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l
Neurone
·
Vol 18
·
N°7
·
2013
CT-scan confirmées (en hypersignal T1 et
hyposignal T2 et flair) en IRM (2). La nor-
malisation de la glycémie n'a permis la
régression des signes cliniques que chez
3 patients.
Le second poster était signé par M. De-
Verdal et al. (Montpellier) et comportait
l'analyse par Datscan
®
de patients âgés
(64,8 ans en moyenne) atteints, depuis 9
ans en moyenne, de blépharospasme
sans signe parkinsonien associé. Dans
55% des cas, on retrouve un dysfonc-
tionnement dopaminergique présynap-
tique, de manière identique que le blé-
pharospasme soit isolé ou associé à une
apraxie d'ouverture des paupières. Dès
lors, ces symptômes pourraient être
des signes moteurs précurseurs d'un
syndrome parkinsonien dopasensible (3).
La réunion de la Ligue
française contre l'Épilepsie
Les facteurs de risque de
récidive épileptique
P. Thomas (Nice) a abordé des aspects
épidémiologiques de ces facteurs de
risque de récidive.
Plusieurs arguments plaident en faveur
d'une tentative d'arrêt d'un traitement an-
tiépileptique. D'une part, la maladie épi-
leptique peut être considérée comme
«curable», car 60 à 70% des cas sont bien
contrôlés et en rémission «terminale» au
bout de 20 ans d'évolution, d'autant plus
que le nombre de crises diminue avec le
temps (4-6). Autre argument, et non des
moindres, plaidant en faveur d'un arrêt du
traitement: les effets secondaires cognitivo-
comportementaux des antiépileptiques.
Les interactions avec les médications pres-
crites en fonction de la comorbidité, qui
ne fait que s'aggraver en vieillissant, et,
enfin, le poids financier ne font qu'aug-
menter avec, notamment, l'apparition des
nouveaux antiépileptiques. Enfin et sur-
tout, Jacoby (7) a démontré les bénéfices
psychologiques pour les patients de l'ar-
rêt, réussi bien sûr, du traitement anti-
épileptique.
Classiquement, on ne peut penser à
arrêter un traitement antiépilep-
tique que si le patient est libre de
toute crise depuis au moins deux ans.
Ce critère est validé chez l'enfant selon
la base de données Cochrane (8),
Photo 5: Névrologie: pièces mettant en évidence les troncs nerveux de la région du cou.
Le Corum, centre de congrès en plein centre de Montpellier.
Photo 6: Pierre-Yves Libois,
à la présentation de son poster.
«I
l est plus facile de pres-
crire des antiépileptiques
que de les supprimer.»
Pierre Loiseau, épileptologue français, 1998.