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Vincent Claes, rédacteur en chef
EDITORIAL
N°13-14
11-24 septembre 2013
Charleroi X
bimensuel
P913976
Dr B-Ph. Hermans, Clinique Saint-Jean, Coordinateur Général Médical
Les hôpitaux
wallons cherchent
désespérément prêteurs
En Wallonie, les besoins de financement des hôpitaux pour leurs projets de (re)construction s'élèvent globalement à
1 milliard d'euros. Les banques étant nettement plus frileuses que jadis à prêter des capitaux, les hôpitaux sont souvent
obligés de disposer d'une garantie régionale pour obtenir des prêts. Le secteur hospitalier réclame cette garantie depuis
des mois. Le gouvernement wallon a préparé un avant-projet de décret permettant à une filiale de la Société wallonne
de gestion et de participations (Sogepa) de garantir les emprunts hospitaliers et de prêter de l'argent aux hôpitaux et
aux maisons de repos. Durant l'été, ce montage financier a été remis en question par l'Institut des comptes nationaux
(ICN).
«C'est un véritable brûlot qui est sur la table du gouvernement puisqu'il s'agit,
derrière les montants en jeu, de la mise à niveau de certains hôpitaux, de
la construction d'institutions et de plateaux techniques de plus en plus
coûteux»
, estime le député MR Willy Borsus, qui suit ce dossier de
près. «Que va pouvoir faire la Région wallonne pour pouvoir mener à
bien ce dossier prioritaire?»
Une question que de nombreux directeurs
hospitaliers se posent.
Dans les prochains jours, le gouvernement wallon devrait décider s'il
est prêt, malgré l'avis de l'ICN, à confier à une filiale de la Sogepa cette
mission de «prêteur» et à débloquer dans ses budgets 2013 et 2014 les
millions d'euros nécessaires à la constitution du capital à risque de cette
nouvelle structure.
Vincent Claes
PAGES 2-3
JS0745F
Les hôpitaux obligés de
déclarer les allergènes
Forfaitarisation all-in:
"Vers une culture du
bénéfice"
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Qualité ou quantité?
Tel est le dilemme auquel les structures hospitalières sont
aujourd'hui confrontées. Bien que les deux termes ne s'excluent pas
mutuellement, les pressions financière et budgétaire imposent aux
établissements de soins des arbitrages délicats.
Les normes actuelles sont basées sur des volumes d'activité qui,
selon certains, constitueraient indirectement un critère de qua-
lité en vertu du postulat que l'expérience génèrerait l'excellence.
Ceci pourrait être vrai s'il existait un processus d'auto-analyse
des échecs ou des dysfonctionnements. Or, peu est prévu à ce
titre. L'évolution va cependant vers une objectivation de la no-
tion de «qualité» (engagement de qualiticiens en radiothérapie,
critères spécifiques en sénologie). Il s'agit là d'une réelle avancée!
La qualité peut se définir de plusieurs façons: strict respect des di-
rectives, agrément des processus, accréditations variables... Tous ces
critères sont primordiaux et garants d'un niveau d'information et de
professionnalisme avancés. Mais le patient ­ s'il perçoit indirecte-
ment la qualité des soins prodigués ­ n'en vit pas pour autant mieux
sa maladie.
La relative puissance thérapeutique actuelle propose des solu-
tions efficaces pour guérir ou prolonger la vie du patient, mais
il y a toujours PENDANT et souvent APRES le traitement, un
changement d'état fondamental, physique ET psychique, qui
touche tous les patients. Un «pendant» et un «après» qui doi-
vent être pris en charge sur le plan humain, en dehors de tout
impératif de rentabilité, avec une structure aussi performante
et adaptée que la mise en oeuvre de moyens thérapeutiques
modernes, qu'ils soient médicamenteux, chirurgicaux ou radio-
thérapeutiques!
Cette vision holistique de la prise en charge du patient constitue le
ciment qui unit l'ensemble des forces vives (médecins, infirmières,
psychologues, assistants sociaux, diététiciens, coach en revalidation
oncologique, bénévoles...) de la Clinique du Cancer à la Clinique
Saint-Jean.
Accordons la même attention à l'encadrement multidisciplinaire de
chaque patient qu'aux investissements technologiques modernes,
car c'est de cette convergence que découlent, pour le patient
ET pour le soignant, les meilleurs soins. Et ce, loin
des normes et des quotas qui sont du ressort
de certaines directions et analystes! Il est plus
performant de fédérer et de construire sur des
valeurs humaines que sur des business plans...
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L'accréditation
hospitalière coûte
3,27 millions
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ADHD: Entre bon grain et
ivraie
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Rester couché: comment
les patients vivent-ils
l'hôpital?
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De la place pour 33 IRM
supplémentaires
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IMAGERIE
Les pionniers du
tourisme médical
10-11
THAÏLANDE