ont présenté l'année passée un résultat d'exploitation courant négatif (avant résultat exceptionnel) pour 20 en 2008. C'est un des enseignements de l'étude Maha (Model for automatic hospital analyses) de Belfius, qui compare depuis 19 ans la situation financière des hôpitaux généraux. Contrairement à l'année passée, le chiffre d'affaires global des hôpitaux n'a pas été impacté par une forte diminution des honoraires des médecins. Rappelons qu'en 2010 d'importantes mesures d'économies avaient été réalisées au niveau des honoraires. Le chiffre d'affaires global de l'ensemble des hôpitaux s'élève désormais à 13,6 milliards d'euros. Il a augmenté de 4,95% par rapport à 2010. Les auteurs de l'étude pointent une réduction significative de la contribution positive de la pharmacie hospitalière au résultat final. En raison de la forfaitarisation des produits pharmaceutiques et des mesures d'économies, l'apport de la pharmacie chute d'un tiers. dégagé 1,2 milliard d'euros (+9,01% par rapport à 2010) pour réaliser de nouveaux projets et de nouvelles constructions. Ces investissements sont financés par des emprunts et par les hôpitaux eux-mêmes. A ce sujet, au Sud du pays, la ministre régionale de la Santé, Eliane Tillieux, compte mettre sur pied un outil régional wallon qui pourrait garantir les emprunts hospitaliers. Les hôpitaux wallons et bruxellois pouvant profiter pour des travaux prioritaires de la règle des 10/90 pour les subsides à la construction soit 10% des subsides à charge de la Région et 90% à charge du Fédéral , ils doivent pouvoir avancer 90% des subsides avant d'être remboursés en 33 annuités via le budget des moyens financiers (BMF). Comme par les temps qui courent, les banques prêtent plus difficilement d'importantes sommes d'argent, l'objectif de la ministre Tillieux est de pouvoir aider les hôpitaux emprunteurs en garantissant leurs emprunts auprès des organismes financiers. enfin à la concertation le Phisop calme le débat les règles de base les indépendants pour le changement de la Commission de planification de l'offre médicale ont récem- ment proposé cinq mesures prioritaires. La première de celles-ci est de rendre le passage par le médecin généraliste obligatoire pour dissuader le patient de consulter d'abord le spécialiste. L'idée n'est pas nouvelle et déchaîne toujours les passions. Cela fait des années que les syndicats médicaux se disputent au sujet de l'échelonnement. Le GBO et le SVH sont pour, l'Absym contre. ment passe par une augmentation significative du ticket modéra- teur pour les interventions réalisées par le médecin spécialiste sans accord préalable du médecin généraliste. Les autorités doivent assumer cette contrainte exercée pour les patients qui ne "res- pectent pas les règles du jeu"». système de soins. Un des droits essentiels du patient est le libre choix du médecin auquel il s'adresse, comme précisé dans la loi sur un spécialiste présuppose l'omniscience et l'omnipotence de l'acteur de première ligne, qui se charge en outre bien entendu du rôle de filtre à vocation économique.» en février 2007 a été un échec. Pour rappel, cette mesure permet au patient de bénéficier une fois par an d'une réduction de son ticket modérateur chez certains spécialistes s'il a d'abord consulté son généraliste. faut se poser est de savoir si le passage obligatoire du patient chez le généraliste va vraiment permettre de résoudre le problème des poches de pénurie qui existent en médecine géné- rale et dans certaines spécialités (gériatries, urgentistes, psychiatrie juvénile, oncologie...). Cette mesure va-t-elle, par exemple, pousser certaines spécialités à retourner exercer à l'hôpital et donc à accepter les contraintes (garde, prélèvement...) imposées par les gestionnaires hospitaliers? |