![]() 45% des patients à 10 ans, surtout en si- tuation temporale, mais les résultats sont moins bons en extratemporal, surtout pour la région frontale. de vie, comment tenter de résoudre nos problèmes moraux? année à un exposé du Pr P. Le Coz, agré- gé de philosophie de la Faculté de Mé- decine d'Aix-Marseille, président par ailleurs du Comité de Déontologie de l'Autorité sanitaire française. Le sujet de sa conférence abordait l'éthique en fin de vie, en essayant de donner des conseils pour résoudre les dilemmes mo- raux des médecins dans le contexte de la fin de vie. Il a commencé par rappeler la loi française, dite Léonetti, datant de 2005 et concernant la fin de vie. Cette loi est une protection contre des actes déraisonnables en fin de vie, par exemple d'acharnement, mais n'aborde pas clai- rement l'euthanasie. Cependant, il est clair que cette loi nécessite d'être modi- fiée en raison du nombre de plus en plus important de problèmes de fin de vie, du à l'augmentation continuelle de l'espé- rance de vie et, dès lors, du nombre de patients démontrant des pathologies du vieillissement posant parfois la question de l'euthanasie. contré généralement par le médecin de- vant le pronostic sombre d'une patholo- gie. Il décrit à ce moment un conflit de valeurs qui peut être un facteur angois- comme seule solution qu'une certaine agressivité pour «détruire son angoisse». Ce conflit se situe entre deux opposés. D'une part, une attitude de franchise et de loyauté qui a le mérite de la clarté, mais qui est parfois reconnue comme malfaisante car la réalité brutale, trop détaillée, peut engendrer chez le patient une réaction catastrophique avec an- goisse, dépression... Le médecin ressent donc cette peur de faire souffrir. D'autre part, avoir une attitude lénifiante, bien- faisante, conventionnelle peut entraîner chez le médecin la crainte du méconten- tement du patient lorsque celui-ci, d'une manière ou d'une autre, apprendrait la réalité et pourrait reprocher au médecin de l'avoir «trompé»! Pour aider le médecin à trouver «son chemin» dans ce conflit de valeurs, l'orateur propose de choisir le moment opportun, ou «kairos», pour communi- quer avec le patient: plutôt que de lui annoncer brutalement une mauvaise nouvelle, il faut profiter de la conversa- tion pour faire passer le message dans le processus de la conversation, c'est-à- dire «de biais et non frontalement». ou contre l'euthanasie en mettant en évi- dence sur le plan philosophique deux attitudes de pensées opposées: d'une part, la déontologie, dont le représentant est l'Allemand Immanuel Kant (1724- représentant est l'Anglais J. Penthan (1748-1832). la dignité, la loyauté, l'équité et l'auto- nomie du patient. Elle se base donc sur le devoir («deon-ontos» = ce qu'il faut faire réellement) et le discours («logos») du médecin avec «interdiction» de don- ner la mort, ce qui, dans certains cas, peut être facteur de créativité pour trou- ver d'autres solutions. À l'opposé, l'utilitarisme cherche le plus grand bonheur du plus grand nombre, donc de la collectivité, et donne le droit au patient de demander à mourir, c'est- à-dire le droit de ne pas souffrir. et de l'autre, le droit du patient. Com- ment s'en sortir? Il reprend alors les quatre principes éthiques d'autonomie, de bienfaisance, de non-malfaisance et de justice (équité), le premier et le qua- trième rentrant dans le cadre de l'atti- tude déontologique, le deuxième et le troisième dans le cadre de l'attitude utili- tariste, ce qui met dos à dos les principes éthiques dans ce contexte. Finalement, maux qui nous donne le plus d'horreur.» opportun (kairos)» propose de choisir le moment |