégrée. Chacun est utile dans le parcours de soins. Cette conception est l'avenir de la médecine moderne. Cette construction va nettement améliorer nos conditions de travail. Si actuellement, chacun d'entre nous est content à 25% ou 30% de ce que la structure peut nous offrir en termes de performance, le nouvel hôpital devrait pouvoir nous donner 80% de satisfaction... jamais 100%. (sale) ce même bien à une autre entreprise pour simultanément en récupérer l'utilisation par le biais d'un contrat de leasing (lease back). 500 logements étudiants supplémentaires. pédagogies (travaux de groupe...), et des lieux de séminaires et de labos. |