![]() des doses allant de 30 à 270mg) sur l'im- pulsivité, mais pas sur la compulsivité. Sur deux ans cependant, les résultats semblent constants, mais à des doses parfois très élevées (Figure 2) (15), ce que les auteurs attribuent à une réduc- tion de l'hyperactivité dopaminergique (Figure 3) (16). «Un effet que l'on ne peut donc ignorer, conclut Philip Gorwood, même si aucune étude de grande envergure ne sera réalisée avec ce produit.» la naltrexone voit son effet différer selon qu'il y a présence ou non d'une muta- tion sur le gène OPRM1 codant pour le récepteur mu-opioïde (Figure 4) (17), avec un taux de rechute significative- ment moindre (26%) chez les porteurs des allèles A/G ou G/G par rapport aux porteurs des allèles A/A (48%) (18). De plus, le nombre de jours sans alcool est significativement supérieur, avec parallè- lement une consommation journalière moindre (19), ce qui a conduit à la pro- poser dans une étude chez l'adolescent avec consommation excessive, avec des résultats intéressants. et delta et agoniste partiel des récepteurs opioïdes kappa, le nalmefène est rapide- ment absorbé. Il a montré dans une étude préliminaire un effet au moins aussi bon que la naltrexone (20), ce qui a conduit une équipe finlandaise à le proposer chez des alcooliques sévères, avec des succès encourageants (21). Ex- périmenté à grande échelle selon un schéma à la demande (n = 358), il réduit de manière significative par rapport au placebo (n = 360) le nombre de jours avec consommation d'alcool (-1,7 jours/ mois, p = 0,012) ainsi que la consomma- tion totale en alcool (-5,0g/j, p = 0,088) (22). 80 70 60 50 40 30 20 10 On Baclofen thanol pr ome 80 70 60 50 40 30 20 10 les macaques rhesus et chez les humains. |