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Biberons et bisphénol A:
alertez les bébés!
L
e bisphénol A n'a pas fini de faire des
vagues. Une expertise menée en France
par l'Anses (Agence nationale de sécurité
sanitaire de l'alimentation, de l'environnement
et du travail) montre qu'il présente un risque
pour l'enfant à naître chez les femmes enceintes
exposées: la substance pourrait entraîner
chez eux, ultérieurement, le développement de
tumeurs. L'interdiction du bisphénol A dans tous
les contenants alimentaires en 2015 est donc la
bienvenue. Sauf que... on ne sait toujours pas par
quoi il vaut mieux le remplacer!
Côté santé:
quoi de neuf?
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Se protéger du soleil!
L
e cancer de la peau continue d'évoluer
fortement. Les chiffres relatifs à la
Belgique ne mentent pas: en Belgique,
on dénombrait 1.527 nouveaux cas en 2004
et 2.110 nouveaux cas en 2010, soit une
augmentation de près de 40% en 6 ans!
La seule prévention: un comportement réfléchi
face à l'astre solaire, et une protection
solaire à adapter en fonction de l'âge (pour
les enfants et beaucoup d'adultes aussi,
uniquement de hautes protections), de la
couleur de peau et de la destination.
Et à la moindre tâche suspecte, consultez un
médecin!
De nouvelles substances
psycho-actives (NSP):
un nouveau piège tendu
à nos ados!
F
acilement accessibles, peu coûteuses, avec
de puissants hallucinogènes, les NSP ciblent
de nouveaux consommateurs. Mais leur
pouvoir d'addiction est redoutable, avec des effets
indésirables mortels! Ces nouvelles substances
psychoactives (NSP) sont des produits similaires
aux drogues illégales qui se fument, se sniffent
ou s'avalent. Elles connaissent un succès très
populaire depuis une dizaine d'années auprès des
15-24 ans. Pour viser ces jeunes, une véritable
stratégie marketing est élaborée. La diffusion sur
internet, le prix relativement modique, le packaging
attrayant et tendance, la communication auprès
des people... tout semble avoir été pensé dans le
seul but d'atteindre les adolescents et les jeunes
adultes. Certaines drogues utilisent même le
terme d'«euphorisants légaux» pour attirer des
consommateurs naïfs. Ces NSP échappent à toute
réglementation interdisant l'importation, la vente
et la consommation de ce genre de produits. Dans
le but de lutter contre ce phénomène, une nouvelle
base légale est proposée afin de répertorier
et d'incriminer les substances identifiées
individuellement ou par une structure chimique
partiellement commune aux drogues illégales. Une
urgence à agir qui s'explique par le profil particulier
du consommateur. Les jeunes, non usagers de
drogue, aimant faire la fête sont la cible privilégiée.
Souvent mal diagnostiquée,
la dépression chez les jeunes!
O
n estime que de 5 à 7% des adolescents
connaissent un épisode dépressif majeur
(EDM). Les filles sont deux fois plus
touchées que les garçons par ces dépressions
qui, dans les deux tiers des cas, ne sont pas
médicalement soignées. Le risque? Voir se
développer des troubles du caractère, des échecs
scolaires, des dépendances, des conduites
suicidaires: dans les 3 ans qui suivent le diagnostic
d'EDM, 70% des jeunes font une tentative de
suicide. Non traitée, la dépression peut, aussi,
devenir récurrente et chronique à l'âge adulte.
Elle se présente alors sous une forme plus sévère
et plus invalidante. Pourtant, la dépression reste
peu diagnostiquée pendant l'adolescence. Et pour
cause: les symptômes sont peu spécifiques et
peuvent faire penser à bien d'autres problèmes
moins graves.
Les belges dorment trop peu!
L
es Belges ne dorment pas assez. Des
chercheurs de la KUL ont déterminé que
le Belge dort en moyenne 6h30 par nuit.
Il devrait dormir au moins une heure de plus
pour être en forme. Au-delà de la fatigue et du
manque de performances, le manque de sommeil
entraîne également l'envie de manger. Ce manque
de sommeil est dû au fait qu'on se couche trop
tard et qu'on se lève trop tôt. Ce sont les cadres
d'entreprise et les politiques qui dormiraient le
moins.
NcoV, pour un nouveau
Coronarovirus
NcoV
, c'est le nom de ce virus responsable
d'infections respiratoires sévères, qui depuis
quelques mois est responsable d'insuffisances
respiratoires et urinaires graves pouvant
occasionner la mort. Les coronavirus sont une
vaste famille de virus susceptibles de provoquer un
large éventail de maladies chez l'homme, depuis
le rhume banal jusqu'au SRAS, dont l'épidémie
de 2002/2003 avait causé près de 800 décès pour
plus de 8.000 cas dans le monde. Après plusieurs
cas recensés, notamment au Royaume-Uni et en
France, l'Organisation Mondiale de Santé invite
tous les États Membres à poursuivre la surveillance
des infections respiratoires aiguës (IRA) sévères. La
présence du NCoV doit être recherchée chez tous
les patients présentant des symptômes pulmonaires
inhabituels. Le virus est apparu au Moyen-Orient à
l'automne dernier. Tous ont été gravement malades
et certains patients sont décédés.
A ce jour, aucune mesure de restriction des
échanges ou des voyages n'est envisagée.
Du café pour bloquer
B
oisson plaisir qui va jusqu'à rendre encore plus
savoureux l'aliment qu'il accompagne, le café
(et sa caféine) révèle ses bénéfices, aussi,
sur les capacités cognitives. De nombreuses études
épidémiologiques ont déjà démontré que la consommation
de café permet de réduire le risque de mortalité dans de
nombreuses maladies (diabète de type 2, AVC, maladie
de Parkinson et certains cancers). Les études indiquent
généralement une consommation optimale de 2 à 4 tasses
par jour. Une nouvelle étude révèle, que le café, chez les
jeunes, et tout particulièrement chez les filles, aurait un
effet stimulant sur la mémoire. A tester à doses modérées...
JP
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Le Journal du Patient N°12 Juin 2013
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