RESUME ABREGE DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT ZYPADHERA 210mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée. ZYPADHERA
300mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée. ZYPADHERA 405mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée. 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET
QUANTITATIVE ZYPADHERA 210mg, Chaque flacon contient du pamoate monohydraté d'olanzapine équivalent à 210mg d'olanzapine. Après reconstitution, chaque ml de suspension contient 150mg d'olanzapine.
ZYPADHERA 300mg Chaque flacon contient du pamoate monohydraté d'olanzapine équivalent à 300mg d'olanzapine. Après reconstitution, chaque ml de suspension contient 150mg d'olanzapine. ZYPADHERA
405mg Chaque flacon contient du pamoate monohydraté d'olanzapine équivalent à 405mg d'olanzapine. Après reconstitution, chaque ml de suspension contient 150mg d'olanzapine. Pour la liste complète des excipients,
voir rubrique 6.1. 3. FORME PHARMACEUTIQUE Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée Poudre: jaune solide. Solvant: solution claire incolore à légèrement jaune. 4. DONNEES
CLINIQUES 4.1 Indications thérapeutiques Traitement de maintien chez les patients adultes schizophrènes suffisamment stabilisés par olanzapine orale lors de la phase initiale du traitement. 4.2 Posologie et mode
d'administration VOIE INTRAMUSCULAIRE SEULEMENT. NE PAS ADMINISTRER PAR VOIE INTRAVEINEUSE OU SOUS-CUTANEE. (Voir rubrique 4.4). ZYPADHERA doit être administré uniquement par
injection intramusculaire profonde dans le muscle fessier (glutéal) par un professionnel de santé entraîné aux techniques d'injection appropriées et dans un lieu où une surveillance post-injection et un accès à des soins
médicaux appropriés en cas de surdosage peuvent être assurés. Après chaque injection, les patients doivent être surveillés dans un établissement de soins par du personnel qualifié approprié pendant au moins 3 heures
afin de détecter les signes et symptômes d'un surdosage par olanzapine. Juste avant de quitter l'établissement de soins, il faut s'assurer que le patient est bien éveillé, orienté et ne présente pas de signe ou symptôme
de surdosage. Si un surdosage est suspecté, une prise en charge et une surveillance médicale étroites doivent être poursuivies jusqu'à ce que l'examen clinique indique que les signes et symptômes du surdosage
ont disparu (voir rubrique 4.4). La durée de surveillance de 3 heures devra être prolongée en fonction de l'état clinique des patients qui présentent des signes ou des symptômes compatibles avec un surdosage par
olanzapine. Les patients doivent initialement être traités par olanzapine orale avant d'administrer ZYPADHERA pour établir la tolérance et la réponse au traitement. Pour les instructions d'utilisation, voir rubrique 6.6.
Ne pas confondre ZYPADHERA 210mg, 300mg ou 405mg poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée avec olanzapine 10mg, poudre pour solution injectable. Se référer au schéma posologique
du tableau 1 pour connaître la première dose de ZYPADHERA pour tous les patients. Tableau 1. Schéma recommandé de correspondance des doses entre l'olanzapine orale et ZYPADHERA.
Adaptation posologique Les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter des signes de rechute
au cours du premier et du deuxième mois de traitement. Lors d'un traitement antipsychotique, l'amélioration
de l'état clinique du patient peut prendre plusieurs jours à quelques semaines. Les patients doivent être
étroitement surveillés durant cette période. Pendant le traitement, la dose peut être ajustée en fonction de
l'état clinique du patient. Après ré-évaluation clinique, la dose peut être ajustée dans une fourchette de 150mg
à 300mg toutes les 2 semaines ou de 300 à 405mg toutes les 4 semaines (tableau 1). Supplémentation Une
supplémentation par olanzapine orale n'était pas autorisée lors des essais cliniques en double aveugle. Si une
supplémentation par olanzapine orale est cliniquement indiquée, alors la dose totale combinée d'olanzapine
des 2 formulations ne doit pas excéder une dose correspondant à une dose maximum de 20mg/jour
d'olanzapine orale. Substitution par un autre médicament antipsychotique Il n'y a pas de données collectées
de façon systématique pour évaluer spécifiquement la substitution de ZYPADHERA par un autre traitement
antipsychotique. La dissolution lente du sel de pamoate d'olanzapine permet une libération lente continue d'olanzapine qui se termine environ 6 à 8 mois après la dernière injection. La surveillance par un clinicien, en
particulier pendant les deux premiers mois après l'arrêt de ZYPADHERA est nécessaire lors de la substitution par un autre traitement antipsychotique et est considérée comme médicalement appropriée. Patients âgés
ZYPADHERA n'a pas été étudié de façon systématique chez les patients âgés (> 65 ans). ZYPADHERA n'est pas recommandé pour le traitement des patients âgés à moins qu'un traitement bien toléré et efficace par
olanzapine orale n'ait été établi. Une dose initiale plus faible (150mg toutes les 4 semaines) n'est pas indiquée en routine mais doit être envisagée pour les patients de 65 ans et plus lorsque l'état clinique le nécessite. Il
n'est pas recommandé d'initier un traitement par ZYPADHERA chez les sujets de plus de 75 ans (voir rubrique 4.4). Insuffisants rénaux et/ou hépatiques ZYPADHERA ne doit pas être utilisé chez ces patients à moins
qu'un traitement bien toléré et efficace par olanzapine orale n'ait été établi. Une dose initiale plus faible (150mg toutes les 4 semaines) doit être envisagée pour ces patients. En cas d'insuffisance hépatique modérée
(cirrhose, Child-Pugh de classe A ou B), la dose initiale devra être de 150mg toutes les 4 semaines et ne sera augmentée qu'avec précaution. Sexe La dose initiale et l'intervalle de doses ne nécessitent pas d'adaptation
chez la femme par rapport à l'homme. Fumeurs La dose initiale et l'intervalle de doses ne nécessitent pas d'adaptation chez les patients non fumeurs par rapport aux fumeurs. L'existence de plus d'un facteur pouvant
ralentir le métabolisme (sexe féminin, sujet âgé, non fumeur) peut justifier une réduction de la dose. Lorsqu'elle est indiquée, l'augmentation posologique sera faite avec précaution chez ces patients. Population
pédiatrique ZYPADHERA n'est pas recommandé chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans en raison d'un manque de données de sécurité et d'efficacité. 4.3 Contre-indications Hypersensibilité à la substance
active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1. Patients présentant un risque connu de glaucome à angle fermé. 4.8 Effets indésirables Un syndrome post-injection est apparu avec ZYPADHERA entraînant
des symptômes compatibles avec un surdosage en olanzapine (voir rubriques 4.2 et 4.4). Les signes cliniques et symptômes incluaient symptômes de sédation (allant d'une sédation légère à un coma) et/ou de delirium
(incluant confusion, désorientation, agitation, anxiété et autres troubles cognitifs). Les autres symptômes observés incluaient symptômes extrapyramidaux, dysarthrie, ataxie, agressivité, vertiges, faiblesse, hypertension
et convulsion. Les autres effets indésirables observés chez les patients traités par ZYPADHERA étaient similaires à ceux observés avec l'olanzapine orale. Au cours des essais cliniques avec ZYPADHERA, le seul effet
indésirable rapporté plus souvent dans le groupe ZYPADHERA par rapport au groupe placebo avec une différence statistiquement significative était la sédation (ZYPADHERA 8,2%, placebo 2,0%). Une sédation a
été rapportée chez 4,7% de l'ensemble des patients traités par ZYPADHERA. Réactions au site d'injection Au cours des essais cliniques avec ZYPADHERA, l'incidence des effets indésirables au site d'injection était
d'environ 8%. L'effet indésirable au site d'injection le plus fréquemment rapporté était la douleur (5%); d'autres effets indésirables rapportés au site d'injection étaient (par ordre de fréquence décroissante): nodule,
érythème, réactions non spécifiques au site d'injection, irritation, oedème, contusion, hémorragie et anesthésie. Ces événements se sont produits chez environ 0,1 à 1,1% des patients. Lors d'une revue des données de
sécurité issues des essais cliniques et de la notification spontanée, les abcès au site d'injection ont été rapportés avec une fréquence rare ( 1/10 000, < 1/1 000). Les effets indésirables listés ci-dessous ont été observés
après administration d'olanzapine. Adultes Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés ( 1% des patients) au cours des essais cliniques ont été: somnolence, prise de poids, éosinophilie, augmentation des
taux de prolactine, de cholestérol, de la glycémie et de la triglycéridémie (voir rubrique 4.4), glucosurie, augmentation de l'appétit, sensation vertigineuse, akathisie, parkinsonisme, leucopénie, neutropénie (voir rubrique
4.4), dyskinésie, hypotension orthostatique, effets anticholinergiques, élévations transitoires asymptomatiques des aminotransférases (voir rubrique 4.4), rash, asthénie, fatigue, fièvre, arthralgie, phosphatase alcaline
sanguine augmentée, gamma-glutamyltransférase augmentée, uricémie augmentée, créatine phosphokinase sanguine augmentée et oedème. Liste tabulée des effets indésirables La liste des effets indésirables présentés
dans le tableau suivant a été établie à partir du recueil des évènements indésirables et des examens de laboratoire issus de la notification spontanée et des essais cliniques. Au sein de chaque catégorie de fréquence, les
effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante. Les catégories de fréquence sont définies ainsi: Très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100, < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100), rare ( 1/10 000, <
1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
1
Une
prise de poids cliniquement significative a été observée dans toutes les catégories d'Indice de Masse Corporelle (IMC) de départ. Après un traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours), une augmentation de poids
supérieure ou égale à 7% par rapport au poids initial a été très fréquente (22,2%), une augmentation de poids supérieure ou égale à 15% par rapport au poids initial a été fréquente (4,2%) et une augmentation de poids supérieure
ou égale à 25% par rapport au poids initial a été peu fréquente (0,8%). Une augmentation de poids supérieure ou égale à 7%, à 15% et à 25% par rapport au
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections hématologiques et du système lymphatique
Eosinophilie Leucopénie
10
Neutropénie
10
Thrombopénie
11
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité
11
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Prise de
poids
1
Augmentation de la
cholestérolémie
2,3
Augmentation de la
glycémie
4
Augmentation
de la triglycéridémie
2,5
Glucosurie Augmentation
de l'appétit
Survenue ou
exacerbation d'un
diabète, associée parfois
à une acidocétose ou
un coma, avec une issue
fatale pour certains cas
(voir rubrique 4.4)
11
Hypothermie
12
Affections du système nerveux
Somnolence
Vertiges Akathisie
6
Parkinsonisme
6
Dyskinésie
6
Convulsions avec, dans
la plupart des cas,
des antécédents de
convulsions ou bien des
facteurs de risque de
convulsions rapportés
11
Dystonie (incluant
des crises oculogyres)
11
Dyskinésie tardive
11
Amnésie
9
Dysarthrie
Syndrome
Malin des
Neuroleptiques
(voir rubrique
4.4)
12
Symptômes
à l'arrêt du
traitement
7,12
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Epistaxis
9
Affections cardiaques
Bradycardie Allongement
du QTc (voir rubrique
4.4)
Tachycardie/
fibrillation
ventriculaire
Mort subite (voir
rubrique 4.4)
11
Affections vasculaires
Hypotension
orthostatique
10
Atteinte thrombo-
embolique (comprenant
embolie pulmonaire
et thrombose veineuse
profonde) (voir rubrique
4.4)
Affections gastro-intestinales
Effets anticholinergiques
légers et transitoires tels
que constipation et bouche
sèche
Distension abdominale
9
Pancréatite
11
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections hépatobiliaires
Elévations transitoires
et asymptomatiques des
aminotransférases (ASAT,
ALAT), particulièrement en
début de traitement (voir
rubrique 4.4)
Hépatite
(comprenant
des atteintes
hépatiques
cytolytiques,
cholestatiques
ou mixtes)
11
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash
Réaction de
photosensibilité Alopécie
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie
9
Rhabdomyolyse
11
Affections du rein et des voies urinaires
Incontinence urinaire
Rétention urinaire Retard
à la miction
11
Affections des organes de reproduction et du sein
Dysfonction érectile chez
les hommes Diminution de
la libido chez les hommes
et les femmes
Aménorrhée Tension
mammaire Galactorrhée
chez les femmes
Gynécomastie/tension
mammaire chez les hommes
Priapisme
12
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Asthénie Fatigue OEdème
Fièvre
10
Douleur au point
d'injection
Abcès au point
d'injection
Investigations
Augmentation
de la
prolactinémie
8
Phosphatase alcaline
sanguine augmentée
10
Créatine phosphokinase
sanguine augmentée
11
Gamma-glutamyltransférase
augmentée
10
Uricémie
augmentée
10
Augmentation de la
bilirubine totale
Fréquence
indéterminée
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Syndrome
de sevrage
médicamenteux
du nouveau-né
(voir section 4.6)
Dose orale cible
d'olanzapine
Dose initiale
recommandée de
ZYPADHERA
Dose de maintien après 2 mois de
traitement par ZYPADHERA
10mg / jour
210mg / 2 semaines ou
405mg / 4 semaines
150mg / 2 semaines ou 300mg / 4
semaines
15mg / jour
300mg / 2 semaines
210mg / 2 semaines ou 405mg / 4
semaines
20mg / jour
300mg / 2 semaines
300mg / 2 semaines
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