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Pharma-Sphere 190 Décembre 2013
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confortables pour nous.» Kleynjans ne prétend pas que les
rénovations sont spectaculaires. «Je suis très attentif aux
évolutions et demandes du secteur. Et si nous jugeons que
quelque chose est intéressant, nous essayons de l'intégrer
à la pharmacie. Je pense que c'est important», poursuit
Kleynjans. Le pharmacien anversois souligne enfin que
la qualité du travail fourni à l'officine, et donc également
des soins pharmaceutiques, dépend en grande partie
de la personnalité et du caractère du pharmacien ou de
l'assistant et de sa capacité à communiquer. «Si un client
s'adresse à tel pharmacien ou à tel assistant, il ne recevra
pas les mêmes conseils que s'il avait demandé de l'aide
à un autre. Ici, nous faisons en sorte que toute l'équipe
tienne le même discours, mais il est impossible de gommer
toutes les différences. C'est un phénomène que tout le
monde connaît.»
pour le reste, Kleynjans estime que sa pharmacie
est tout à fait classique, sauf peut-être en ce qui
concerne le choix délibéré de ne pas installer
de comptoir. «Nous entendons ainsi faire tomber
les barrières qui séparent le pharmacien de son
client.» Les pharmaciens et assistants sont
présents en pharmacie, parmi les clients, pour
conseiller ceux qui en ont besoin.
Innovation
L
a pharmacie anversoise innove en offrant la
possibilité de faire quelques contrôles. «Nous
estimons que cet aspect est surtout important
dans le cadre de notre rôle préventif»
, explique
Kleynjans, qui n'entend nullement concurrencer les
médecins. «Si nous mesurons demain le taux de
cholestérol ou la glycémie, il s'agira simplement
d'une indication. Si les résultats ne sont pas bons,
nous ne dirons pas aux clients ce qu'ils doivent faire
ou non, mais nous pourrons les aiguiller vers un
médecin. La grande accessibilité de la pharmacie
peut s'avérer capitale, surtout pour les personnes
qui ne consultent (presque) jamais un médecin.»
De plus, la pharmacie anversoise peut réaliser
une analyse cutanée par ordinateur. C'est un atout
exceptionnel selon Kleynjans. «Souvent, il est
très difficile d'analyser le type de peau d'un client
en se basant sur ce que ce dernier nous dit. Par
conséquent, il est possible que dans certains cas,
les conseils donnés en matière de cosmétiques ne
soient pas adaptés. L'appareil dont nous disposons
ne laisse quant à lui aucune place au doute.»