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I
Le Spécialiste est une publication réservée
aux médecins spécialistes et médecins
spécialistes en formation.
Bimensuel
· 21 numéros/an
Tirage:
18.500 exemplaires
Rédacteur en chef:
Vincent Claes
v.claes@gambelnet.be
Ont contribué à ce numéro:
Geert Verrijken, Dominique-Jean Bouilliez,
Jean-Yves Hindlet, Jean-Claude Verset,
Albin Wantier
Assistante de rédaction:
Sandrine Sluysmans
Régie publicitaire:
Michèle Veys
m.veys@gambelnet.be
Production:
Laura Marlot, Sandrine Virlée
Editeur responsable:
Dr Vincent Leclercq
Tous droits réservés, y compris la traduction,
même partiellement.
Paraît également en néerlandais. L'éditeur ne pourra être
tenu pour responsable du contenu des articles signés,
qui engagent la responsabilité de leurs auteurs. En raison
de l'évolution rapide de la science médicale, l'éditeur
recommande une vérification extérieure des attitudes
diagnostiques ou thérapeutiques recommandées.
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1950 Kraainem
Tel 02/785.07.20
Fax 02/731.33.55
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Le Spécialiste
13-6
10 avril 2013
www.lespecialiste.be
Le Spécialiste a lu pour vous...
Dans chacun de ses numéros,
le Spécialiste vous propose une
sélection d'articles concernant
les soins de santé. Ces articles ont
été publiés, durant les semaines
précédentes, par des médias
d'information générale belges.
REVUE DE PRESSE
L'obésité liée aux
prix élevés des
aliments, selon la
Banque mondiale
Les prix alimentaires ont décliné depuis le pic
de l'été mais restent proches de leur niveau
record, poussant les plus pauvres vers la
malbouffe et l'obésité, a estimé la Banque
mondiale (BM) dans un rapport publié jeudi.
«La persistance de prix alimentaires
volatils et élevés n'a pas seulement des
conséquences sur la famine et la sous-
nutrition mais également sur l'obésité qui
pourrait augmenter dans un contexte de prix
élevés où les populations choisissent des
aliments moins chers» et plus caloriques,
souligne la BM, pointant le moindre coût de
la malbouffe dans les pays pauvres.
Entre octobre et février, les prix alimentaires
mondiaux ont certes baissé (-4%),
notamment ceux du blé (-11%) et du sucre
(-10%), en raison d'une demande «plus
faible» sur les marchés des céréales et d'une
«amélioration» des conditions de récoltes
hivernales, note la BM. Mais ils restent à des
niveaux
«très élevés» et ne sont inférieurs
que de 9% aux niveaux historiques atteints
en août dernier.
L'institution de Washington s'inquiète
également d'
«incertitudes» persistantes sur
la production agricole, avec des stocks de
céréales qui ont reculé de 3% en 2012.
Dans ce contexte, des millions de personnes
vont continuer à souffrir d'une
«mauvaise
alimentation», souligne la BM, évoquant la
faim, la sous-nutrition et l'obésité, qui peut
«causer des morts prématurées».
Rappelant que le nombre d'adultes en
surpoids était estimé à 1,46 milliard en
2008, la Banque mondiale juge "prudent"
de penser que ce chiffre pourrait atteindre
2,16 milliards en 2030, dont 1,12 milliard
d'obèses.
«Le surpoids n'est pas une
épidémie qui se limite aux pays riches»,
affirme la Banque mondiale, soulignant
que la moitié de la population mondiale
en surpoids réside dans neuf pays, dont les
Etats-Unis et l'Allemagne mais également la
Russie, la Chine ou le Mexique.
La Dernière Heure en ligne du
28 mars
La boulette du
SPF Finances:
46.000 euros
Le SPF Finances vient de faire une
fameuse boulette en envoyant aux
fonctionnaires fédéraux un document
erroné, rapportent mercredi les
journaux du groupe Sudpresse.
Coût de l'erreur: 46.000 euros.
La semaine dernière, 89.183
fonctionnaires fédéraux ont reçu leur
fiche fiscale, reprenant leurs revenus
de l'année 2012, en vue de remplir leur
déclaration d'impôts. Ce document
était toutefois erroné. Les chiffres
repris dans le document ne figuraient
pas dans les bonnes colonnes.
«Il y a eu une erreur humaine au niveau
de la maquette. Quand on s'en est rendu
compte, il était trop tard, tous les courriers
avaient déjà été envoyés», explique
Florence Angelici, porte-parole du
SPF Finances.
Une version corrigée a été renvoyée
aux fonctionnaires concernés; ce qui
a entraîné de nouveaux frais, soit
45.791,10 euros (5.216,40 euros en
frais d'impression et de mise sous pli
ainsi que 40.574,70 euros pour les frais
postaux).
«Nous avons désormais prévu un double
contrôle. En fait, lors de l'ultime envoi
chez l'imprimeur, la prévisualisation du
document n'était pas prévue. Cela a été
corrigé», assure le SPF Finances.
«En plein conclave budgétaire où le
gouvernement gratte à la recherche du
moindre euro, on se serait bien passé de
cela», concluent les journaux du groupe
Sudpresse.
La Libre Belgique du 27 mars
Conclave
budgétaire:
les soins de santé
économiseront
166 millions
Les économies dans les soins
de santé se marqueront par
diverses mesures structurelles,
dont la diminution des forfaits
des laboratoires privés ­ et non
hospitaliers ­ de biologie clinique
(gain estimé à 11 millions d'euros
en 2013 et à 32 millions les
années suivantes), la fin du tarif
séparé pour l'électrocardiogramme
lors d'une hospitalisation (5
millions en 2013, 16 millions en
année pleine), un alignement
des remboursements des
médicaments anti-cholestérol
(25 millions d'euros sur une
classe qui représente une
dépense de 175 millions
d'euros) et une diminution du
forfait médicaments dans les
hôpitaux (10 millions d'euros).
Ni le portefeuille du patient, ni la
qualité des soins, ni l'emploi dans
le secteur ne seront affectés, a
assuré la ministre Onkelinx.
La Libre en ligne du 30 mars
JS0516F
La tuberculose régresse en
Belgique mais...
Le nombre de cas de tuberculose
diminue en Belgique mais cette
régression est plus lente que prévu
depuis le début des années 90, selon
le Fonds des Affections Respiratoires
(Fares). (...) L'Organisation mondiale
de la Santé (OMS) a estimé le nombre
de cas à 12 millions dans le monde en
2011, dont 1.044 en Belgique (9,5 par
100.000 habitants).
Si la maladie régresse en Belgique
depuis le début des années 90, les
projections prévoyaient cependant
une baisse sous le seuil de 5 cas par
100.000 habitants. «La persistance de
la pauvreté et des inégalités sociales
explique notamment ce ralentissement
»,
dit le docteur Maryse Wanlin, directrice
du Fares. «Mais aussi l'immigration
depuis les pays à haute prévalence.
La proportion de personnes infectées
venant de pays étrangers était de 18% au
début des années 90, contre plus de 50%
aujourd'hui.»
En Belgique, la Région bruxelloise a une
incidence quatre fois supérieure à celle
de la Flandre et de la Wallonie.
Le Soir du 23 mars, en page 7
Les psys se dotent d'un
«conseil de l'ordre»
Le psy qui viole la déontologie risque
désormais d'être exclu de son union
professionnelle... L'assemblée générale
de la Fédération belge des psychologues
(FBP) a décidé, jeudi soir, d'étendre
considérablement les pouvoirs de sa
commission éthique: elle pourra traiter
les plaintes des patients et sanctionner les
psys fautifs. Les sanctions peuvent aller
jusqu'à l'exclusion de la Fédération.
La réforme est portée par les psychologues
cliniciens, qui attendent, depuis des années,
une réglementation de la psychothérapie.
Faute de voir les promesses ministérielles
­ celles de Laurette Onkelinx comme
celles de Sabine Laruelle ­ se concrétiser,
la Fédération s'est prise en mains:
«Le patient mérite mieux que ces atermoiements»,
commente Koen Lowet, à la FBP. «C'était
à nous de prendre les mesures indispensables
à la défense de ses intérêts. Contrairement à
la procédure en vigueur au sein de l'Ordre
des médecins, notre mode de fonctionnement
sera plus transparent: toutes les décisions
déontologiques, "anonymisées", seront publiées
sur notre site web».
Un bémol: la Fédération n'a autorité
que sur ses membres, dont la liste est
publiée sur le site de la FBP. Faute de
reconnaissance légale, les psys non affiliés
continuent à échapper à tout contrôle.
Le Soir du 23 mars