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Neurone
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Vol 18
·
N°7
·
2013
Une conclusion de Gorwood
sous forme de plaidoyer
De nombreux signaux positifs ont été
émis récemment en direction des pa-
tients souffrant d'alcoolisme, l'absti-
nence n'étant plus le gold standard au
départ. Le nombre de produits dispo-
nibles et leur utilité augmentent les
possibilités d'accès aux soins pour
ces patients consultant difficilement.
Ces traitements, basés sur la meilleure
connaissance physiopathologique des
voies de signalisation de l'assuétude à
l'alcool, semblent avoir un beau profil
de tolérance avec un gain pharmaco-
économique substantiel.
Il reste cependant beaucoup à faire dans
le domaine, et notamment l'éducation à
une modification des habitudes des pres-
cripteurs et des consommateurs. Dans
cette optique, il reste aussi à connaître
les possibilités et les modalités d'un trai-
tement à la demande, ainsi que les béné-
fices de l'association à des traitements
de type cognitivo-comportemental. En-
fin, l'impact à long terme de ces produits
reste encore à déterminer.
In fine, ces produits devront être mis
dans les meilleures conditions entre les
mains des généralistes qui, mieux que
quiconque, pourront contribuer à faire
évoluer ce nouveau paradigme. Qui
pourront aussi, avec leurs patients, déve-
lopper un nouveau langage dans la
prise en charge de ce qui deviendra une
maladie chronique avec rémissions et
rechutes possibles.
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10.1016/j.euroneuro.2013.02.006. [Epub ahead of print].
A découvrir sur
www.neurone.be
Relancer le turn-over du cholestérol dans le
neurone: une nouvelle voie thérapeutique
pour la démence d'Alzheimer?
Le cholestérol sanguin, bien connu et
redouté à juste titre, n'arrive jamais
dans le cerveau car il ne passe pas la
barrière hémato-encéphalique, alors
que le cerveau est l'organe qui, de
loin, contient proportionnellement le
plus de cholestérol. En effet, le cerveau représente environ
2% du poids corporel, mais contient plus de 20% de notre
cholestérol total. Le cerveau doit donc synthétiser son propre
cholestérol et ceci, à travers ses différentes cellules, qu'elles
soient neuronales ou gliales.
N1973F
L'exercice physique pour lutter contre la
dépression chez les personnes âgées résidant
en maison de repos
De plus en plus de personnes âgées
séjournent dans des résidences ou en
maison de repos et de soins. Bon
nombre de ces personnes âgées déve-
loppent une dépression cliniquement
significative qui a des effets néfastes,
parmi lesquels une certaine «fragilité» et une mortalité accrue.
L'exercice physique est une intervention à faible risque et très
prometteuse, qui pourrait contribuer à atténuer la probléma-
tique de la dépression au sein de cette population. Telle était en
tout cas l'hypothèse que Martin Underwood (University of
Warwick, Coventry, RU) et ses confrères ont voulu tester.
Prix public
28x1 mg: 98,58
Catégorie Bf
Efficacité et qualité de vie
dans le traitement
de la maladie de Parkinson
DENOMINATION DU MÉDICAMENT
AZILECT 1 mg, comprimés COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque comprimé contient 1 mg de rasagiline (sous forme de mésilate). FORME
PHARMACEUTIQUE
Comprimé. INDICATIONS THERAPEUTIQUES AZILECT est indiqué dans le traitement de la maladie de Parkinson idiopathique en monothérapie (sans la lévodopa) ou en association
(avec la lévodopa) chez les patients présentant des fluctuations motrices de fin de dose. POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION Posologie: La rasagiline est administrée par voie orale, à la dose de 1 mg
par jour en une prise, avec ou sans lévodopa. Le médicament peut être pris pendant ou en dehors des repas. Sujets âgés : aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire chez le sujet âgé. Population
pédiatrique : L'utilisation d'AZILECT chez l'enfant et l'adolescent n'est pas recommandée compte tenu de l'absence de données concernant la sécurité d'emploi et l'efficacité. Patients présentant une insuffisance
hépatique : la rasagiline est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Son utilisation doit être évitée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée.
Le traitement par la rasagiline doit être instauré avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère. Chez les patients dont l'insuffisance hépatique évolue d'un stade léger vers
un stade modéré, le traitement par rasagiline doit être interrompu. Patients présentant une insuffisance rénale : aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire en cas d'insuffisance rénale. CONTRE-
INDICATIONS
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients. En association à d'autres inhibiteurs de la monoamine oxydase (MAO) (y compris les produits médicamenteux et à base
de substances naturelles délivrés sans prescription, comme le millepertuis) ou à la péthidine. Un intervalle libre d'au moins 14 jours doit être respecté entre l'interruption de la rasagiline et le début
d'un traitement par les inhibiteurs de la MAO ou la péthidine. La rasagiline est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. EFFETS INDESIRABLES Au cours du développement
clinique de la rasagiline, au total 1 361 patients ont été traités par la rasagiline soit 3 076,4 patient-année. Au cours des études en double aveugle contrôlées versus placebo, 529 patients ont été traités par
la rasagiline à la dose de 1 mg par jour (soit 212 patient-année), et 539 patients ont reçu le placebo (soit 213 patient-année). Monothérapie : La liste ci-dessous comprend les effets indésirables qui ont été
notifiés avec une incidence plus élevée chez les patients recevant 1 mg/jour de rasagiline au cours des études contrôlées versus placebo (groupe traité par la rasagiline n = 149, groupe recevant le placebo
n = 151). Les effets indésirables observés avec une différence supérieure d'au moins 2 % par rapport au placebo figurent en italique. Entre parenthèses est indiquée l'incidence des effets indésirables
(en pourcentage de patients) respectivement avec la rasagiline versus le placebo. Les effets indésirables sont classés en fonction de leur fréquence en appliquant les conventions suivantes : très fréquent
(
1/10), fréquent ( 1/100, < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100), rare ( 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000). Infections et infestations Fréquent : syndrome grippal (4,7% vs 0,7%).
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)
Fréquent : carcinome cutané (1,3 % vs 0,7 %). Affections hématologiques et du système lymphatique Fréquent : leucopénie
(1,3 % vs 0 %). Affections du système immunitaire Fréquent : réaction allergique (1,3 % vs 0,7 %). Troubles du métabolisme et de la nutrition Peu fréquent : diminution de l'appétit (0,7% vs 0%).
Affections psychiatriques
Fréquent : dépression (5,4 % vs 2 %), hallucinations (1,3 % vs 0,7 %). Affections du système nerveux Très fréquent : céphalées (14,1 % vs 11,9 %) Peu fréquent : accident
vasculaire cérébral (0,7 % vs 0 %). Affections oculaires Fréquent : conjonctivite (2,7 % vs 0,7 %). Affections de l'oreille et du labyrinthe Fréquent : vertiges (2,7 % vs 1,3 %). Affections cardiaques
Fréquent : angine de poitrine (1,3 % vs 0 %). Peu fréquent : infarctus du myocarde (0,7 % vs 0 %). Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Fréquent : rhinite (3,4 % vs 0,7 %). Affections
gastro-intestinales
Fréquent : flatulences (1,3% vs 0%). Affections de la peau et du tissu sous-cutané Fréquent : dermatite (2,0 % vs 0 %), Peu fréquent : éruption cutanée vésiculobulleuse (0,7 % vs 0 %).
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent : douleur musculo-squelettique (6,7% vs 2,6%), douleur de la nuque (2,7 % vs 0 %), arthrite (1,3 % vs 0,7 %). Affections du rein et des voies
urinaires
Fréquent : miction impérieuse (1,3 % vs 0,7 %). Troubles généraux et anomalies au site d'administration Fréquent : fièvre (2,7 % vs 1,3 %), malaise (2% vs 0%). En association : la liste ci-dessous
comprend les effets indésirables qui ont été notifiés avec une incidence plus élevée chez les patients recevant 1 mg/jour de rasagiline au cours des études contrôlées versus placebo (groupe traité par la rasagiline
n = 380, groupe recevant le placebo n = 388). Entre parenthèses est indiquée l'incidence des effets indésirables (en pourcentage de patients) respectivement avec la rasagiline et le placebo. Les effets
indésirables observés avec une différence supérieure d'au moins 2 % versus le placebo figurent en italique. Les effets indésirables sont classés en fonction de leur fréquence en appliquant les conventions
suivantes : très fréquent (
1/10), fréquent ( 1/100, < 1/10), peu fréquent ( 1/1 000, < 1/100), rare ( 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000). Tumeurs bénignes, malignes et non précisées
(incluant kystes et polypes)
Peu fréquent : mélanome cutané (0,5 % vs 0,3 %). Troubles du métabolisme et de la nutrition Fréquent : diminution de l'appétit (2,4% vs 0,8%). Affections psychiatriques
Fréquent : hallucinations (2,9 % vs 2,1 %), rêves anormaux (2,1 % vs 0,8 %) Peu fréquent : confusion (0,8 % vs 0,5 %). Affections du système nerveux Très fréquent : dyskinésie (10,5 % vs 6,2 %) Fréquent :
dystonie (2,4 % vs 0,8 %), syndrome du canal carpien (1,3% vs 0%), troubles de l'équilibre (1,6% vs 0,3%)Peu fréquent : accident vasculaire cérébral (0,5 % vs 0,3 %). Affections cardiaques Peu fréquent :
angine de poitrine (0,5 % vs 0 %), Affections vasculaires Fréquent : hypotension orthostatique (3,9 % vs 0,8 %). Affections gastro-intestinales Fréquent : douleur abdominale (4,2 % vs 1,3 %), constipation
(4,2 % vs 2,1 %), nausées et vomissements (8,4 % vs 6,2 %), sécheresse de la bouche (3,4 % vs 1,8 %). Affections de la peau et du tissu sous-cutané Fréquent : éruption cutanée (1,1 % vs 0,3 %).
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent : arthralgie (2,4 % vs 2,1 %), douleur de la nuque (1,3 % vs 0,5 %). Investigations Fréquent : perte de poids (4,5 % vs 1,5 %). Lésions,
intoxications et complications liées aux procédures
Fréquent : chutes (4,7% vs 3,4%). La maladie de Parkinson est associée à des symptômes à type d'hallucinations et de confusion. Au cours du suivi
de pharmacovigilance après commercialisation, ces symptômes ont également été observés chez des patients souffrant de maladie de Parkinson traités par la rasagiline. Des effets indésirables graves connus
ont été rapportés lors de l'administration concomitante d'ISRS, d'IRSNA, d'antidépresseurs tricycliques ou tétracycliques avec des inhibiteurs de la MAO. Depuis sa commercialisation, des cas de syndrome
sérotoninergique associés à de l'agitation, des confusions, de la rigidité, de la fièvre et des myoclonies ont été notifiés chez des patients traités par antidépresseurs/IRSNA en association avec la rasagiline.
Lors des essais cliniques de la rasagiline l'utilisation concomitante de fluoxétine ou de fluvoxamine et de rasagiline n'était pas autorisée, mais les antidépresseurs suivants étaient autorisés aux posologies
recommandées : amitriptyline
50 mg/jour, trazodone 100 mg/jour, citalopram 20mg/jour, sertraline 100 mg/jour, et paroxétine 30 mg/jour. Aucun cas de syndrome sérotoninergique n'a été notifié
au cours du développement clinique de la rasagiline dans lequel 115 et 141 patients ont été exposés respectivement, de façon concomitante à la rasagiline et aux tricycliques ou à la rasagiline et aux ISRS/IRSNA.
Depuis sa commercialisation, des cas d'élévation de la pression artérielle ont été rapportés chez les patients traités par rasagiline, dont de rares cas de
crises hypertensives associées à l'ingestion d'une quantité inconnue d'aliments riches en tyramine. Des cas d'interactions médicamenteuses ont été
rapportés lors de l'administration concomitante de médicaments sympathomimétiques et d'inhibiteurs de la MAO. Depuis sa commercialisation, un
cas d'élévation de la pression artérielle a été rapporté chez un patient traité par le vasoconstricteur ophtalmique
hydrochlorhydrate de tétryzoline avec de la rasagiline. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Teva Pharma GmbH NUMERO D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE EU/1/04/304/003 DELIVRANCE
Sur prescription médicale DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 10/2010
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