formations | 18 Le savoir-faire se maîtrise par Walter Ego « Le savoir-faire se maîtrise » ! Ce slogan résume parfaitement en quelques mots l’importance d’une bonne formation professionnelle. La crédibilité, la force et la continuité d’un secteur sont en grande partie déterminées par la qualité des formations proposées. Dans ce domaine, la Belgique est une référence. En effet, tant l’offre que la diversité et l’accessibilité sont présentes, aussi bien au nord qu’au sud du pays. Contrairement à certains de ces voisins – les Pays-Bas par exemple, où l’offre en formation est centralisée en un seul institut, à Schoonhoven – l’offre en Belgique est très variée, bien répartie sur l’ensemble du territoire et est financièrement attirante. Diversité Les formations professionnelles en « bijouterie et horlogerie » sont proposées en Belgique par des pouvoirs organisateurs et des organisations aussi bien en cours du jour qu’en cours du soir. Bien que le programme diffère selon la durée et le niveau d’étude, ces formations sont reconnues comme aucune autre pour leur large combinaison de compétences pratiques et de connaissances théoriques. Les formations sont ouvertes à tous à partir de 15 ans. Certaines formations font partie de l’enseignement traditionnel alors que d’autres se présentent sous la forme d’initiatives privées. Suivant le groupe cible et les objectifs, les formations sont proposées soit de jour et le soir, soit le week-end. En plus de la simple connaissance professionnelle de base (tant théorique que pratique), les personnes intéressées peuvent également suivre des cours ou modules complémentaires. Des formations de perfectionnement qui abordent un aspect particulier comme la gestion d’entreprise, des formations commerciales, des cours de vente ou de CAD-CAM ne sont qu’une infime partie de l’offre en formations pratiquement inépuisable proposée en Belgique. force d’attraction et la brillance du bijou. Heureusement pour le secteur, tous les appelés ne sont pas élus. Seuls ceux qui ont les capacités et possèdent les moyens suffisants leur permettant de construire une existence peuvent débuter totalement dans le métier et durer. Malgré le nombre élevé de personnes sortant des formations, seul un faible pourcentage parvient à poursuivre dans cette voie avec succès. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une règle générale, ce sont souvent ceux qui ont déjà une relation (familiale) avec le secteur qui ont les plus grandes chances de réussite. Seule une petite partie des néophytes parviennent, à côté des valeurs sûres, à s’établir de manière indépendante. D’un point de vue local, il faut également signaler que les possibilités d’emplois pour les personnes ayant suivi une formation complète ne sont pas légion. Dans le contexte international, les diplômés en Belgique du secteur de l’horlogerie et de la bijouterie sont toutefois très demandés. Cela est principalement dû à la combinaison d’une bonne connaissance professionnelle et de l’aspect créatif d’un bon nombre de formations. Beaucoup d’appelés Ce qui est frappant, surtout dans les formations de bijouterie-orfèvrerie, c’est de voir l’afflux de jeunes et de plus vieux qui se sentent attirés par cette discipline. Cela a bien entendu un rapport avec la Offre et demande Celui qui veut réussir dans le secteur a plus que jamais besoin d’une telle formation. Heureusement, la Belgique offre tant pour le métier de bijoutier que d’horloger un grand nombre de formations professionnelles. D’un côté, il y a les formations traditionnelles qui sont du res-