![]() cule cérébelleux supérieur, démontrant un intérêt pronostique, au vu d'une cor- rélation positive entre l'atrophie du tronc cérébral et l'évolution globale de l'affec- tion, particulièrement de la marche (11). neuropsychologiques développés par R. Lévy (Paris, La Pitié- Salpêtrière): tifs et comportementaux (surtout de type sous-cortical) peuvent être précoces et parfois précéder les signes moteurs; l'apragmatisme témoignent donc d'une atteinte large de l'initiative; caractérisée par du grasping (voire du collectionnisme) et marquée par une difficulté à faire la part des choses ou la dissociation entre engagé, par exemple la difficulté à s'arrêter d'applaudir au bout de 3 cla- quements dans les mains comme de- mandé au patient. Le «Clap test» as- sez typique, quoique non absolument lié à la PSP... mais 30% des patients ne peuvent s'arrêter du tout d'applau- dir lorsque l'action est mise en route. La palilalie, ou répétition interminable d'un mot ou d'un bout de phrase, est aussi rencontrée; sociaux avec difficultés à reconnaître une émotion sur un visage... (12). atteinte des fonctions exécutives de par l'inertie et le manque d'initiative, un ralen- tissement des processus de traitement des informations, mais la préservation des capa- mémoire épisodique avec indiçage normal. elle est peu phosphorylée et s'agrège si elle est hyperphosphorylée. Cependant, si le dosage de tau-phospho- rylée est positif dans la maladie d'Alzhei- mer, il est non significatif dans la PSP. L'étude du fractionnement de ces pro- téines pourrait être utile... Jusqu'à présent, il n'y a donc pas de bio- marqueurs spécifiques utilisables hormis l'imagerie. De même, si les troubles du comportement en sommeil paradoxal sont connus comme assez fréquemment précoces dans la mala- die de Parkinson et les AMS (synucléïnopa- thies), ceux-ci ne sont pas ou peu décrits précocement dans la PSP (tauopathie) (13). malheureusement pauvre sur le plan médicamenteux, en dehors de la L-dopa, qui est de toute façon peu à modérément utile, même à des posologies élevées. Dès lors, le traitement s'articule surtout autour d'une rééducation pluridiscipli- naire et de l'aide en matériel spécifique, comme une canne ou, mieux, un Rolla- tor, vu l'intérêt d'avoir deux appuis pour l'équilibre et éviter la tendance à la ré- tropulsion. En neuro-ophtalmologie, la prescription de prismes pour améliorer les problèmes visuels peut se révéler utile au début des troubles, mais est sou- vent rapidement décevante (14). connaître au milieu de nos consultations de patients parkinsoniens, est fondamen- tal pour préciser diagnostic et pronostic chez ces patients qui représentent un peu plus de 1% des patients parkinsoniens, qui font du «shopping médical» suite à des résultats thérapeutiques faibles. En les informant de manière claire, ces patients et leurs proches économiseront beau- coup d'énergie et seront rapidement pris en charge de manière plus valable en in- sistant d'emblée sur la revalidation bien plus que sur les médications. On peut estimer le nombre de patients PSP à environ 500 en Belgique. Ce chiffre n'est pas négligeable et mériterait qu'une association spécifique soit mise sur pied pour faire connaître la maladie et ses difficultés de prise en charge, insis- ter sur les aspects spécifiques à dévelop- per et soutenir moralement les patients et leurs familles. Il paraît en effet impor- tant de conseiller au mieux et d'accom- pagner psychologiquement les patients et leurs proches afin de pallier l'absen- ce actuelle de progrès thérapeutiques concernant cette affection. 1. supranuclear palsy. A heterogeneous system degeneration involving brain stem, basal ganglia and cerebellum with vertical gaze and pseudobulbar palsy, nuchal dystonia and dementia. Arch Neurol 1964;10:33359. syndromes parkinsoniens. Médecine Thérapeutique 1997;3(3): 187-96. progressive supranuclear palsy (Steele-Richardson- Olzewski syndrome) and clinical predictors of survival: a clinicopathological study. J Neurol Neurosurg Psychiatry 1996;60(6):615-20. Characteristics of two distinct clinical phenotypes in pathologically proven progressive supranuclear palsy: Richardson's syndrome and PSP-parkinsonism. Brain 2005;128:1247-58. parkinsonism in Guadeloupe: a common risk factor for two closely related phenotypes? Brain 2007;130:816- 27. cortical dysfunction in Guadeloupean parkinsonism. Brain 2008;131:2701-9. clinicopathological concepts and diagnostic challenges. Lancet Neurol 2009;8(3):270-9. treatment, survival and diagnostic criteria in Parkinson plus disorders: the NNIPPS study. Brain 2008;132:156- 71. Advances in Progressive Supranuclear Palsy: Diagnosis, Pathology and Therapy. Springer Verlag Eds, Wien New York 2003. scale for progressive supranuclear palsy and multiple system atrophy: validity and reliability. J Neurol Neurosurg Psychiatry 2011;82(9):1025-32. predict progression in Progressive Supranuclear Palsy. Movement Disorders 2012;27(14):1801-4. deficits and their neuronal correlates in progressive supranuclear palsy. 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