![]() l'adulte. Cependant, il existe des risques lors du sevrage des antiépilep- de classe I (contrôlée, randomisée), émane de Lossius (9) et a été réalisée en 2008 en Norvège (dans la région d'Akerchus), où les auteurs ont pu no- ter, après un an de suivi, un taux de 7% de récidive dans le groupe où le traite- ment avait été maintenu et suivi et 15% de récidive dans le groupe où les pa- tients avaient vu leur traitement anti- épileptique progressivement stoppé, compte tenu cependant de critères d'exclusion comme une polythérapie antiépileptique ou une épilepsie juvé- nile myoclonique (RR 2,46; 95% CI: 0,85-7,08; p = 0,095). Le sevrage n'a pas entraîné de modification significa- tive de la qualité de vie et de l'EEG. Les facteurs prédictifs favorables étaient un examen neurologique normal et le trai- tement par carbamazépine. De manière plus générale, et dans des études de moindre qualité, on note que l'arrêt des antiépileptiques peut entraî- ner, dans toutes les formes d'épilepsie, une récidive dans 25% des cas à 1 an et 29% à 2 ans, d'après, entre autres, la méta-analyse de Berg (10). Ce risque de récidive est particulièrement plus élevé pour les épilepsies commencées à l'âge adulte que pour les épilepsies infantiles (11). américaine de Neurologie reprenaient les conditions suivantes pour envisager un sevrage de traitement antiépileptique: 2 à 5 ans sans crise, un patient ne souf- frant que d'un seul type de crise épilep- normal, et un électroencéphalogramme normal. dues au sevrage est donc particulière- ment élevé lorsque: cence plutôt que dans l'enfance; symptomatique; de crises chez un même patient; et/ou myocloniques; d'obtenir le contrôle des crises par le traitement médicamenteux; tiales ont été mauvaises ou, en tout cas, plus de 5 crises par an ont été observées en cours d'évolution; mal. sieurs facteurs de risque potentialise le risque de sevrage. Par contre, l'orateur signale comme facteurs favorables: l'enfance; cace; mazépine (10); mal. que: une forme d'épilepsie pour laquelle la rémission spontanée est la règle (12); une tendance fréquente à la rémis- sion spontanée (12); juvénile ne démontre pas habituel- lement de rémission et est au contraire des auteurs. rêter ou non un traitement antiépilep- tique doit être prise en concertation avec le patient en fonction de divers facteurs psychosociaux, dont un refus irrationnel d'arrêter par peur de perdre le bénéfice du traitement. Il faut également tenir compte d'aspects professionnels comme la conduite automobile. Quant à la du- rée du sevrage progressif, il n'y a pas de différence dans les résultats entre un se- vrage s'étalant sur 1 ou 9 mois, ceci du moins chez l'enfant car, chez l'adulte, il n'y a pas de données sur ce point. focales et leur pronostic leptogènes focales et à leurs facteurs pronostiques. Il faut d'abord rappeler que la pharmacorésistance concerne |