1 milliard d'euros. Les banques étant nettement plus frileuses que jadis à prêter des capitaux, les hôpitaux sont souvent obligés de disposer d'une garantie régionale pour obtenir des prêts. Le secteur hospitalier réclame cette garantie depuis des mois. Le gouvernement wallon a préparé un avant-projet de décret permettant à une filiale de la Société wallonne de gestion et de participations (Sogepa) de garantir les emprunts hospitaliers et de prêter de l'argent aux hôpitaux et aux maisons de repos. Durant l'été, ce montage financier a été remis en question par l'Institut des comptes nationaux (ICN). «C'est un véritable brûlot qui est sur la table du gouvernement puisqu'il s'agit, derrière les montants en jeu, de la mise à niveau de certains hôpitaux, de la construction d'institutions et de plateaux techniques de plus en plus coûteux», estime le député MR Willy Borsus, qui suit ce dossier de près. «Que va pouvoir faire la Région wallonne pour pouvoir mener à bien ce dossier prioritaire?» Une question que de nombreux directeurs hospitaliers se posent. Dans les prochains jours, le gouvernement wallon devrait décider s'il est prêt, malgré l'avis de l'ICN, à confier à une filiale de la Sogepa cette mission de «prêteur» et à débloquer dans ses budgets 2013 et 2014 les millions d'euros nécessaires à la constitution du capital à risque de cette nouvelle structure. déclarer les allergènes "Vers une culture du bénéfice" aujourd'hui confrontées. Bien que les deux termes ne s'excluent pas mutuellement, les pressions financière et budgétaire imposent aux établissements de soins des arbitrages délicats. Les normes actuelles sont basées sur des volumes d'activité qui, selon certains, constitueraient indirectement un critère de qua- lité en vertu du postulat que l'expérience génèrerait l'excellence. Ceci pourrait être vrai s'il existait un processus d'auto-analyse des échecs ou des dysfonctionnements. Or, peu est prévu à ce titre. L'évolution va cependant vers une objectivation de la no- tion de «qualité» (engagement de qualiticiens en radiothérapie, critères spécifiques en sénologie). Il s'agit là d'une réelle avancée! La qualité peut se définir de plusieurs façons: strict respect des di- rectives, agrément des processus, accréditations variables... Tous ces critères sont primordiaux et garants d'un niveau d'information et de professionnalisme avancés. Mais le patient s'il perçoit indirecte- ment la qualité des soins prodigués n'en vit pas pour autant mieux sa maladie. La relative puissance thérapeutique actuelle propose des solu- tions efficaces pour guérir ou prolonger la vie du patient, mais il y a toujours PENDANT et souvent APRES le traitement, un touche tous les patients. Un «pendant» et un «après» qui doi- vent être pris en charge sur le plan humain, en dehors de tout impératif de rentabilité, avec une structure aussi performante et adaptée que la mise en oeuvre de moyens thérapeutiques modernes, qu'ils soient médicamenteux, chirurgicaux ou radio- thérapeutiques! Cette vision holistique de la prise en charge du patient constitue le ciment qui unit l'ensemble des forces vives (médecins, infirmières, psychologues, assistants sociaux, diététiciens, coach en revalidation oncologique, bénévoles...) de la Clinique du Cancer à la Clinique Saint-Jean. Accordons la même attention à l'encadrement multidisciplinaire de chaque patient qu'aux investissements technologiques modernes, car c'est de cette convergence que découlent, pour le patient ET pour le soignant, les meilleurs soins. Et ce, loin des normes et des quotas qui sont du ressort de certaines directions et analystes! Il est plus performant de fédérer et de construire sur des valeurs humaines que sur des business plans... hospitalière coûte 3,27 millions ivraie les patients vivent-ils l'hôpital? tourisme médical |