que pour tout acte de chirurgie esthétique, un délai minimum de quinze jours s'écoule entre la signature du compte-rendu, signé par le patient et les praticiens concernés, et la réalisation de cette intervention. et de vénérologie, interdire à certaines catégories de médecins certains actes revient à entraver l'évolution de la médecine. «Devons-nous rappeler que les compétences des médecins sont dictées non seulement par leur formation mais également par leurs inté- rêts et leur évolution dans l'exercice de leur art au cours de leur pratique?» pratiques à risque participant au groupe de travail concernant ce projet de loi était avant tout de défendre la sécurité du patient consommateur de méde- cine ou de chirurgie esthétique. Elle regrette à cet égard, à l'instar de plusieurs députés, que le volet sur la réglementation des institutions hospitalières ait été abandonné par le législa- teur. «N'aurait-il pas été beaucoup plus simple d'obliger les médecins à pratiquer les actes "à risques" dans des institutions répondant à des normes définies en fonction de la lourdeur de l'intervention et de l'anesthésie plutôt que d'atteindre la liberté thérapeutique en limi- tant les compétences de chacun comme cela est proposé dans la proposition de loi et quasi impossible à réaliser?» Elle indique qu'il s'agit d'ailleurs de l'option choisie pour établir des standards européens en esthétique médicale au sein du Comité européen de normalisation. Faut-il préciser que cette approche rejoint plus celle que défend l'Union professionnelle de dermatologie? 2013, l'association des dermatologues a décidé de se désolidariser de la proposition de loi votée au Sénat le 13 décembre 2012 et adoptée en Commission de la Santé publique de la Chambre le 6 mars 2013 parce qu'elle considère «qu'elle constitue une grave atteinte à la liberté thérapeutique et donc à l'exercice correct de la médecine.» projet de loi en séance plénière. 95 dépu- tés ont voté pour et 39 se sont abstenus. «L'amélioration de la sécurité en médecine esthétique est importante mais ni une nou- velle spécialité ni le saucissonnage en catégo- ries d'actes ne lutteront contre des pratiques non louables. En outre, la concertation du secteur fut très sélective par exemple, les facultés de organes de concertation ad hoc ont été contournés», a expliqué Catherine Fonck, présidente du groupe cdH de la Chambre, qui a décidé pour ces raisons de s'abstenir et de surveiller ce dossier. Il est très rare qu'une cheffe de groupe ne suive pas «ses» députés qui ont voté pour le projet de loi mais le Dr Fonck a voulu, par un signal fort, manifester son mécontentement face à une légal efficace. Damien Thiéry (FDF) s'est également abstenu de voter, «faute d'un travail fait en totale concertation avec le secteur». Au moment de mettre sous presse, le texte de loi devait poursuivre son parcours législatif avant d'entrer prochainement en vigueur. sécurité en médecine esthétique est importante mais ni une nouvelle spécialité ni le saucissonnage en catégories d'actes ne lutteront contre des pratiques non louables.» P d'être le lien entre vous et vos patients. vos patients découvriront: vos patients à mieux prendre en mains LEUR santé et celle de leurs PROCHES. Mais également: déjà parues; directement les infos santé qui les intéressent. |