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c
omme c'est le cas pour une grande partie de l'afrique, le
secteur agricole de la tanzanie se compose essentiellement
de petits exploitants vulnérables
aux conditions météorologiques
de plus en plus imprévisibles
du continent. le gouvernement
tanzanien a lancé en 2010 le
corridor de croissance agricole
du sud de la tanzanie (sagcot),
un partenariat public-privé
visant à intensifier la production
agricole et le développement
dans le sud de la tanzanie, une
région riche en potentialités
agricoles et dans laquelle la
majorité de la population est
actuellement engagée dans une
agriculture de subsistance.
Riche en biodiversité
la tanzanie du sud, cependant, comprend également de
vastes zones écologiquement intactes, riches en biodiversité.
la région dispose de trois espaces naturels protégés
importants : la plus grande réserve de selous et les parcs
nationaux de ruaha et de Katavi, chacun d'entre eux étant
plus grand que le pays de galles et jouxtant des zones de
gestion de la faune appartenant à la communauté. ces grands
espaces accueillent la deuxième plus importante population
d'éléphants en afrique, plus de la moitié des lions de la
tanzanie, la deuxième plus importante (et la
troisième en termes de grandeur) population de
chiens sauvages au monde, ainsi que 23 zones
ornithologiques internationales. on y trouve
également le plus grand réseau fluvial de la
tanzanie, le rifiji, identifié comme un centre
important de la biodiversité d'eau douce.
tout cela explique pourquoi l'aWF dispose d'un
siège à la table du sagcot. l'aWF espère jouer
un rôle auprès du gouvernement tanzanien
afin qu'il puisse réussir à renforcer la sécurité
alimentaire et réduire la pauvreté de ses
habitants, tout en préservant les zones protégées
essentielles et les réserves, les corridors
fauniques et les écosystèmes intacts, qui étayent
la croissance économique et les moyens de subsistance en
tanzanie.
« grâce à une planification et un zonage corrects, le sagcot
pourrait devenir un exemple mondial de la productivité
agricole croissante et des revenus des ménages, tout en
conservant, dans le même temps, la biodiversité, la faune et
l'intégrité écologique à l'échelle », a expliqué andrea athanas,
cadre supérieur de la conception des programmes de l'aWF
pour l'afrique orientale.
Corridor agricole ou
corridor faunique ?
Ces grands
espaces accueillent
la deuxième
plus importante
population
d'éléphants
en Afrique
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