![]() 1553) (Photo 3)! Il s'y trouve encore un musée d'anatomie très intéressant dans la mesure où des pièces anatomiques conservées dans le formol (Photo 4), des coupes, des moulages, des statuettes en cire et des squelettes très explicites y sont conservés de longue date pour être consultés au besoin. En effet, certaines pièces concernent des pathologies an- ciennes devenues rares aujourd'hui et sont donc des références utiles. Cer- taines pièces relèvent de la névrologie (Photo 5), branche de l'anatomie traitant confondre avec la neurologie, terme créé par le londonien Thomas Willis (1621-1675) pour dénommer la disci- pline médicale clinique qui étudie l'en- semble des maladies du système ner- veux. tous azimuts se sont déployés dans de nombreuses salles où diverses thématiques ont été abordées par les sociétés scientifiques concernées, comme le Club franco- phone de Sclérose en plaques, la Ligue française contre l'Épilepsie, la Société française de Neurologie, l'Association française, la Société française de Méde- cine physique et de Réadaptation, le Club des Mouvements Anormaux (CMA)... réunion de la Ligue française contre l'Épilepsie, consacrée aux facteurs de risque de récidive après arrêt du traite- ment antiépileptique, et la réunion, tra- ditionnellement très suivie, du CMA. plus de 400 pour 2.300 inscriptions au congrès (1 neurologue sur 5 vient donc avec une communication affichée). Glo- balement, il y avait moins de travaux belges que d'habitude, mais beaucoup de communications émanant de pays africains et particulièrement du Ma- ghreb. Ces posters comportent encore quelques «case reports», mais consistent de plus en plus en l'analyse de petites, voire de moyennes, séries de patients avec des pathologies centrales diverses (extrapyramidales, vasculaires...) ou en- core périphériques. Nous mettons en exergue la présentation défendue par P.Y. Libois (Charleroi) (Photo 6) concer- nant le contrôle par actimètre de l'obser- vance de la thérapie par contrainte in- duite de l'hémiplégie. La quantification des mouvements côté sain versus côté lésé est corrélée aux résultats des évolu- tions motrices et fonctionnelles. L'acti- mètre se révèle être un nouvel outil simple dans la prise en charge de l'hémi- plégie et pourrait ainsi déterminer le ni- veau minimum utile d'observance de la contrainte de mouvements (1). le premier était présenté par Riahi et al. (Tunis) et montrait 5 patients diabétiques (de 56 à 85 ans) avec un hémiballisme soudain et secondaire à une hyperglycé- mie sans cétose. On y observe des lé- sions spontanément hyperdenses du striatum (pallidum et noyau caudé) au sur le mur de la salle des professeurs, à l'Université de Montpellier. |