![]() typé, un symptôme caractérisé par un comportement moteur répétitif et sans fonction, de la préservation, un symp- tôme également caractérisé par un comportement répétitif, mais plutôt de nature cognitive*. Enfin, des patients schizophréniques hospitalisés et traités avec des neurolep- tiques atypiques ou conventionnels ont été comparés sur une série d'échelles de mesures cognitives classiques, mais aus- si sur plusieurs tâches psychomotrices, afin d'évaluer le ralentissement psycho- moteur et le comportement stéréotypé, et ce de manière à étudier l'impact dif- férentiel de ces antipsychotiques sur le fonctionnement psychomoteur et cogni- tif. Les patients traités avec des neurolep- tiques conventionnels ont obtenu de moins bons résultats à la plupart des tests psychomoteurs, aussi bien pour le com- portement stéréotypé que pour le ralen- tissement psychomoteur, que le groupe de patients traité avec des molécules atypiques. Cependant, cet écart n'a pas été retrouvé lors des tests sur la mémoire verbale, l'attention, la mémoire de tra- vail, les fonctions exécutives, mais sur- tout la vitesse de traitement*. psychomoteur et symptômes négatifs chomoteur d'une part et les autres groupes de symptômes de la schizophré- d'autre part, n'est pas claire. Le groupe CAPRI a démontré que la symptomatolo- gie négative est associée à l'initiation dif- ficile de mouvements moteurs précis, alors que la préparation et l'exécution de ces mouvements sont indépendantes du syndrome négatif. Ils ont également dé- couvert que le groupe de déficits volition- nels du syndrome négatif, mais pas le groupe d'expressions, était associé de manière significative au ralentissement psychomoteur, alors que la symptomato- logie dépressive n'explique pas cette association*. trajectoire préparée déviante, action préparée et vitesse psychomotrice réduite dans la schizophrénie «ralentissement psychomoteur» (psycho- motor slowing)* présuppose un ralen- tissement général par lequel la plupart, voire tous les processus impliqués dans une action motrice, sont retardés ou ra- lentis, cette supposition pourrait s'avérer trompeuse. Jogems-Kosterman et al. (2001) ont affirmé que le ralentissement psychomoteur devrait être différencié des déficits de préparation des mouvements. Cependant, cette proposition n'a pas été testée directement, ce qui a été l'objet d'une étude qui a évalué plusieurs tâches psychomotrices chez 61 patients et 30 contrôles. La préparation de la trajectoire a été évaluée dans une graphic task dans laquelle les patients devaient dessiner des séquences de lignes uniques changeant graduellement de direction. Les change- ments effectués aisément reflètent une préparation anticipée de la trajectoire. La préparation de l'action a été évaluée grâce à un test au cours duquel les pa- tients devaient copier des formes de com- plexité et de familiarité variées. La vitesse psychomotrice a été mesurée à l'aide d'un simple test de copie de lignes. l'information, de l'attention, de la mé- moire de travail et de la résolution de pro- blèmes a été effectuée grâce à des tests dérivés des tests neuropsychologiques. Pratiquement, les patients optaient beau- coup plus souvent pour une technique inhabituelle lors du test de dessin, et avaient tendance à tracer les lignes verti- cales du bas vers le haut. Ils changeaient également la direction de la ligne moins souvent que le groupe contrôle. Dans le groupe de patients, l'indice de prépara- tion des trajectoires n'est pas lié aux ré- sultats aux tests de préparation de l'action, aux tests de vitesse psychomotrice et aux tests neurologiques. syndrome psychomoteur dans la schizophrénie d'étudier la structure des syndromes psy- chomoteurs*, dans laquelle un échantil- lon important de patients schizophrènes stabilisés (n = 124) a été étudié au moyen d'une batterie extensive de tests psychomoteurs. Bien que des anomalies psychomotrices aient été observées sou- vent chez les mêmes patients, ils ont trouvé les bases d'au moins deux sous- syndromes qui n'étaient jusque-là pas liés l'un à l'autre. Le premier groupe était un groupe de manque psycho- moteur (psychomotor poverty cluster) entraînant des signes (retardés) de catatonie, de parkinsonisme, des neuroleptiques convention- l'autre ont été trouvées. |