partie de l'asie, a une fois de plus
transformé les savanes et les forêts
d'afrique en champs de la mort. poursuivis
sans relâche par des braconniers peu
hommes armés à cheval, soupçonnés d'être
des Janjaweed, ont franchi la frontière
camerounaise et abattus entre 300 et 400
éléphants dans le parc national de bouba
n'djida au
cameroun.
en avril, 22
éléphants,
retrouvés morts,
présentaient
des blessures
par balles d'une
grande précision
à la tête dans
le parc national
de garamba en république démocratique du
congo. des membres de l'armée ougandaise,
soupçonnés d'utiliser un hélicoptère pour
tuer les éléphants et transporter l'ivoire, ont
été impliqués. pendant ce temps, en somalie,
des militants d'al shabab sont suspectés
de financer leurs opérations terroristes avec
l'ivoire des éléphants braconnés au Kenya.
sont le pilier de la protection faunique dans
une afrique en évolution, c'est la raison
pour laquelle l'aWF a toujours veillé à ce
que les autorités fauniques disposent de
l'équipement et de la formation nécessaires
pour efficacement patrouiller et défendre
ces domaines. en outre, parce que les zones
communautaires environnantes servent
de tampons et constituent une première
ligne de défense indispensable contre les
braconniers et les intrus, l'aWF a développé
des perspectives économiques et éducatives
pour les communautés, en échange de la mise
en jachère de parcelles communautaires qui
devront être réservées à la faune, et de la
protection de ces terrres par des scouts issus
de la communauté.
porte ses fruits. de la tanzanie à la Zambie,
les partenaires communautaires collaborent
avec l'aWF et les autorités pour identifier des
braconniers connus ou présumés. en avril
zone de conservation de
sekute en Zambie ont
recueilli des informations
sur des braconniers
d'éléphants pendant
plus d'un mois afin
de pouvoir finalement
fournir suffisamment
d'informations à la Zambia
Wildlife authority et lui
l'opération de surveillance du 1er avril a
abouti à la capture de 41 pièces d'ivoire
provenant d'au moins 21 éléphants adultes
tués au botswana et au Zimbabwe.
d'arrêter les braconniers avant qu'ils ne
frappent. bien qu'ils se trouvent dans un
parc national, les éléphants du parc national
de bouba n'djida au cameroun ne sont que
partiellement protégés. quelques rangers
avec peu de formation, de mauvaises
technologies de communication et une
puissance de feu inférieure ne peuvent pas
défendre les éléphants d'afrique face à un
ennemi bien armé et persistant. bien que
n'étant pas historiquement parlant une zone
d'intervention de l'aWF, les autorités du
parc et les partenaires locaux du cameroun
bénéficient désormais de l'aide d'urgence
et de l'expertise de l'aWF pour renforcer
leurs parcs et protéger la faune restante.
l'aWF cherche également à fournir une aide
d'urgence similaire à d'autres pays en afrique
orientale et australe dont les éléphants sont
menacés. À situations désespérées, mesures
rapides, déterminées et unifiées.