Le ZypAdheraTM en pratique quotidienne
Table ronde organisée le 6 novembre 2012 et moderée par le Dr Karin Rondia
Participants:
Mr Eric Adam, CHR Citadelle, Liège; Dr Gérald Deschietere, Cliniques universitaires St-Luc, Bruxelles;
Dr Benoît Gillain, Clinique St-Pierre, Ottignies; Dr Vincent Lustygier, Hôpital Brugmann, Bruxelles; Dr Haitham Mourad,
centre PsyPluriel, Liège; Dr Pierre Oswald, CRP les Marronniers, Tournai.
NC511F - ZY
A/ELB/07/2013/431
Partie 1: Le centre de gravité du
traitement se déplace
Elle est bien révolue l'époque où le suivi d'un patient schizophrène
consistait essentiellement à contrôler les symptômes productifs et à
juguler les éventuelles rechutes, au prix d'une consultation épisodique
et impersonnelle. Aujourd'hui, le ton est au dialogue et à la pluridiscipli-
narité, dans une prise en charge axée dès le départ sur le long terme. Le
traitement sous forme dépôt est un outil majeur de cette évolution, en ce
qu'il permet de déplacer le centre de gravité du traitement de la relation
de contrôle à une relation davantage basée sur le partenariat.
Beaucoup d'idées reçues persistent cependant sur les traitements dé-
pôt. Cette table ronde a permis d'en déconstruire quelques-unes.
L'expérience de la stabilité
Il existe peu d'études sur la satisfaction des patients vis-à-vis des formes
dépôt, mais elles montrent en général que ceux qui n'en ont jamais eu
sont réticents, tandis que beaucoup de ceux qui en ont déjà fait l'expé-
rience préfèrent ces formes dépôt. Le premier avantage évoqué par les
patients est la découverte de la stabilité. Ils apprécient de ne plus être
soumis aux fluctuations de leur état, fréquentes en cas de traitement per
os. Des fluctuations qui peuvent être dues à leur compliance fantaisiste,
mais aussi à une distribution plasmatique plus aléatoire du produit actif.
Cette stabilité se traduit également par la disparition de l'épuisante
négociation autour de la prise du médicament. Pour le patient, ne plus
se remettre en question à chaque prise est un soulagement. Pour les
proches, ne plus devoir être inlassablement dans le contrôle est égale-
ment une délivrance. Quant au psychiatre, il peut enfin aborder d'autres
sujets que celui de la compliance. Tout cela ouvre enfin la place pour
une autre relation. L'ambiance change, tant au sein des familles que
dans la relation thérapeutique, car on n'est plus dans le contrôle.
Un espace se crée alors pour la rencontre, le dialogue et une autre forme
de prise en charge, plus confiante et plus ouverte. Même si on sait que
Dr Pierre Oswald: «Beaucoup de patients psychotiques
ne voient leur psychiatre que tous les trois mois
pour renouveler leur prescription et rien de plus.
L'injection permet de créer du lien et un espace où
on peut travailler ensemble.»
poids initial a été très fréquente (64,4%, 31,7% et 12,3% respectivement) lors d'une utilisation prolongée (au moins 48 semaines).
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Les augmentations moyennes des taux lipidiques à jeun (cholestérol total,
cholestérol LDL et triglycérides) ont été plus élevées chez les patients sans signes de trouble des lipides au début du traitement.
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Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,17 mmol/l)
qui sont devenus élevés ( 6,2 mmol/l). Une augmentation des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au début du traitement ( 5,17- < 6,2 mmol/l) à des valeurs élevées ( 6,2 mmol/l) a été
très fréquente.
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Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 5,56 mmol/l) qui sont devenus élevés ( 7 mmol/l). Une augmentation des taux de glucose à jeun ayant une valeur limite
au début du traitement ( 5,56 - < 7 mmol/l) à des valeurs élevées ( 7 mmol/l) a été très fréquente.
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Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,69 mmol/l) qui sont devenus élevés
( 2,26 mmol/l). Une augmentation des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au début du traitement ( 1,69 - < 2,26 mmol/l) à des valeurs élevées ( 2,26 mmol/l) a été très fréquente.
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Au cours
d'essais cliniques, l'incidence des troubles parkinsoniens et des dystonies dans le groupe olanzapine était numériquement supérieure à celle du groupe placebo (pas de différence statistique significative).
Les patients traités par l'olanzapine ont présenté une plus faible incidence de troubles parkinsoniens, d'akathisie et de dystonie que les patients traités par l'halopéridol à des posologies comparables.
En l'absence d'information précise concernant les antécédents de mouvements anormaux extrapyramidaux de survenue aiguë ou tardive, on ne peut conclure à ce jour que l'olanzapine entraîne moins
de dyskinésies tardives et/ou de syndromes extrapyramidaux tardifs.
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Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblements, anxiété, nausées et vomissements ont été rapportés lors de l'arrêt brutal
du traitement par olanzapine.
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Dans des études cliniques allant jusqu'à 12 semaines, une prolactinémie dépassant la limite supérieure de la normale a été observée chez environ 30% des patients traités
avec l'olanzapine et ayant un taux de prolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients, les augmentations étaient généralement légères et sont restées inférieures à deux fois la
limite supérieure de la normale.
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Effet indésirable identifié à partir de la base de données des essais cliniques intégrant l'olanzapine.
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Telles qu'évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la base de
données des essais cliniques intégrant l'olanzapine.
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Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est déterminée en utilisant la base de données intégrant olanzapine.
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Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanée dont la fréquence est estimée à la limite de l'intervalle de confiance à 95% en utilisant la base de données intégrant olanzapine. Utilisation
prolongée (au moins 48 semaines) La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirables cliniquement significatives de la prise de poids, du glucose, du cholestérol total/HDL/LDL ou
des triglycérides a augmenté au cours du temps. Chez les patients adultes qui ont suivi 9-12 mois de traitement, le taux d'augmentation de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 mois environ.
Information complémentaire concernant des populations particulières Au cours d'essais cliniques chez des patients âgés déments, le traitement par olanzapine a été associé à une incidence supérieure de
décès et d'événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport au placebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été des événements indésirables très fréquemment rapportés
avec olanzapine. Des pneumopathies, une augmentation de la température corporelle, une léthargie, un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ont été fréquemment observés.
Au cours d'essais cliniques menés chez des patients parkinsoniens souffrant de psychoses médicamenteuses (agonistes dopaminergiques), une aggravation de la symptomatologie parkinsonienne et des
hallucinations ont été très fréquemment rapportées et ce, de façon plus fréquente, qu'avec le placebo. Au cours d'un essai clinique mené chez des patients présentant un épisode maniaque dans le cadre
de troubles bipolaires, lors de la prise concomitante de valproate, la fréquence des neutropénies a été de 4,1%; un facteur contributif potentiel pourrait être des taux plasmatiques élevés de valproate. Une
augmentation supérieure à 10% des cas de tremblements, bouche sèche, augmentation de l'appétit et prise de poids a été observée lors de l'association de l'olanzapine au lithium ou au valproate. Des troubles
de l'élocution ont également été fréquemment rapportés. Lors de l'association de l'olanzapine au lithium ou au valproate une augmentation supérieure ou égale à 7% du poids initial est survenue chez 17,4%
des patients pendant la phase aiguë du traitement (jusqu'à 6 semaines). Lors du traitement au long cours par l'olanzapine (jusqu'à 12 mois) dans la prévention des récidives chez les patients présentant
un trouble bipolaire, une augmentation de poids supérieure ou égale à 7% par rapport au poids initial a été rapportée chez 39,9% des patients. Population pédiatrique L'olanzapine n'est pas indiquée chez
les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans. Bien qu'aucune étude clinique comparant les adolescents aux adultes n'ait été réalisée, les données issues des études réalisées chez l'adolescent ont été
comparées à celles issues des essais chez l'adulte. Le tableau suivant résume les effets indésirables rapportés avec une fréquence plus importante chez les patients adolescents (âgés de 13 à 17 ans) que
chez les patients adultes ou les effets indésirables uniquement observés lors des essais cliniques de courte durée réalisés chez les patients adolescents. Une prise de poids cliniquement significative ( 7%)
surviendrait plus fréquemment chez les adolescents comparés à des patients adultes avec une exposition comparable. L'amplitude de la prise de poids et la proportion des patients adolescents qui ont eu une
augmentation du poids cliniquement significative ont été plus importantes lors d'une exposition prolongée (au moins 24 semaines) que lors d'une exposition de courte durée. Au sein de chaque catégorie de
fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante. Les catégories de fréquence sont définies ainsi: Très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100, < 1/10).
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Après un traitement de courte durée (durée médiane de 22 jours), une augmentation
de poids supérieure ou égale à 7% par rapport au poids initial (kg) a été très fréquente
(40,6%), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15% par rapport au poids
initial a été fréquente (7,1%) et une augmentation de poids supérieure ou égale à 25%
par rapport au poids initial a été fréquente (2,5%). Lors d'une exposition prolongée (au
moins 24 semaines), 89,4% des patients ont eu une augmentation de poids supérieure ou
égale à 7%, 55,3% ont eu une augmentation de poids supérieure ou égale à 15% et 29,1%
ont eu une augmentation du poids supérieure ou égale à 25% par rapport à leur poids
initial.
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Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (< 1,016 mmol/l)
qui sont devenus élevés ( 1,467 mmol/l) et des modifications des taux de triglycérides à
jeun ayant une valeur limite au début du traitement ( 1,016 - < 1,467 mmol/l) devenant
élevée ( 1,467 mmol/l).
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Des modifications des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur normale au début du traitement (< 4,39 mmol/l) devenant élevée ( 5,17 mmol/l) a été fréquente.
Des modifications des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au début du traitement ( 4,39 - < 5,17 mmol/l) devenant élevée ( 5,17 mmol/l) ont été très fréquentes.
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Augmentation
de la prolactinémie rapportée chez 47,4% des patients adolescents. 6. DONNEES PHARMACEUTIQUES 6.1 Liste des excipients Poudre: Pas d'excipients. Solvant: Croscarmellose sodique
Mannitol Polysorbate 80 Eau pour injection Acide chlorhydrique (pour ajustement du pH) Hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH) 7. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE
SUR LE MARCHE Eli Lilly Nederland BV, Grootslag 1 5, NL-3991 RA, Houten, Pays-Bas. 8. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE EU/1/08/479/001 EU/1/08/479/002
EU/1/08/479/003 9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE L'AUTORISATION Date de première autorisation: 19 novembre 2008 10.STATUT LEGAL DE
DELIVRANCE Médicament soumis à prescription médicale. 11. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE: mai 2013 Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet
de l'Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/.
Troubles du métabolisme et de la nutrition Très fréquent: Prise de poids
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, augmentation de la
triglycéridémie
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, augmentation de l'appétit. Fréquent: Augmentation de la cholestérolémie
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Affections du système nerveux Très fréquent: Sédation (dont hypersomnie, léthargie, somnolence)
Affections gastro-intestinales Fréquent: Bouche sèche
Affections hépatobiliaires Très fréquent: Elévations des aminotransférases (ASAT, ALAT; voir
rubrique 4.4).
Investigations Très fréquent: Diminution de la bilirubine totale, augmentation de la Gamma
Glutamyl Transférase, augmentation de la prolactinémie
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